La plante est classée en 1814 par Frederick Traugott Pursh, et nommée Clarckia pulchella en l'honneur de Clark (par ailleurs, l'épithètepulchella signifie « jolie, charmante »). C'est la première espèce connue du genre, créé à cette occasion (et plus tard renommé Clarkia).
Clarkia pulchella est une plante herbacéevivace, haute de 10 à 50 cm. Son port est dressé, elle est ramifiée ou non, et couverte de poils courts.
Les feuilles alternent le long de la tige. Longues de 2 à 7 cm environ, elles sont lancéolées ou en forme de cuillère, et parfois finement dentelées.
Les fleurs, de couleur lavande à violet clair, ont quatre lobes fusionnés à la base. Chaque lobe est à son tour trilobé avec le lobe médian plus large que les deux autres[2],[3],[4].
Clarkia pulchella est connue pour l'utilisation de ses grains de pollen par le botanisteRobert Brown, qui a découvert en 1827 le mouvement spontané de ces particules (en suspension dans un liquide), appelé par la suite mouvement brownien. Brown a utilisé ces grains de pollen parce qu'ils contenaient des particules oblongues, de 6 à 8 µm de longueur. L'objectif de sa recherche était qu'il croyait pouvoir suivre leur progression durant la fertilisation.
Clarkia pulchella est également connue pour son utilisation par Newman et Pilson dans leur démonstration de la relation entre le changement génétique et la survie d'une population.
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Brown, R. 1828. A brief account of microscopical observations, made in the months of June, July, and August, 1827 on the particles contained in the pollen of plants; and on the general existence of active molecules in organic and inorganic bodies. Privately printed. Reprinted in Edin. New Phil. J. 1828, 5, 358-371.
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Pearle, P., Collett, B., Bart, K., Bilderback, D., Newman, D., and Samuels, S. (2010) What Brown saw and you can too. Am. J. Phys.78: 1278-1289. See also this site