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Claude Arnulphy, né en 1697 à Lyon et mort le à Aix-en-Provence, est un peintre français.
Claude Arnulphy naît à Lyon[1] en 1697. Il est fils de Charles Arnulphy, un peintre originaire du comté de Nice formé à Paris, en 1688, chez Florent Richard Delamare (1630-1718), et de Madeleine Prongey. Il passe son enfance à Lyon[3]. Après une formation de peintre chez son père, il part pour Rome où il travaille dans l'atelier de Benedetto Luti, qui a formé Jean-Baptiste van Loo[3].
Vers 1722, il s'installe à Aix-en-Provence, où s'accomplira toute sa carrière[3]. Son oncle paternel Claude Arnulphy, secrétaire du roi, lui ouvre de nombreuses portes[3]. C'est ainsi qu'il reçoit, en 1726, la commande de six portraits des comtes de Provence pour la salle du conseil de l'hôtel de ville, œuvres aujourd'hui détruites[3].
Claude Arnulphy épouse Marguerite Aubaye en . Ils auront dix enfants, dont sept garçons. Seul l'un d'eux, prénommé Joseph, atteindra l'âge adulte[3].
Portraitiste de la société aixoise[3], il exerce aussi les fonctions officielles d'auditeur des comptes, de syndic et de trésorier[3]. En 1763, il restaure les tableaux de l'hôtel de ville de Marseille. En plusieurs occasions, il réalise en cette ville des œuvres diverses[3].
En 1765, le duc de Villars crée à Aix par testament une école de dessin, dirigée par le peintre d'histoire Charles Marcel Aune[3]. Arnulphy devient son adjoint[3]. C’est là qu'il donne ses premières leçons à Pierre Peyron, qui y trouve sa vocation[4]. Lorsqu’en 1785 Aune part pour l'Amérique[3], Arnulphy prend la tête de l'école mais, fort âgé[5], il se choisit pour successeur un autre peintre aixois, Jean-Antoine Constantin[3]. Il décède à Aix en 1786 et est enterré au couvent des Récollets[6].