Chérancé (Sarthe)

Chérancé
Chérancé (Sarthe)
La mairie
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Sarthe
Arrondissement Mamers
Intercommunalité Communauté de communes Haute Sarthe Alpes Mancelles
Maire
Mandat
Sébastien Tronchet
2020-2026
Code postal 72170
Code commune 72078
Démographie
Gentilé Chérancéen
Population
municipale
353 hab. (2021 en évolution de −6,12 % par rapport à 2015)
Densité 34 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 17′ 13″ nord, 0° 10′ 26″ est
Altitude Min. 72 m
Max. 126 m
Superficie 10,38 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Le Mans
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Sillé-le-Guillaume
Législatives Première circonscription
Localisation
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Chérancé
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Chérancé
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Chérancé
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Chérancé

Chérancé est une commune française, située dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, peuplée de 353 habitants[Note 1].

La commune fait partie de la province historique du Maine[1], et se situe dans le Saosnois.

Géographie

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La commune est à l'ouest du Saosnois, au nord du Haut-Maine. Son bourg est à 9 km au nord de Beaumont-sur-Sarthe, à 13 km à l'est de Fresnay-sur-Sarthe, à 13 km à l'ouest de Marolles-les-Braults, à 19 km au sud-ouest de Mamers et à 20 km au sud d'Alençon[2].

À ce jour[Quand ?], plus de 380 personnes vivent sur une superficie de 1 038 ha ; cet espace étant occupé, par une agriculture de l'élevage de volailles, de bovins et de porcs, deux entreprises industrielles et un artisanat varié.

Lieux-dits et écarts

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  • Bellivière
  • Benoiseau
  • Bissaître
  • les Bourgeons
  • Champbinet
  • Champ de Bissaître
  • les Petits Châteaux
  • Chevalerie
  • les Coudray
  • Coulouenné
  • la Croix
  • Épinay
  • Feuillantines
  • Grand Chemin
  • Grand'Cour
  • Laigné
  • Livet
  • Loché
  • Loyac
  • Maladrerie
  • Monceau
  • Morellerie
  • les Perrés
  • Tannerie
  • Tertifume
  • Tertre Anfray
  • Tuilerie
  • Vaugibet
  • la Vigne.

Communes limitrophes

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Communes limitrophes de Chérancé[3]
Rouessé-Fontaine Grandchamp Thoiré-sous-Contensor
Coulombiers,
Piacé
Chérancé[3] René
Vivoin Doucelles René,
Doucelles

Hydrographie et relief

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La Bienne à Chérancé.

Les habitations formant le village s’étalent sur deux coteaux entre lesquels serpente la Bienne, petite rivière poissonneuse au débit constant. À l’est, le coteau où repose gracieusement la chapelle dédiée à saint Gilles, ancienne église paroissiale de la commune datée du XIe siècle, et à l’ouest celui où domine majestueusement l’église Saint-Maurille, longtemps église seigneuriale. Le clocher de l’église Saint-Maurille est formé d’une haute tour carrée de 35 mètres, et couvert d’un toit en bâtière. Il est daté par André Bouton comme étant du XIIe.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Normandie (Cotentin, Orne) » et « Moyenne vallée de la Loire »[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 699 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint Germain_sapc », sur la commune de Fresnay-sur-Sarthe à 11 km à vol d'oiseau[6], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 695,6 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Au , Chérancé est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Mans, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[11]. Cette aire, qui regroupe 144 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (73,3 %), prairies (17,7 %), forêts (5,5 %), zones urbanisées (3,5 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
  • 1062 : H de Charentiaco
  • Fin XIe : A de Charentiaco, de Charencheiro, de Charenceio
  • 1131 : C de Charentero
  • 1217 : Ecleisia de Charencero
  • 1304 : Parachio de Charenceyo
  • 1314 : Charencé
  • 1357 : Charencey
  • 1681 : Paroisse de Cérillac alias Chérancé
  • 1687 : Rector de Chéranceio
  • 1692 : Cérillac
  • 1695 : Chairencé
  • 1708 : Sérillac
  • 1714 : Sérillac cy- devant Chérancé
  • 1749 : Chérancé
  • 1773 : Chérancé le Sérillac
  • 1777 : Chérancé
  • 1794 : Cherencé

Les spécialistes en toponymie de notre époque, tel Gérard Taverdet, attribuent l’origine du nom à la propriété d’un riche gaulois Carentius (de karantos, « ami »), ou à une forme qui pourrait être proche de Charente, « charançon », petit animal muni d’une corne. Chérancé se trouve en effet sur un méandre de la Bienne (corne). Ces propositions semblent beaucoup plus sérieuses que celles des étymologistes des siècles précédents.

Le gentilé est Chérancéen.

Châtellenie annexée par la première croisade au début du XIe siècle.

Ce site très anciennement habité (on y a retrouvé des traces d'implantations datant de l'âge du bronze), situé au nord du département de la Sarthe, est aujourd’hui un peu à l’écart de la nationale Le Mans - Alençon, et était naguère sur ce chemin de moyenne communication. Elle se trouvait ainsi, sur trois grandes voies de pèlerinage, les chemins de Saint-Gilles du Gard, de Saint-Jacques-de-Compostelle et près du chemin montois (vers le mont Saint-Michel).

De nombreuses familles nobles se sont établies à Chérancé, dont les Chérancé à la Grand'Cour ou château Girard (aux XIe et XIIe siècles : Ansegise, Auger, Hadrien, Girard), Tucé, Vassé à Coulouané (XVe, XVIe siècle, Louis, Baptiste son fils), Vanssay, Faudoas (dont René au château de Livet), Perrochel[réf. nécessaire].

Politique et administration

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Liste des maires
Période Identité Étiquette Qualité
(avant 2001) (entre 2002 et 2008) Jean-Claude Pioger    
(entre 2002 et 2008) mars 2014 Gilles Tronchet SE  
mars 2014[15] En cours Sébastien Tronchet[16] SE Chef de groupe maintenance
Les données manquantes sont à compléter.

Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et trois adjoints[16].

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[18].

En 2021, la commune comptait 353 habitants[Note 3], en évolution de −6,12 % par rapport à 2015 (Sarthe : −0,42 %, France hors Mayotte : +1,84 %). Chérancé a compté jusqu'à 1 103 habitants en 1836.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9039069611 0501 1001 1031 000921892
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
860854789820750712635613607
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
566565572484505459455494480
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
436408423362361384384384383
2017 2021 - - - - - - -
360353-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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Les écoles

Lieux et monuments

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Monuments réligieux

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  • Chapelle Saint-Gilles, des XIe, XIIe et XIXe siècles, ancienne église paroissiale, située sur un coteau dominant le hameau de la Croix. Menaçant ruine, elle est restaurée dès 1869 sous l'autorité de l'abbé Bihoreau et de M. Vayer, maire. La tradition orale rapporte que des foules nombreuses y venaient, pour célébrer saint Gilles en vue d'obtenir la guérison de la surdité et saint Marcoul pour celle des « scrofules ». Une messe solennelle était célébrée, récemment encore le premier dimanche de septembre.
  • L'église Saint-Maurille, des XIIe et XVIe siècles, située probablement sur un ancien lieu de culte, en forme de croix latine. Belle et grande église, munie d'une tour carrée pour clocher. Cette église repose sur un souterrain original, creusé dans le tuf, lieu d'anciennes pratiques funéraires. Il est composé de groupes de salles, de passages bas. Quand on entre dans l'église par un porche ou balet, on découvre de grandes baies, comportant des vitraux réalisés par la célèbre maison Hucher du Mans, un autel à baldaquin, de style baroque, sans doute réalisé par Sébastien Leysner, célèbre sculpteur würzembourgeois, très présent dans le Maine au XVIIIe siècle. Le chœur est entouré de hautes boiseries et de stalles à miséricordes. Dans la chapelle nord sied une statue de pierre blanche, d'un seigneur de Chérancé, à genoux, les mains jointes en prières. Le prie-Dieu est orné d'un écusson avec chevron et trois ailerons. Le retable du chœur, abrité d'un baldaquin, les deux autels-retables secondaires, la clôture du chœur, une statue funéraire et deux crédences sont classés à titre d'objet aux Monuments historiques[21].
  • Plusieurs croix de chemin.

Monuments civils

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  • Château de Coulouané, dit manoir de Coulouané, avec chapelle attestée dès 1062, reconstruite au XVIe siècle.
  • Lavoir communal sur la bienne, fleuri par la commune.
  • Four à chanvre
  • Ancienne gare de Chérancé et voie verte sur láncien chemin de fer.

Monuments commémoratifs

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Activité et manifestations

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Personnalités liées

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Notes et références

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  1. Population municipale 2021.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, vol. 1, , p. 818
  2. Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr
  3. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Chérancé et Fresnay-sur-Sarthe », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Saint Germain_sapc », sur la commune de Fresnay-sur-Sarthe - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Saint Germain_sapc », sur la commune de Fresnay-sur-Sarthe - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  10. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  11. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Chérancé ».
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Le Mans », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. « Sébastien Tronchet, nouveau maire de la commune », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  16. a et b Réélection 2020 : « Municipales à Chérancé. Sébastien Tronchet entame une nouvelle mandature », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  21. « Œuvres mobilières à Chérancé », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.

Liens externes

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