Cigna | |
Création | [1] |
---|---|
Forme juridique | Société anonyme |
Action | New York Stock Exchange (CI) |
Siège social | Philadelphie |
Direction | David Cordani (depuis 2010) |
Activité | asssurances |
Produits | Assurance maladie |
Effectif | 73 800 environ fin 2018 |
Site web | www.cigna.com |
Capitalisation | 78 524 millions USD fin 2019 |
Chiffre d'affaires | 48 111 millions USD en 2018 |
Résultat net | 2 637 millions USD en 2018[2] |
modifier - modifier le code - voir Wikidata |
Cigna Corporation est une compagnie d'assurance américaine dont le siège social se trouve à Philadelphie (Pennsylvanie) dans le gratte-ciel Two Liberty Place. Elle fut fondée en 1982.
En juin 2015, Anthem lance une offre d'achat sur Cigna pour 47 milliards de dollars[3]. Le même mois, Cigna annonce son souhait d'acquérir Humana, pour contrer son acquisition par Anthem[4]. En juillet 2016, l'opération est bloquée par les autorités de la concurrence américaines, au même titre que l'acquisition de Humana par Aetna[5].
En mars 2018, Cigna annonce lancer une offre d'acquisition sur Express Scripts pour 53 milliards de dollars[6].
En décembre 2019, Cigna annonce la vente de son activité d'assurance d'invalidité et d'assurance décès à New York Life pour 6,3 milliards de dollars[7].
En septembre 2021, Chubb annonce l'acquisition des activités asiatiques de Cigna, ainsi qu'une participation de 51 % dans ses activités en Turquie pour 5,75 milliards de dollars[8].
En janvier 2024, Cigna Group annonce la vente de sa filiale Medicare Advantage à Health Care Service Corp pour environ 3,3 milliards de dollars[9].
En 2023, une enquête menée par ProPublica a révélé que les médecins de la société rejetaient des demandes de remboursement sans examiner les dossiers des patients. Il s'est avéré que la société utilisait un système, appelé « PXDX », qui, selon ProPublica, permettait de réaliser des économies de deux manières. Ce système a permis à Cigna de commencer à refuser des demandes de remboursement qu'elle avait pourtant déjà approuvées. De plus, il permettait de rejeter des demandes à moindre coût, car les médecins n'étaient pas tenus d'examiner les dossiers ni de mener une analyse approfondie.[10] Ils se contentaient de refuser les demandes en masse en apposant leur signature électronique. La rapidité avec laquelle ces refus étaient traités était qualifiée en interne de « clic et fermeture ».[11][12][13]
date
» manquant (lire en ligne, consulté le )