En Uruguay, depuis les débuts du cinéma, on compte un peu plus de 50 longs métrages de fiction[réf. nécessaire]. Le premier d'entre eux semble difficile à identifier de façon sûre. Il pourrait s'agir de Pervanche de León Ibáñez Saavedra (grand-oncle de l'ancien président uruguayen Jorge Batlle Ibáñez), mais ce film de 1919 a été détruit[1] par le mari jaloux de l'actrice principale[réf. souhaitée]. Auparavant quelques documentaires avaient été tournés, notamment par le cinéaste d'origine catalane, Félix Oliver.
De fait, Almas de la costa (1923) est souvent considéré comme "le premier film uruguayen"[2], mais par la suite plusieurs autres films seront désignés ainsi, comme si le monde redécouvrait à chaque fois le cinéma uruguayen.
Les années 2000 ont été particulièrement fastes, avec Putain de vie, 25 Watts et Whisky, qui remporte une série de récompenses dans les festivals internationaux.
Actuellement on tourne environ cinq longs métrages par an dans le pays[réf. nécessaire].
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↑Lilia Oliveira, « Georgina Torello, La conquista del espacio – Cine silente uruguayo (1915-1932) », 1895. Mille huit cent quatre-vingt-quinze, no 91, , p. 182-186 (DOIhttps://doi.org/10.4000/1895.8070)
↑Ángela Viglietti, « Le cinéma uruguayen et les mécanismes de développement à partir des années 1990 », Cinémas d’Amérique latine, no 26, , p. 180-191 (DOIhttps://doi.org/10.4000/cinelatino.5304)
(es) Margarita Pastor Legnani et Rosario Vico De Pena, Filmografía urugaya (1898-1973), Cine Universitario del Uruguay/Cinemateca Uruguaya, 1973.
(fr) Guy Hennebelle et Alfonso Gumucio-Dagron (sous la direction de), Les Cinémas de l'Amérique latine, préface de Manuel Scorza, avant-propos d'Edouard Bailby et de Louis Marcorelles, Éditions Lherminier, , 544 p.
(es) Eugenio Hintz et Graciela Dacosta, Historia y filmografía del cine uruguayo, Montevideo, Ediciones de la Plaza, 1988.
(es) Juan Pablo Lepra, Navegar en Imágenes: La historia de Félix Oliver y los primeros años del cine en el Uruguay, Universidad Católica del Uruguay, 2002.
(fr) Ángela Viglietti, « Le cinéma uruguayen et les mécanismes de développement à partir des années 1990 », Cinémas d’Amérique latine, no 26, , p. 180-191 (DOIhttps://doi.org/10.4000/cinelatino.5304)
(fr) Bref rappel historique (analyse de Manuel Martinez Carril, journaliste, critique de cinéma, directeur de la Cinémathèque de l'Uruguay, et Guillermo Zapiola, journaliste, critique de cinéma, responsable de la coordination à la Cinémathèque de l'Uruguay)