Le nom de la localité est attesté sous les formes Chacegne vers 1210 et en 1238[3], Chacogne vers 1210, Chacegney 1348[3], Chacegney et Chaceguey en 1369 et 1370[4], Chaceguey en 1371 et 1372[5], Chassegne en 1394[3], Chassegney en 1398[3], ecclesia de Chaceguey en 1412[6], ecclesia de Chasseguey vers 1480[7], Passegay en 1631[8] et en 1635[9], Chassegay entre 1612 et 1636[10], Chaceguey en 1677[11].
Au XVe siècle, c'est Gilles de Carbonel, chevalier, qui est seigneur de Chasseguey, capitaine de Vire, conseiller et chambellan du roi. Sa dalle funéraire avec son effigie visible dans l'église a été classée au titre objet aux monuments historiques en 1908[14]. Elle a aussi été attribuée à Jean d'Argouges, chevalier, défenseur du Mont-Saint-Michel[13].
En 1637, Chasseguey fut représenté au synode d'Alençon par Luc Pouquet, pasteur protestant à Chasseguey qui posséda un prêche uni à celui de Fontenay[13].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[21],[Note 2].
En 2019, la commune comptait 83 habitants, en évolution de −5,68 % par rapport à 2014 (Manche : +0,44 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Chasseguey a compté jusqu'à 262 habitants en 1856. Elle est la commune la moins peuplée du canton de Juvigny-le-Tertre.
Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN978-2-9159-0709-4), p. 55.
René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN978-2-35458-036-0), p. 150.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑ abc et dFrançois de Beaurepaire, Les noms de communes et anciennes paroisses de la Manche, Picard, Paris, 1986, p. 99.
↑Comptes du Diocèse d’Avranches, dressés en 1369/1370 et 1371/1372, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 143F. Longnon fait figurer Chacegney en note, en tant que variante de Chaceguey.
↑Pouillé du Diocèse d’Avranches, 1412, in Auguste Longnon, op. cit., p. 159D.
↑Pouillé du Diocèse d’Avranches, vers 1480, in Auguste Longnon, op. cit., p. 176A.
↑Nicolas Tassin, « Gowernement de Granuille & du mont St Michel », Plans et profilz des principales villes de la province de Normandie, avec la carte générale et les particulières de chascun gouvernement d’icelles, 1631 [Médiathèque de Lisieux].
↑Normandia Ducatus (carte du duché de Normandie), Atlas Van der Hagen, 1635.
↑Jean Bigot sieur de Sommesnil, État des paroisses des élections de Normandie, 1612/1636 [BNF, ms. fr. 4620].
↑Roles par généralités et élections des paroisses de France et de leur imposition aux tailles, 1677 [BNF, cinq cents Colbert, ms. 261 f° 229 à 275].