Chef-Haut | |
La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Vosges |
Arrondissement | Neufchâteau |
Intercommunalité | CC de Mirecourt Dompaire |
Maire Mandat |
Mathieu Adam 2022-2026 |
Code postal | 88500 |
Code commune | 88100 |
Démographie | |
Gentilé | Chefhautoises Chefhautois |
Population municipale |
46 hab. (2021 ) |
Densité | 14 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 21′ 25″ nord, 6° 00′ 57″ est |
Altitude | Min. 342 m Max. 396 m |
Superficie | 3,18 km2 |
Type | Commune rurale à habitat très dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Mirecourt (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Mirecourt |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
modifier |
Chef-Haut est une commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est.
Chef-Haut est une petite commune rurale située dans le Xaintois, limitrophe du département de Meurthe-et-Moselle, à 16 km au nord-ouest de Mirecourt.
Le village est groupé sur un coteau, à 375 m d'altitude, d'où s'échappe vers l'ouest le Rupt des Joncs dont les eaux rejoindront la Vraine par le ruisseau de Bicène. Dans les autres directions, le village est entouré de buttes, le Haut de Serelle (396 m), la Raumont, le Haut de Verdel, la Côte Durand, le Haut du Viau.
Patrimoine naturel :
Aboncourt Meurthe-et-Moselle |
Courcelles Meurthe-et-Moselle |
|||
Repel | N | Blémerey | ||
O Chef-Haut E | ||||
S | ||||
Oëlleville |
Hydrogéologie et climatologie : Système d’information pour la gestion des eaux souterraines du bassin Rhin-Meuse :
La commune est située dans le bassin versant du Rhin et le bassin versant de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meusele bassin versant de la Meuse. Elle est drainée par le ruisseau de Biecene[4],[Carte 1].
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Nappe des Grès du Trias Inférieur ». Ce document de planification, dont le territoire comprend le périmètre de la zone de répartition des eaux[Note 2] de la nappe des Grès du trias inférieur (GTI), d'une superficie de 1 497 km2, est en cours d'élaboration. L’objectif poursuivi est de stabiliser les niveaux piézométriques de la nappe des GTI et atteindre l'équilibre entre les prélèvements et la capacité de recharge de la nappe. Il doit être cohérent avec les objectifs de qualité définis dans les SDAGE Rhin-Meuse et Rhône-Méditerranée. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental des Vosges[5].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 022 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 9,6 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mirecourt-inra », sur la commune de Mirecourt à 11 km à vol d'oiseau[8], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 824,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −19,5 °C, atteinte le [Note 3],[9],[10].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[11]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Au , Chef-Haut est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mirecourt, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 33 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (49,1 %), terres arables (36,9 %), zones agricoles hétérogènes (5 %), forêts (4,9 %), cultures permanentes (4,1 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
En 2013 et 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 27, alors qu'il était de 26 en 2008[I 2].
Parmi ces logements, 74,1 % étaient des résidences principales, 11,1 % des résidences secondaires et 14,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 88,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 3,7 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Chef-Haut en 2018 en comparaison avec celle des Vosges et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (11,1 %) supérieure à celle du département (9,7 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 80 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (83,3 % en 2013), contre 64,2 % pour les Vosges et 57,5 % pour la France entière[I 3].
Typologie | Chef-Haut[I 2] | Vosges[I 4] | France entière[I 5] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 74,1 | 79 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 11,1 | 9,7 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 14,8 | 11,3 | 8,2 |
La route principale est la départementale RD 14b qui mène à Oëlleville, deux kilomètres au sud.
A31 (aussi appelée autoroute de Lorraine-Bourgogne). Échangeurs Châtenois, Bulgnéville, Colombey-les-Belles.
Le village est mentionné en 1466 sous le nom de Chevaul, dans la prévôté de Châtenois et de Neufchâteau. Son histoire se confond avec celle d'Oëlleville qui elle-même est à mettre en parallèle avec celle de Juvaincourt[18].
Au XVIIIe siècle, les seigneurs voués d'Oëlleville étaient les sieurs de Bassompierre et de Tilly. En 1751, Chef-Haut relevait du bailliage de Mirecourt.
De 1790 à l’an IX, Chef-Haut fait partie du canton de Rouvres, canton inclus par la suite dans celui de Mirecourt.
La commune se trouvait de 1926 à 2019 dans l'arrondissement de Neufchâteau du département des Vosges. Elle est rattachée à l'arrondissement d'Épinal par l'arrêté du prenant effet au [19].
Par arrêté préfectoral du , la commune est retirée le de l'arrondissement d'Épinal et rattachée à l'arrondissement de Neufchâteau[20].
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Mirecourt[21]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Mirecourt
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription des Vosges.
Chef-Haut était membre de la très petite communauté de communes du Xaintois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1998 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Conformément aux prescriptions de la loi de réforme des collectivités territoriales du 16 décembre 2010, qui a prévu le renforcement et la simplification des intercommunalités et la constitution de structures intercommunales de grande taille, cette intercommunalité fusionne le , au sein de la communauté de communes du Pays de Mirecourt. Une seconde fusion intervient dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir normalement un minimum de 15 000 habitants, qui a créé l'actuelle communauté de communes de Mirecourt Dompaire dont est désormais membre Chef-Haut.
En 2022, le budget de la commune était constitué ainsi[24] :
Avec les taux de fiscalité suivants :
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2021 : médiane en 2021 du revenu disponible, par unité de consommation[25].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[27].
En 2021, la commune comptait 46 habitants[Note 5], en évolution de +2,22 % par rapport à 2015 (Vosges : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Établissements d'enseignements[29] :
Professionnels et établissements de santé[30] :