Cierp-Gaud est une commune française située dans le sud-ouest du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie.
Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège.
Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par la Pique, le ruisseau de Marignac et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (les « zones rupestres xérothermiques du bassin de Marignac, Saint-Béat, pic du Gar, montagne de Rié » et la « haute vallée de la Garonne » et « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »), deux espaces protégés (« la Garonne, l'Ariège, l'Hers Vif et le Salat » et le « Burat ») et sept zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Cierp-Gaud est une commune rurale qui compte 696 habitants en 2022, après avoir connu un pic de population de 1 619 habitants en 1846. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Bagnères-de-Luchon. Ses habitants sont appelés les Cierpois ou Cierpoises.
La commune de Cierp-Gaud se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 100 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, à 22 km de Saint-Gaudens[2], sous-préfecture, et à 14 km de Bagnères-de-Luchon[3], bureau centralisateur du canton de Bagnères-de-Luchon dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Bagnères-de-Luchon[I 1].
Sur le plan historique et culturel, Cierp-Gaud fait partie du pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège[4].
Les communes limitrophes sont Saléchan, Esbareich, Mauléon-Barousse, Thèbe, Baren, Burgalays, Chaum, Esténos, Marignac, Signac et Cazarilh.
Cierp-Gaud est limitrophe de onze autres communes, dont cinq dans le département des Hautes-Pyrénées. Au nord-ouest, le territoire communal de Cierp-Gaud est limitrophe de celui de Cazarilh par un simple quadripoint au Soum d'Esclété[5]. Au nord, il est limitrophe de celui de Saléchan par un autre quadripoint, au sommet de Cot de Coudous.
L'altitude minimale, 460 mètres, se trouve au nord, là où la Pique quitte le territoire communal pour servir de limite entre ceux de Chaum et d'Esténos. L'altitude maximale atteint 1 894 mètres au pic de Maupas, à l'extrême-sud, en limite de deux autres communes, Baren et Marignac.
La commune est drainée par la Pique, le ruisseau de Marignac, le ruisseau de Bayarnes, le ruisseau de Labach, le ruisseau d'Escalères et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 11 km de longueur totale[6],[Carte 1].
La Pique, d'une longueur totale de 32,9 km, prend sa source dans la commune de Bagnères-de-Luchon et s'écoule vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Chaum, après avoir traversé 17 communes[7].
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Pyrénées centrales, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 200 mm[9].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 057 mm, avec 9,8 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bagnères-de-Luchon à 14 km à vol d'oiseau[10], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 940,5 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[14],[15].
Deux espaces protégés sont présents sur la commune :
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1].
Un site Natura 2000 est défini sur la commune tant au titre de la directive oiseaux, que de la directive habitats, la « haute vallée de la Garonne »[19]. Occupant une superficie de 11 134 ha, il s'agit d'une vallée profonde, marquée par l'érosion glaciaire, avec une végétation essentiellement acidiphile caractérisée par des landes à Callune, une forte étendue du manteau boisé, une présence ponctuelle de formations alpines et la présence d'Ours liée à une réintroduction expérimentale[20]. Ce site héberge une avifaune de montagne bien représentée avec bon nombre d'espèces de l'annexe I qui s'y reproduisent, parmi lesquelles sept espèces inféodées aux milieux forestiers[21].
Deux autres sites relèvent de la directive habitats[19] :
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Quatre ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[24] :
et trois ZNIEFF de type 2[Note 3],[24] :
Au , Cierp-Gaud est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bagnères-de-Luchon, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 44 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (85,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (84,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (81,9 %), zones agricoles hétérogènes (7,6 %), zones urbanisées (6,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,4 %)[32]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 731, alors qu'il était de 684 en 2013 et de 690 en 2008[I 5].
Parmi ces logements, 51,9 % étaient des résidences principales, 39,6 % des résidences secondaires et 8,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 81,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 16,9 % des appartements[I 5].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Cierp-Gaud en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Garonne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (39,6 %) très supérieure à celle du département (4,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 72,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (69,8 % en 2013), contre 52,3 % pour la Haute-Garonne et 57,5 % pour la France entière[I 6].
Typologie | Cierp-Gaud[I 5] | Haute-Garonne[I 7] | France entière[I 8] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 51,9 | 88,3 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 39,6 | 4,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 8,5 | 7,3 | 8,2 |
La commune est desservie par les routes départementales RD 44 et l'ancienne route nationale 125 (actuelle RD 125). À proximité immédiate, la gare de Marignac - Saint-Béat située sur la ligne de Montréjeau à Luchon permet un accès par le train.
Le territoire de la commune de Cierp-Gaud est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[33]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[34].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Pique. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2009 et 2013[35],[33].
Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral du 25 septembre 2006. Cierp-Gaud est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire du massif des Pyrénées. Il est ainsi défendu aux propriétaires de la commune et à leurs ayants droit de porter ou d’allumer du feu dans l'intérieur et à une distance de 200 mètres des bois, forêts, plantations, reboisements ainsi que des landes. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[36],[37]
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[38]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 54,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 552 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 551 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[39],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[40].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[33].
La commune est en outre située en aval du barrage du Portillon sur la Neste d'Oô. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[41].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Cierp-Gaud est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[42].
"Si" se retrouve en aquitain avec le sens de "eau". "Er" se retrouves en basque avec le sens de "bord". Le "P" final a le sens de "bas" [43].
Environ 3 000 ans av. J.-C., sous la poussée de nouvelles populations venues du nord-est de l'Europe qui occupèrent les sous-plateaux pyrénéens, les montagnes servirent probablement de refuge à des populations qui s'installèrent à flanc de montagne, sur les soulasses (terrasses glaciaires), évitant ainsi les fonds de vallées marécageux.
C'est ainsi que s'installent les Celtes (900 à 500 av. J.-C.) puis les Ibères (600 av. J.-C.) et les Volques Tectosages (IIIe siècle av. J.-C.).
Vers 125 av. J.-C. les Romains soumettent les montagnes commingeoises et en 75 av. J.-C. rattachent les Gautes ou Guitos, peuple du confluent Pique - Garonne, aux Convènes (les Convenae, d'où le nom de Comminges), peuple du Comminges né du succès de Pompée sur Sertorius qui après avoir maté la révolte des Celtibères fait de la région un vaste camp de prisonniers.
Des inscriptions lapidaires d'époque gallo-romaine ont été trouvées à "Gaut", mentionnant des divinités nommées Alar, Gar et Ilun[44].
En 52 av. J.-C., les Gautes restent insensibles à la cause de Pompée et à l'appel de Vercingétorix. Au VIe siècle, les Vascons s'installent dans la vallée, puis les Francs (Dagobert serait venu lui-même fouler le sol du confluent). La vallée connait à son tour les razzias des Sarrasins.
En 1156, les Templiers s'installent à Cierp et dans d'autres villages de la région d'où ils rayonnaient pour garder les passages de la montagne et défendre les voyageurs.[réf. nécessaire]
Pendant la guerre de Cent Ans, le pays du confluent est occupé par des collaborateurs des Anglais.
En 1591, à l'époque des guerres de religion, Cierp-Gaud et son château ont vécu des moments dramatiques.
En 1702, alors que la guerre de Succession d'Espagne se déroule dans les plaines de Catalogne et d'Aragon des préparatifs en vue de l'attaque du Vénasque et du Val d'Aran sont déclenchés. Le sentier qui relie Montréjeau à Luchon est amélioré et les troupes régulières installent un dépôt à Cierp.
Vers 1715, à l'occasion de la guerre de la Quadruple-Alliance, trois bataillons de Picardie et de Suisse installent leur quartier général à Cierp.
Entre 1830 et 1841, la terre ne permettant que de faibles récoltes, de nombreux habitants émigrent vers Toulouse, Bordeaux, Paris, l'Algérie et l'Amérique et d'autres se lancent dans le colportage[réf. nécessaire].
Le nom de Cierp-Gaud n'apparait qu'en 1972, lorsque les communes de Cierp et de Gaud fusionnent. L'année suivante, la commune de Signac entre en fusion-association avec Cierp-Gaud qui prend alors le nom de Cierp-Gaud-Signac. En 1983, Signac reprend son indépendance et Cierp-Gaud-Signac redevient Cierp-Gaud[45],[46].
La commune se trouve dans l'arrondissement de Saint-Gaudens du département de la Haute-Garonne.
Elle faisait partie depuis 1802 du canton de Saint-Béat[46]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Bagnères-de-Luchon
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la huitième circonscription de la Haute-Garonne.
Cierp-Gaud était membre de la petite communauté de communes du canton de Saint-Béat, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2002 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté de communes des Pyrénées Haut-Garonnaises, dont est désormais membre la commune.
Le nombre d'habitants étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal est de quinze[47].
Cierp-Gaud fait partie de l'académie de Toulouse.
Les communes de Cierp et de Gaud étaient indépendantes jusqu'en 1972, date à laquelle elles fusionnent sous le nom de Cierp-Gaud.
De 1973 à 1983, la commune de Signac et celle de Cierp-Gaud fusionnent sous le nom de Cierp-Gaud-Signac[46].
En 1983, la commune de Signac reprend son indépendance et Cierp-Gaud-Signac redevient Cierp-Gaud.
À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Cierp-Gaud, cela correspond à 2006, 2011, etc.[I 9]. Les autres dates de « recensements » (2009, etc.) sont des estimations légales.
Les tableau et graphique suivants correspondent aux habitants rassemblés des communes de Cierp et Gaud jusqu'en 1973, à ceux de Cierp-Gaud-Signac moins les habitants recensés sur Signac jusqu'en 1983, puis ceux de Cierp-Gaud depuis.
Sur le territoire actuel, la population a donc atteint un maximum en 1846 avec 1 619 habitants, puis a baissé périodiquement jusqu'à aujourd'hui.
selon la population municipale des années : | 1968[56] | 1975[56] | 1982[56] | 1990[56] | 1999[56] | 2006[57] | 2009[58] | 2013[59] |
Rang de la commune dans le département | 127 | 97 | 114 | 119 | 154 | 167 | 172 | 194 |
Nombre de communes du département | 592 | 582 | 586 | 588 | 588 | 588 | 589 | 589 |
Poterie, peinture, musique, fêtes locale mi-juillet, école de danse, bibliothèque[60],
Complexe sportif, randonnée pédestre dans les Pyrénées, canoë-kayak, rafting, escalade sur parois naturelles, chasse, pétanque,
Rugby En préparation et étude cierp-gaud-marignan xv Couleurs marron et jaune Rugby éducatif et rugby à 7[réf. nécessaire]
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 374 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 705 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 610 €[I 13] (23 140 € dans le département[I 14]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 15] | 7,6 % | 8,4 % | 9 % |
Département[I 16] | 7,7 % | 9,6 % | 9,3 % |
France entière[I 17] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 404 personnes, parmi lesquelles on compte 70,5 % d'actifs (61,5 % ayant un emploi et 9 % de chômeurs) et 29,5 % d'inactifs[Note 6],[I 15]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Bagnères-de-Luchon, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 18]. Elle compte 222 emplois en 2018, contre 213 en 2013 et 212 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 254, soit un indicateur de concentration d'emploi de 87 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 44,6 %[I 19].
Sur ces 254 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 91 travaillent dans la commune, soit 36 % des habitants[I 20]. Pour se rendre au travail, 85,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,9 % les transports en commun, 4,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 21].
84 établissements[Note 7] sont implantés à Cierp-Gaud au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 8],[I 22].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 84 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
6 | 7,1 % | (5,7 %) |
Construction | 16 | 19 % | (12 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
25 | 29,8 % | (25,9 %) |
Information et communication | 3 | 3,6 % | (4,1 %) |
Activités financières et d'assurance | 1 | 1,2 % | (3,8 %) |
Activités immobilières | 1 | 1,2 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
6 | 7,1 % | (19,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
16 | 19 % | (16,6 %) |
Autres activités de services | 10 | 11,9 % | (7,9 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,8 % du nombre total d'établissements de la commune (25 sur les 84 entreprises implantées à Cierp-Gaud), contre 25,9 % au niveau départemental[I 23].
Les trois entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[61] :
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 7 | 6 | 2 | 1 |
SAU[Note 9] (ha) | 63 | 58 | 37 | 35 |
La commune est dans les « Pyrénées centrales », une petite région agricole occupant le sud du département de la Haute-Garonne, massif montagneux où s’étagent les vallées profondes, la forêt et les zones intermédiaires, les estives[62]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 5]. Une seule exploitation agricole ayant son siège dans la commune est recensée lors du recensement agricole de 2020[Note 11] (sept en 1988). La superficie agricole utilisée est de 35 ha[64],[Carte 6],[Carte 7].
Partie basse
Partie haute