Chien de garde

Un doberman.
Un chien de garde très répandu, le berger allemand de travail, ici en utilisation par l'US Air Force.
Au XIXe siècle, l'alphabet des enfants sages disait l'animal présent dans de nombreuses fermes d'importance en France.

Un chien de garde est un type de chien spécialement dressé — ou bien soigneusement sélectionné — pour interdire l'accès à un lieu.

Aspects zoologiques

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Les grands chiens de berger comme le berger allemand, le berger d'Asie centrale, les bergers belges (malinois, tervuren, groenendael et laekenois), le berger de Beauce, les dogues, le doberman, le rottweiler, etc. sont souvent reconnus pour ce genre d'aptitude.

Aspects juridiques

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La détention de certains chiens considérés sous l'angle de leur niveau[1] de dangerosité est règlementée par le Code rural[2].

L'utilisation de certaines races est régie par la loi du 5 mars 2007 sur la prévention de la délinquance (art. 25-26).

Philosophie politique

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Les « chiens de garde du capitalisme » sont, chez Marx et les marxistes, les personnes qui ont pour fonction dans la société, sans même qu'elles s'en rendent compte, de protéger la survie du capitalisme et de protéger la bourgeoisie en tant que classe sociale qui exploite le prolétariat.

Sont des chiens de garde du capitalisme, notamment, les hauts fonctionnaires, les prêtres de toutes les religions, les juges, les policiers et gendarmes, les surveillants de prison, les dirigeants des principales entreprises publiques, les dirigeants des principaux médias publics ou privés, etc.

Notes et références

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Liens externes

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Bibliographie

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