(en) Together against international crimes |
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Civitas Maxima est une ONG suisse fondée en 2012 dont la mission est de documenter les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité et de fournir une aide juridique aux victimes afin de les soutenir dans leur quête de justice. Son siège est situé à Genève.
L'organisation Civitas Maxima a été fondée le [1] par l'avocat suisse et défenseur des droits humains Alain Werner[2], à la suite de la guerres civiles au Liberia, afin de punir les crimes impunis et de soutenir les nombreuses victimes avec soutien juridique.
Le nom de l'association est tiré de l'expression latine « civitas maxima » qui signifie « citoyenneté universelle » et se réfère à « un appel à nous tous, citoyens du monde, à assurer la justice pour tous les crimes internationaux »[3].
Basé à Genève et à la Haye, Civitas Maxima collabore étroitement avec son organisation sœur au Liberia, à Monrovia, le Global Justice and Research Project, également fondé en 2012.
L'organisation soutient les victimes en menant des enquêtes et investigations dans les pays où les crimes ont été commis, puis en constituant et en déposant des dossiers (au civil et au pénal) auprès des juridictions compétentes et en représentant certaines victimes lors des procès.
L'organisation partage aussi son expertise à l’aide de son centre de connaissances et de formations (KTC) et en menant des programmes de sensibilisation.
Depuis sa création, Civitas Maxima a participé et fourni des éléments d’enquêtes dans différents procès.
En , Agnes Reeves Taylor, ex-femme de l'ancien président du Liberia Charles Taylor, est arrêtée à Londres[4]. Elle est inculpée de sept chefs d'accusation de torture et d'un chef d'accusation de conspiration. Les faits incriminés remontent à la période -, lors de la première guerre civile libérienne[4],[5]. Le 6 décembre 2019, la Cour pénale central de Londres a décidé de rejeter les accusations portées contre Agnes Reeves Taylor[5].
Alieu Kosiah est un ancien chef de guerre, membre du groupe armé Mouvement uni de libération pour la démocratie au Liberia (ULIMO), actif lors de la première guerre civile. Établi en Suisse depuis , il est placé en détention provisoire à la suite d'une plainte déposée par des victimes libériennes[6].
Après cinq ans d'enquête pénale, le Ministère public de la Confédération inculpe Alieu Kosiah pour crimes de guerre. Le procès, plusieurs fois repoussé en raison d'Ebola puis du Covid-19, se tient entre fin et début , au Tribunal pénal fédéral, à Bellinzone. En , le Tribunal pénal fédéral condamne Alieu Kosiah à vingt ans de prison pour des crimes de guerre commis au Liberia[7].
En , Gibril Massaquoi, ancien porte-parole du Front Révolutionnaire Uni de la Sierra Leone, est arrêté en Finlande. Il est accusé d'avoir commis des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité au cours de la seconde guerre civile libérienne. Le procès s'ouvre en en Finlande, avant de se déplacer à Monrovia puis à Freetown avant de retourner en Finlande[8],[9]. Civitas Maxima participe à la documentation des crimes retenus contre Gibril Massaquoi[10].