La commune comptait 133 lieux-dits administratifs répertoriés dont la Croix de Chenoise, Limoreau, la Mercy, l'Etang-des-Parts, la Mignonerie, les Chapelles-d'en-Haut, les Chapelles - Haut-Fosse - Jouy-L'abbaye - les Bordes - Comble, Beauvais, le Grand Boissy, le Moulin, la Brosse, Beauchêne, le Fay, Saint-Antoine, Poste-Sud, les Ronceaux.
Depuis le , Chenoise est rattachée à la nouvelle commune de Chenoise-Cucharmoy (77109).
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 741 dont 86 % de maisons et 12,4 % d’appartements.
Parmi ces logements, 84,7 % étaient des résidences principales, 4,6 % des résidences secondaires et 10,6 % des logements vacants.
La part des ménages propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 74,3 % contre 23,1 % de locataires[14], dont 9,4 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 3] et 2,6 % logés gratuitement.
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Ecclesia de Canesia en 1164[15],[16] ; L. de Chanesia vers 1172[17] ; L. de Chaloise en 1201[18] ; Chanesia en 1221[19] et 1233[20] ; Canesia en 1236[21],[22] ; Chanoise en 1275[23],[22] ; Chenesia au XIIIe siècle[24],[22] ; Parrochia de Genesia au XVe siècle[25],[22].
Le , la commune fusionne avec Cucharmoy pour former la commune nouvelle de Chenoise-Cucharmoy dont la création est actée par un arrêté préfectoral du [1].
Dans le cadre de la réforme des collectivités territoriales françaises, par la loi de réforme des collectivités territoriales du [27] (dite loi RCT) destinée à permettre notamment l'intégration de la totalité des communes dans un EPCI à fiscalité propre, la suppression des enclaves et discontinuités territoriales et les modalités de rationalisation des périmètres des établissements publics de coopération intercommunale et des syndicats mixtes existants, l'intercommunalité a fusionné avec sa voisine créant le une nouvelle communauté de communes du Provinois; dont est désormais membre la commune.
Les communes de Chenoise et de Cucharmoy, confrontées à une baisse des dotations financières de l'État et qui avaient de nombreuses coopération, ont décidé de fusionner le sous le régime des communes nouvelles.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[31].
En 2016, la commune comptait 1 386 habitants[Note 4], en évolution de +7,44 % par rapport à 2010 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Vestiges de l'ancienne abbaye cistercienne Notre-Dame de Jouy, Inscrit MH[34]. Située en lisière de la forêt domaniale de Jouy, au lieu-dit Jouy l'Abbaye subsiste seulement le chevet percé de deux étages de baies et orné d'une archivolte supportée par des colonnettes à chapiteaux. ;
Château du XVIe siècle, entièrement détruit, Inscrit MH[35]. Il subsiste un long bâtiment du XVIIe siècle (1650-1667) en grès et brique encadré de pavillons (IMH en 1931[36]) ; bâtiments de communs, dont une grange aux dîmes présentant une salle voûtée à deux nefs, surmontée d'une grande salle couverte en charpente (propriété privée).
Église sous le vocable de Saint Loup (évêque de Troyes) du XIIe siècle, XIIIe siècle et XVe siècle[37].
Ancien prieuré-cure de l'ordre de Saint-Augustin, l'église est mentionnée dans les archives en 1160 comme dépendance de la collégiale de Saint-Quiriace (Provins). La construction de la nef à deux travées remonte à cette époque, mais les ogives en lambris datent du XVe siècle. La tour-clocher, flanquée d'une tourelle à meurtrières, est haute de 34 mètres.
Forêt de Jouy (1 632 hectares), dont le chêne de Montauban d'environ 350 ans.
Le sentier de grande randonnée GR 11 traverse la commune.
Charles Droulers (1872-1945), industriel et homme de lettres français y est mort.
Le lieutenant des sapeurs pompiers Roger Aubert (1903-1944), animateur d'un réseau de résistance, et le sous-lieutenant FFI Bernard Vanier (1922-1944), agent de liaison du réseau Samson, furent fusillés par les Allemands à Chenoise le [réf. nécessaire].
La légende du manoir Clarois est la plus connue dans le village depuis 1836. C'est l'histoire d'une femme égorgée et dont le corps fut retrouvé au petit matin flottant à la surface de l'étang se trouvant à proximité. L'assassin ne fut jamais arrêté, mais la légende raconte qu'elle hante le manoir et qu'on peut parfois entendre ses cris de douleur les nuits sans lune.
Selon certains écrits du frère Gérard de Provins, la forêt de Chenoise aurait été le lieu où beaucoup de templiers se seraient rassemblés afin d'échapper à la grande rafle de 1307. On dit qu'ils y auraient changé de nom et de religion afin de redevenir des personnes comme les autres.
Fascé d’argent et de sable de huit pièces au chef d’azur chargé d’un besant d’or, au cyclamor, mouvant du chef pour moitié, rayonnant de dix-sept et deux demies pièces ployées et dextrogyres, soutenu de cinq flammes renversées ordonnées en arc, le tout brochant du même accompagné, en pointe, d’une tour brochante d’or ouverte du champ, ajourée et maçonnée de sable, donjonnée de trois tourelles aussi d’or maçonnées aussi de sable, celle du milieu plus haute.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
↑Sébastien Blondé, « Chenoise et Cucharmoy fusionneront au 1er janvier : La réunion des deux communes permettra de faire des économies », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le ).