Le christianisme en Italie se caractérise par la prédominance de l'Église catholique.
Les saints patrons du pays sont François d'Assise et Catherine de Sienne[1].
La pratique religieuse, en particulier la fréquentation des églises, est encore élevée en Italie, par rapport à la moyenne des pays européens. L'Institut national italien des statistiques (ISTAT) a constaté en 2010 que 32,0 % de la population se rendait chaque semaine à l'église, à la mosquée, à la synagogue ou dans un autre lieu de culte. La part des croyants pratiquants était plus élevée dans le Sud (39,5 %) et l'Italie insulaire (36,9 %) que dans le Nord-Ouest (30,4 %), le Nord-Est (28,6 %) et le Centre (25,4 %).
Dans le Nord-Est, la pratique religieuse était particulièrement élevée dans le Trentin (36,6 %) et la Vénétie (35,1 %), autrefois surnommés « Vénétie blanche » en raison de la force de la Démocratie chrétienne là-bas (le blanc étant la couleur officielle du parti), dans le Centre des Marches (35,5%, au sud en Campanie (43,4%), dans les Pouilles (40,3%), en Sicile (40,2%), Molise (37,8%) et Calabre (35,2%), tout en étant particulièrement bas dans la Vallée d'Aoste (21,7%), en Ligurie (22,9%) et dans les régions dites "rouges" (bastions de longue date de la gauche/centre-gauche, du Parti communiste italien à l'actuel Parti démocrate), notamment en Toscane (21,5%) et en Émilie-Romagne (21,7 %)[2],[3].