Chaunay | |||||
Fresque d'Armand Langlois dans la Grand Rue. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Vienne | ||||
Arrondissement | Montmorillon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Civraisien en Poitou | ||||
Maire Mandat |
Guy Sauvaitre 2020-2026 |
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Code postal | 86510 | ||||
Code commune | 86068 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Chaunaisiens | ||||
Population municipale |
1 209 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 31 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 12′ 29″ nord, 0° 09′ 52″ est | ||||
Altitude | Min. 122 m Max. 148 m |
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Superficie | 38,64 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Lusignan | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Vienne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | chaunay.fr | ||||
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Chaunay est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.
Ses habitants sont appelés les Chaunaisiens[1].
Chaunay est située sur la RN 10, à 45 km de Poitiers.
La superficie de la commune est de 3 864 hectares ; son altitude varie entre 122 et 148 mètres[2].
La région de Chaunay présente un paysage de plaines vallonnées plus ou moins boisées et de plaines de champs ouverts. Le terroir se compose[3] :
En 2006, 91 % de la superficie de la commune étaient occupés par l'agriculture, 6 % par des forêts et des milieux semi-naturels et 3 % par des zones construites et aménagées par l'homme (voirie)[4].
La commune est traversée par la Bouleure sur 9,3 km.
La Bouleure et son affluent bénéficient d’un classement afin de protéger ou de restaurer sa continuité écologique sur le territoire communal : la construction de tout nouvel ouvrage faisant obstacle à sa continuité écologique est interdit[5].
Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique du nord-ouest[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Poitou-Charentes, caractérisée par un bon ensoleillement, particulièrement en été et des vents modérés[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 887 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Brux à 4 km à vol d'oiseau[9], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 765,0 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Au , Chaunay est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle est située hors unité urbaine[14] et hors attraction des villes[15],[16].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (91,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (71,5 %), zones agricoles hétérogènes (16,1 %), forêts (5,8 %), prairies (3,4 %), zones urbanisées (3,2 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Chaunay est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Bouleure. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1995, 1999 et 2010[20],[18].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[21]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[22]. 99,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (79,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 1],[23].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 1993 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[18].
Le nom dérive de l'appellation vicaria Colnacius ou de Conniacus, chef-lieu d'une viguerie. Il apparait pour la première fois en 587 sous le nom "Colniacum", puis le nom est transformé en "Colnyacum", "Coniacus" et "Colniaco".
Le camp des Prés-de-Caseron révèle une implantation humaine dès le Néolithique.
Une voie romaine passait à 2 km parallèlement à la N 10. Des pierres druidiques et des vestiges gallo-romains ont été découverts.
Un cimetière franc a été mis au jour autour de l'église.
Seigneurie de la famille des de Chaunay du XIe siècle jusqu'au XVe siècle.
Le , Henri IV apprend le décès de sa mère Jeanne d'Albret au cours d'une halte à Chaunay[24][réf. non conforme].
À partir de 1789, comme d'autres villes de France, le village accueille favorablement les avancées de la Révolution française et plante ainsi son arbre de la liberté. Il devient le lieu de ralliement de toutes les fêtes et des principaux événements révolutionnaires, comme l’anniversaire de l’exécution de Louis XVI chaque [25].
Chaunay appartient au canton de Couhé et à l'arrondissement de Montmorillon.
La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.
Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.
Le syndicat mixte du Clain Sud est chargé de la gestion de l'eau sur la commune.
La commune a adhéré à deux SAGE (schéma d'aménagement et de gestion des eaux): SAGE Charente et SAGE Clain. Les schémas d’aménagement et de gestion des eaux (SAGE) définissent les objectifs et les règles, au niveau local, afin de concilier la satisfaction des différents usages, la préservation et la valorisation de ce patrimoine, et de gérer collectivement, de manière cohérente et intégré, la ressource en eau sur un bassin. Toutes les décisions prises dans le domaine de l’eau par les services de l’État et les collectivités locales doivent en effet être compatibles avec le SAGE[27].
La directive-cadre sur l'eau (D.C.E.) adoptée par l’Europe en 2000 impose l’atteinte d’un bon état des eaux en 2015. Afin de respecter ces objectifs, des états des lieux ont été réalisés, des enjeux identifiés, puis des programmes de reconquête ont été élaborés, avec la définition de politiques à conduire et d’actions à mener, pour la période 2010-2015. Ces actions sont définies par unité hydrographiques de référence (U.H.R.), c'est-à-dire par territoire ayant une cohérence hydrographique (bassin versant), de l’habitat et des organismes qui y vivent, hydrogéologique et socio-économique. La commune appartient ainsi à 2 U.H.R : UHR Charente amont pour 28 % et à l'U.H.R Clain pour 72 %[4].
Les eaux usées de la commune sont traitées dans une station d'épuration située sur le territoire communal[28].
La commune a aménagé une déchèterie[29]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[31].
En 2021, la commune comptait 1 209 habitants[Note 2], en évolution de +3,07 % par rapport à 2015 (Vienne : +1,03 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2008, selon l'Insee, la densité de population de la commune était de 31 hab./km2, 61 hab./km2 pour le département, 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et 115 hab./km2 en France.
Selon la direction régionale de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt de Poitou-Charentes, il n'y a plus que 43 exploitations agricoles en 2010 contre 56 en 2000[34].
Les surfaces agricoles utilisées ont paradoxalement augmenté de 17 % et sont passées de 3 156 hectares en 2000 à 3 697 hectares en 2010[34]. Ces chiffres indiquent une concentration des terres sur un nombre plus faible d’exploitations. Cette tendance est conforme à l’évolution constatée sur tout le département de la Vienne puisque de 2000 à 2007, chaque exploitation a gagné en moyenne 20 hectares[35].
55 % des surfaces agricoles sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement pour plus de 50 % mais aussi orges et maïs), 26 % pour les oléagineux (colza et tournesol), 1 % pour les protéagineux (essentiellement des pois) et 10 % pour le fourrage[34].
Huit exploitations en 2010 (contre onze en 2000) abritent un élevage de bovins (515 têtes en 2010 contre 668 en 2000). Six exploitations en 2010 (contre trois en 2000) abritent un élevage d'ovins (1 248 têtes en 2010 contre 575 têtes en 2000). L'élevage de volailles est important et s'est fortement concentré: 14 407 têtes en 2000 répartis sur 19 fermes contre 13 370 têtes en 2010 répartis sur trois fermes.
L'élevage de chèvres joue aussi un rôle prépondérant : 2 391 têtes en 2010 répartis entre dix fermes pour 2 833 têtes en 2000 entre seize fermes[34]. C’est un des troupeaux importants de caprins du département de la Vienne (74 500 têtes en 2011) qui est le deuxième département pour l’élevage des chèvres derrière le département des Deux-Sèvres[36]. La vocation laitière du troupeau est très forte. Moins de 2 % des élevages caprins sont non laitiers en 2000. La quasi-totalité de la production laitière, en constante augmentation (de 2000 à 2011 : + 44 %[37]) est livrée à l’industrie agro-alimentaire soit 96 % des 485 000 hectolitres récoltés dans l’ensemble du département de la Vienne en 2004. La production de fromage à la ferme reste très marginale et ne représente que 1 % de la production de lait et 6 % des fermes. 75 % des élevages sont basés sur un système de production de type hors sol, la surface agricole étant destinée essentiellement dans ce cas, à la production de fourrage. 75 % de ces exploitations n’élèvent que des chèvres. Le dynamisme de cet élevage, l’accent porté sur la qualité des produits a permis d’obtenir les AOC « chabichou du Poitou » et « Sainte Maure de Touraine » pour les fromages produits[38].
Un élevage important de porcs (1 700 têtes environ ) est situé sur la commune (SCEA Les Champs de la Richardière).
110 artisans et commerçants prospèrent jusqu'à la déviation de la N 10 en 1979.
Deux espaces naturels de la commune, qui couvre moins de 2 % de la surface communale, ont un intérêt écologique reconnu, et sont ainsi classés en tant que zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)[40]:
La plaine de La Mothe Saint-Heray/Lezay est, par ailleurs, aussi classées par Directive oiseaux qui assure la protection des oiseaux sauvages et de leurs biotopes[41].
La vallée de la Bouleure/Mémageon est protégé au titre des espaces naturels sensibles (ENS) et couvre moins de 1 % de la surface communale.
Le marais de Chaunay, qui couvre 3 % de la surface communale, est géré par le Conservatoire d'espaces naturels de Poitou-Charentes[42].
Selon l'Inventaire des arbres remarquables de Poitou-Charentes[43], il y a un arbre remarquable sur la commune qui est un if commun situé au lieu-dit Chez Bernardeau.