Cisery

Cisery
Cisery
Église Saint-Aignan.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Yonne
Arrondissement Avallon
Intercommunalité Communauté de communes du Serein
Statut Commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Paul Millot
2019-2020
Code postal 89420
Code commune 89109
Démographie
Population 52 hab. (2016 en évolution de −1,89 % par rapport à 2010)
Densité 11 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 30′ 42″ nord, 4° 03′ 43″ est
Altitude Min. 207 m
Max. 258 m
Superficie 4,7 km2
Élections
Départementales Chablis
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Guillon-Terre-Plaine
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Cisery
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Cisery

Cisery est une ancienne commune française, autrefois Cisery-les-Grands-Ormes, située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté. Le , elle devient commune déléguée de Guillon-Terre-Plaine.

Géographie

[modifier | modifier le code]

La commune est traversée par l'autoroute A6.

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]
Rose des vents Trévilly Guillon Rose des vents
N
O    Cisery    E
S
Saint-André-en-Terre-Plaine Savigny-en-Terre-Plaine

Sur Cisery se trouve un site archéologique du bronze final III[1],[N 1].

Les habitants furent affranchis par leurs seigneurs en 1543.

Par un arrêté préfectoral du , la commune se regroupe avec Guillon, Sceaux, Trévilly et Vignes pour former la commune nouvelle de Guillon-Terre-Plaine au [2].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1981 ? Jean Naulot    
mars 2001 en cours Paul Millot[3]    

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[4]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[5].

En 2016, la commune comptait 52 habitants[Note 1], en évolution de −1,89 % par rapport à 2010 (Yonne : −2,21 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
139155160172174167164156149
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
150160183156161167150147137
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
12211313810210010911510192
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
11010189707362626154
2014 2016 - - - - - - -
5252-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[7].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
  • Église Saint-Aignan

La première église remonte à 1776 (elle a remplacé l'église-prieuré Saint-Agnan de Varennes). C’était une simple chapelle, agrandie en 1853 par la construction d’un nouveau chœur et d’une sacristie. En 1933, la toiture fut restaurée.

La nef est plafonnée tandis que le chœur est couvert d’une voûte en berceau plein cintre terminée par un cul-de-four ; une voûte en berceau plein-cintre transversal couvre la sacristie. La toiture se compose d’un toit à longs pans sur la nef, à deux pans sur le chœur, et, sur le clocher-mur, d’un toit en pavillon couvert d’ardoise.

  • Croix en plein champ. Elle symbolise l'emplacement du prieuré-église-cimetière Saint-Agnan de Varennes. Le prieuré était déjà en ruine en 1666. L'église, menaçant de s'effondrer, a été vendue après la Révolution de 1789, pour les pierres. Le cimetière a reçu des sépultures jusqu'à la fin du premier tiers du XIXe siècle. Les érudits locaux ont cru y voir les restes d'un ancien village, mais contrairement à ce qu'ils avancent, l'étude des recherches de feux ne révèle, et ce en 1397 et en 1413, qu'un lieu dépendant de Cisery. Il faut donc plutôt considérer que seul un prieuré a existé à cet endroit (un peu comme celui de Vausse), ce qui est attesté par les pouillés.
  • Ancien château
Maison-forte de Cisery.
Il s'agit des vestiges de l'ancien château seigneurial de Cisery datant du XIVe siècle, transformé aujourd'hui en ferme.

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]
  • Lieu d'habitation de la famille Estiennot de la Serrée[8], dont un des membres répertorié, parfois et injustement, sous le nom de Claude Estiennot de la Serre (1639 - 1699), est un moine et érudit bénédictin, ami de Jean Mabillon.
  • Pierre Jolyot de Crébillon, frère du célèbre dramaturge Prosper Jolyot de Crébillon. Il avait épousé Marguerite De Morand veuve de Pierre-Charles Estiennot de la Serrée (frère de Claude), une publication est en cours de rédaction sur cette histoire, en attendant et pour l'histoire de Cisery[9]

Pour approfondir

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]
  • Liste des anciennes communes de l'Yonne

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. En 1979 les sites connus du bronze final III ne sont pas très nombreux dans le sud-est de l'Yonne. Ce sont : les Milosotes à Noyers ; le Gros Chêne à Cry ; le Coin à Argentenay ; le Petit Béru à Tonnerre ; les Roches à La Chapelle-Vaupelteigne ; grottes de Villiers-Tournols à Massangis ; Fontaine Sainte-Marguerite à Guillon ; Cisery ; les Fontaines Salées à Saint-Père-sous-Vézelay ; grotte au Larron à Voutenay-sur-Cure ; grotte de Nermont à Saint-Moré ; grottes et dépôt de fondeur (de métal) à Arcy ; et grotte de la Roche au Loup à Merry-sur-Yonne. Voir Poitout & Mordant 1979, p. 56.
Notes sur la population
  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Bernard Poitout et Claude Mordant, « Les incinérations du Bronze final des Milosiottes à Noyers (Yonne) », Bulletin de la Société préhistorique française, vol. 76, no 2,‎ , p. 55-62 (lire en ligne, consulté le ), p. 56.
  2. Patrice Latron, « Arrêté n°PREF/DCL/BCL/2018/2341 du 24-12-18 portant création de la commune nouvelle "Guillon-Terre-Plaine" », Recueil des actes administratifs spécial n°89-2018-122,‎ , p. 112-114 (lire en ligne [PDF])
  3. Conseil général de l’Yonne, Ma Commune, consulté le 16 décembre 2013.
  4. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  5. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  6. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  7. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
  8. Philippe Henrion, Nouvelles données sur les origines de Dom Claude Estiennot de la Serrée, collaborateur et ami de Mabillon, dans le Bulletin de la Société des Sciences Historiques et Naturelles de l'Yonne, t137, année 2005, pages 279-283. Erratum: page 282, lire "...parrain Dom Eustache destienot, procureur de l'abbaye Saint Bénigne à Dijon" a réactualiser et compléter par les dossiers "Estiennot de la Serrée" aux archives reconstituées du château de Vassy-sous-Pisy (89) .
  9. A. Van Der Elst, Mémoire Historique sur Cisery et son château féodal.