Chaunay

Chaunay
Chaunay
Fresque d'Armand Langlois dans la Grand Rue.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Vienne
Arrondissement Montmorillon
Intercommunalité Communauté de communes du Civraisien en Poitou
Maire
Mandat
Guy Sauvaitre
2020-2026
Code postal 86510
Code commune 86068
Démographie
Gentilé Chaunaisiens
Population
municipale
1 209 hab. (2021 en évolution de +3,07 % par rapport à 2015)
Densité 31 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 12′ 29″ nord, 0° 09′ 52″ est
Altitude Min. 122 m
Max. 148 m
Superficie 38,64 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Lusignan
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Chaunay
Liens
Site web chaunay.fr

Chaunay est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.

Ses habitants sont appelés les Chaunaisiens[1].

Géographie

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Localisation

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Chaunay est située sur la RN 10, à 45 km de Poitiers.

Communes limitrophes

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Communes limitrophes de Chaunay
Vanzay
(Deux-Sèvres)
Brux
Caunay
(Deux-Sèvres)
Chaunay Blanzay
Pliboux
(Deux-Sèvres)
Limalonges
(Deux-Sèvres)
Champagné-le-Sec

Linazay

Géologie et relief

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La superficie de la commune est de 3 864 hectares ; son altitude varie entre 122 et 148 mètres[2].

La région de Chaunay présente un paysage de plaines vallonnées plus ou moins boisées et de plaines de champs ouverts. Le terroir se compose[3] :

  • pour 10 % de Terres Rouges peu profondes sur les plateaux.Ce sont des sols couleur acajou, siliceux, dérivés d’argiles ferrugineuses à silex provenant d’épandages superficiels du Massif Central ;
  • pour 89 % de groies plus ou moins profondes.Les groies sont des terres du sud-ouest de la France, argilo-calcaires, peu profondes - en général de moins de 50 cm d’épaisseur – et plus ou moins riches en cailloux. Elles sont fertiles et saines et donc, propices à la polyculture céréalière mais elles s’assèchent vite ;
  • pour 1 % par l'agglomération.

En 2006, 91 % de la superficie de la commune étaient occupés par l'agriculture, 6 % par des forêts et des milieux semi-naturels et 3 % par des zones construites et aménagées par l'homme (voirie)[4].

Hydrographie

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La commune est traversée par la Bouleure sur 9,3 km.

La Bouleure et son affluent bénéficient d’un classement afin de protéger ou de restaurer sa continuité écologique sur le territoire communal : la construction de tout nouvel ouvrage faisant obstacle à sa continuité écologique est interdit[5].

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique du nord-ouest[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Poitou-Charentes, caractérisée par un bon ensoleillement, particulièrement en été et des vents modérés[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 887 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Brux à 4 km à vol d'oiseau[9], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 765,0 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Au , Chaunay est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle est située hors unité urbaine[14] et hors attraction des villes[15],[16].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (91,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (71,5 %), zones agricoles hétérogènes (16,1 %), forêts (5,8 %), prairies (3,4 %), zones urbanisées (3,2 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Chaunay est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Bouleure. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1995, 1999 et 2010[20],[18].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Chaunay.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[21]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[22]. 99,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (79,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 1],[23].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 1993 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[18].

Le nom dérive de l'appellation vicaria Colnacius ou de Conniacus, chef-lieu d'une viguerie. Il apparait pour la première fois en 587 sous le nom "Colniacum", puis le nom est transformé en "Colnyacum", "Coniacus" et "Colniaco".

Le camp des Prés-de-Caseron révèle une implantation humaine dès le Néolithique.

Une voie romaine passait à 2 km parallèlement à la N 10. Des pierres druidiques et des vestiges gallo-romains ont été découverts.

Un cimetière franc a été mis au jour autour de l'église.

Seigneurie de la famille des de Chaunay du XIe siècle jusqu'au XVe siècle.

Le , Henri IV apprend le décès de sa mère Jeanne d'Albret au cours d'une halte à Chaunay[24][réf. non conforme].

À partir de 1789, comme d'autres villes de France, le village accueille favorablement les avancées de la Révolution française et plante ainsi son arbre de la liberté. Il devient le lieu de ralliement de toutes les fêtes et des principaux événements révolutionnaires, comme l’anniversaire de l’exécution de Louis XVI chaque [25].

Politique et administration

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Intercommunalité

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Chaunay appartient au canton de Couhé et à l'arrondissement de Montmorillon.

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
  mars 2001 Guy Pautrot    
mars 2001 mars 2008 Pierre Didier    
mars 2008 En cours Guy Sauvaitre[26]    

Instances judiciaires et administratives

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La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.

Services publics

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Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.

Politique environnementale

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Gestion de l’eau et assainissement

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Le syndicat mixte du Clain Sud est chargé de la gestion de l'eau sur la commune.

La commune a adhéré à deux SAGE (schéma d'aménagement et de gestion des eaux): SAGE Charente et SAGE Clain. Les schémas d’aménagement et de gestion des eaux (SAGE) définissent les objectifs et les règles, au niveau local, afin de concilier la satisfaction des différents usages, la préservation et la valorisation de ce patrimoine, et de gérer collectivement, de manière cohérente et intégré, la ressource en eau sur un bassin. Toutes les décisions prises dans le domaine de l’eau par les services de l’État et les collectivités locales doivent en effet être compatibles avec le SAGE[27].

La directive-cadre sur l'eau (D.C.E.) adoptée par l’Europe en 2000 impose l’atteinte d’un bon état des eaux en 2015. Afin de respecter ces objectifs, des états des lieux ont été réalisés, des enjeux identifiés, puis des programmes de reconquête ont été élaborés, avec la définition de politiques à conduire et d’actions à mener, pour la période 2010-2015. Ces actions sont définies par unité hydrographiques de référence (U.H.R.), c'est-à-dire par territoire ayant une cohérence hydrographique (bassin versant), de l’habitat et des organismes qui y vivent, hydrogéologique et socio-économique. La commune appartient ainsi à 2 U.H.R : UHR Charente amont pour 28 % et à l'U.H.R Clain pour 72 %[4].

Les eaux usées de la commune sont traitées dans une station d'épuration située sur le territoire communal[28].

Traitement des déchets et économie circulaire

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La commune a aménagé une déchèterie[29]

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[31].

En 2021, la commune comptait 1 209 habitants[Note 2], en évolution de +3,07 % par rapport à 2015 (Vienne : +1,03 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 6731 6651 4631 7592 1632 1642 2412 5302 400
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 3472 3612 1482 0262 1132 1312 0821 9701 873
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 7801 7521 7101 5631 5541 5501 5351 5811 503
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
1 4811 3171 2751 1571 1741 1801 2001 2021 179
2017 2021 - - - - - - -
1 2121 209-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique

En 2008, selon l'Insee, la densité de population de la commune était de 31 hab./km2, 61 hab./km2 pour le département, 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et 115 hab./km2 en France.

Agriculture

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Selon la direction régionale de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt de Poitou-Charentes, il n'y a plus que 43 exploitations agricoles en 2010 contre 56 en 2000[34].

Les surfaces agricoles utilisées ont paradoxalement augmenté de 17 % et sont passées de 3 156 hectares en 2000 à 3 697 hectares en 2010[34]. Ces chiffres indiquent une concentration des terres sur un nombre plus faible d’exploitations. Cette tendance est conforme à l’évolution constatée sur tout le département de la Vienne puisque de 2000 à 2007, chaque exploitation a gagné en moyenne 20 hectares[35].

55 % des surfaces agricoles sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement pour plus de 50 % mais aussi orges et maïs), 26 % pour les oléagineux (colza et tournesol), 1 % pour les protéagineux (essentiellement des pois) et 10 % pour le fourrage[34].

Huit exploitations en 2010 (contre onze en 2000) abritent un élevage de bovins (515 têtes en 2010 contre 668 en 2000). Six exploitations en 2010 (contre trois en 2000) abritent un élevage d'ovins (1 248 têtes en 2010 contre 575 têtes en 2000). L'élevage de volailles est important et s'est fortement concentré: 14 407 têtes en 2000 répartis sur 19 fermes contre 13 370 têtes en 2010 répartis sur trois fermes.

L'élevage de chèvres joue aussi un rôle prépondérant : 2 391 têtes en 2010 répartis entre dix fermes pour 2 833 têtes en 2000 entre seize fermes[34]. C’est un des troupeaux importants de caprins du département de la Vienne (74 500 têtes en 2011) qui est le deuxième département pour l’élevage des chèvres derrière le département des Deux-Sèvres[36]. La vocation laitière du troupeau est très forte. Moins de 2 % des élevages caprins sont non laitiers en 2000. La quasi-totalité de la production laitière, en constante augmentation (de 2000 à 2011 : + 44 %[37]) est livrée à l’industrie agro-alimentaire soit 96 % des 485 000 hectolitres récoltés dans l’ensemble du département de la Vienne en 2004. La production de fromage à la ferme reste très marginale et ne représente que 1 % de la production de lait et 6 % des fermes. 75 % des élevages sont basés sur un système de production de type hors sol, la surface agricole étant destinée essentiellement dans ce cas, à la production de fourrage. 75 % de ces exploitations n’élèvent que des chèvres. Le dynamisme de cet élevage, l’accent porté sur la qualité des produits a permis d’obtenir les AOC « chabichou du Poitou » et « Sainte Maure de Touraine » pour les fromages produits[38].

Un élevage important de porcs (1 700 têtes environ ) est situé sur la commune (SCEA Les Champs de la Richardière).

110 artisans et commerçants prospèrent jusqu'à la déviation de la N 10 en 1979.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Patrimoine civil

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  • Les anciennes halles couvertes sont détruites en 1932 et remplacées par un bâtiment moderne aujourd'hui salle des fêtes.
  • En , la mairie fait démolir des maisons vétustes en plein centre ville. Un grand trompe-l'œil rappelant les anciens commerces a été peint par le plasticien Armand Langlois sur les pignons des bâtiments contigus.

Patrimoine religieux

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  • Vue actuelle du Calvaire de Chaunay
    Le Calvaire est installé sur un promontoire de 6m. de long. Il marquait l'entrée de la commune depuis la Nationale 10.Il a été inauguré le 19 Avril 1913.Il a été restauré en 2005.
  • L'église Saint-Pierre de Chaunay est en partie romane. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historique en 1987[39]. Le chœur et le chevet sont du XVIe siècle. L'église a été construite sur les ruines de l'ancienne église mérovingienne. Après la restauration des voûtes de la nef en 1876, le 28 avril 1878 trois nouvelles cloches, fabriquées par Georges Bollée fondeur de cloches à Orléans, sont installées dans le clocher et bénites par monseigneur Marnay, vicaire général de Poitiers, en présence de Clément Proton, curé de Chaunay. La petite cloche de l’Angélus, baptisée Louise Magdeleine Lucie, la grosse cloche, baptisée Marie-Pauline, et la cloche de la messe, baptisée Jeanne Ernestine Élizabeth. Georges Bollée est intervenu, aussi pour fondre une des deux cloches de l'église de Marçay.

Patrimoine naturel

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Deux espaces naturels de la commune, qui couvre moins de 2 % de la surface communale, ont un intérêt écologique reconnu, et sont ainsi classés en tant que zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)[40]:

  • La vallée de La Bouleure,
  • La plaine de La Mothe Saint-Heray/Lezay.

La plaine de La Mothe Saint-Heray/Lezay est, par ailleurs, aussi classées par Directive oiseaux qui assure la protection des oiseaux sauvages et de leurs biotopes[41].

La vallée de la Bouleure/Mémageon est protégé au titre des espaces naturels sensibles (ENS) et couvre moins de 1 % de la surface communale.

Le marais de Chaunay, qui couvre 3 % de la surface communale, est géré par le Conservatoire d'espaces naturels de Poitou-Charentes[42].

Selon l'Inventaire des arbres remarquables de Poitou-Charentes[43], il y a un arbre remarquable sur la commune qui est un if commun situé au lieu-dit Chez Bernardeau.

Personnalités liées à la commune

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  • Zozo le chômeur, vieil habitant de Sénillé, hameau de Chaunay, dont l'histoire est racontée par Bertrand Redonnet, dans son ouvrage Zozo, chômeur éperdu.
  • Francine Poitevin, 1869-1946, née à Chaunay. Institutrice, ethnologue, romancière.
  • Bertrand Redonnet, écrivain natif de Chaunay, spécialiste de Georges Brassens, a évoqué à plusieurs reprises dans ses ouvrages la commune de Chaunay.

Bibliographie

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  • Collectif, Adresse et délibération des curés de l'archiprêtré de Chaunay, département de Poitiers. Manifestation de sentiment de vénération pour l'Assemblée nationale par les archiprêtres, curés et vicaires composant la conférence de Chaunay, au diocèse de Poitiers. , 1790
  • Pierre Dubois, Discours prononcé par M. Dubois, curé de Chaunay avant la bénédiction du Drapeau de la Garde Nationale, le 23 mai 1790, 1790
  • Pierre Dubois, Chanson chantée par M. le commandant de la milice nationale de Chaunay en Poitou, près Civrai, le dimanche 23 mai 1790, jour de la bénédiction des drapeaux, et faite par M. Dubois, archiprêtre dudit Chaunay, 1790
  • Jean-Marc Manguy, Chaunay : son histoire, ses biens, ses familles, 1998, (ISBN 2-95132-010-8)
  • Marie Minot, Un dimanche au tantoût, novembre 2002, texte en langage poitevin
  • Marie Minot, Le Cahier à Marie, novembre 2002, texte en langage poitevin
  • Bertrand Redonnet, Zozo, chômeur éperdu, 2009
  • Jules Richard, Quelques mots sur l'étendue et la formation des anciens archiprêtrés d'Exoudun, Rom, Chaunay, Bouin, Melle, Niort, Saint-Maixent et Lusignan, 1865, pièce extraite des Mémoires de la Société de statistique... du département des Deux-Sèvres

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 29/09/2008.
  2. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  3. Chambre Régionale d'agriculture de Poitou-Charentes - 2007
  4. a et b Observatoire régional de l'environnement de Poitou-Charentes
  5. DREAL Poitou-Charentes / MNHN, 2012/2013
  6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  8. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  9. « Orthodromie entre Chaunay et Brux », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Brux_sapc » (commune de Brux) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Brux_sapc » (commune de Brux) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  13. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. Insee, « Métadonnées de la commune de Chaunay ».
  15. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Chaunay », sur Géorisques (consulté le ).
  19. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  20. « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  21. « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  22. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  23. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  24. François Bayrou, Henri IV : le roi libre, Paris : Flammarion, 1999, (ISBN 2-08-067725-X), 539 p., (ISBN 2-08-067725-X), p. ?
  25. Robert Petit, Les Arbres de la liberté à Poitiers et dans la Vienne, Poitiers : Éditions CLEF 89/Fédération des œuvres laïques, 1989, p. 176-177.
  26. Site de la préfecture de la Vienne, consulté le 10 mai 2008
  27. Office International de l'eau, 2014
  28. Ministère de l'Écologie, du Développement Durable et de l'Énergie
  29. ADEME/SINOE, 2014
  30. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  31. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  32. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  34. a b c et d Fiches communales 2000 - 2010 de la Vienne
  35. Agreste – Enquête Structure 2007
  36. Agreste – Bulletin no 12 de mai 2013
  37. Panorama de l’Agriculture en Vienne – juin 2012 – Chambre d’Agriculture de la Vienne
  38. Agreste – Bulletin no 11 de décembre 2005
  39. https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee//PA00105406
  40. Secrétariat scientifique de l'inventaire des ZNIEFF, DREAL Poitou-Charentes, 2011
  41. DREAL Poitou-Charentes / MNHN, 2013
  42. Conservatoire d'Espaces Naturels de Poitou-Charentes, 2015
  43. Poitou-Charentes Nature, 2000