Ces chimères se distinguent par leur museau court et arrondi. La première nageoire dorsale est érectile, pourvue d'une puissante épine ; la seconde est allongée et moins haute. La queue est diphycercale, c'est-à-dire que la colonne vertébrale la parcourt en son milieu, la divisant en deux parts égales.
Ces poissons se rencontrent dans les trois principaux bassins océaniques, dans des eaux tropicales ou tempérées, à partir de 200 m de profondeur, et jusqu'à plusieurs milliers de mètres. Ils se nourrissent principalement de petits poissons et d'invertébrés benthiques. Ils sont ovipares, et déposent des capsules d’œufs sur le fond. L'épine de la première nageoire dorsale est associée à une glande à venin, dangereux pour ses prédateurs comme pour l'Homme[2].
Publication originale : (it) Bonaparte, C.L., « Saggio di una distribuzione metodica degli Animali Vertebrati a sangue freddo », Giornale Arcadico di Scienze Lettere ed Arti, vol. 51, , p. 129–209 (lire en ligne)
↑(en) Diana Catarino, Kirsten Jakobsen, Joachim Jakobsen et Eva Giacomello, « First record of the opal chimaera, Chimaera opalescens ( Holocephali: Chimaeridae ) and revision of the occurrence of the rabbitfish Chimaera monstrosa in the Azores waters », Journal of Fish Biology, vol. 97, no 3, , p. 763–775 (ISSN0022-1112 et 1095-8649, DOI10.1111/jfb.14432, lire en ligne, consulté le )
↑ a et b(en) André Gomes-dos-Santos, Nair Vilas Arrondo, André M. Machado et Ana Veríssimo, « The complete mitochondrial genome of the deep-water cartilaginous fish Hydrolagus affinis (de Brito Capello, 1868) (Holocephali: Chimaeridae) », Mitochondrial DNA Part B, vol. 5, no 2, , p. 1810–1812 (ISSN2380-2359, DOI10.1080/23802359.2020.1749154, lire en ligne, consulté le )
↑(en) André Gomes-dos-Santos, Nair Vilas-Arrondo, André M. Machado et Ana Veríssimo, « Shedding light on the Chimaeridae taxonomy: the complete mitochondrial genome of the cartilaginous fish Hydrolagus mirabilis (Collett, 1904) (Holocephali: Chimaeridae) », Mitochondrial DNA Part B, vol. 6, no 2, , p. 420–422 (ISSN2380-2359, PMID33659699, PMCIDPMC7872578, DOI10.1080/23802359.2020.1870887, lire en ligne, consulté le )
↑(en) Nair Vilas-Arrondo, André Gomes-dos-Santos, Montse Pérez et Francisco Baldó, « A mitochondrial genome assembly of the opal chimaera, Chimaera opalescens Luchetti, Iglésias et Sellos 2011, using PacBio HiFi long reads », Mitochondrial DNA Part B, vol. 7, no 3, , p. 434–437 (ISSN2380-2359, PMID35274036, PMCIDPMC8903783, DOI10.1080/23802359.2022.2044403, lire en ligne, consulté le )