Réalisation | Serge de Poligny |
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Scénario |
Jacques Constant d'après le roman de Colette |
Musique | Paul Misraki |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | Les Films Regent |
Pays de production |
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Genre | Comédie |
Durée | 98 minutes |
Sortie | 1937 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Claudine à l'école est un film français réalisé par Serge de Poligny, sorti en 1937.
Il s'agit d'une adaptation très libre du roman éponyme de Colette, paru en 1900.
Claudine est une élève malicieuse et frondeuse, préparant son brevet dans une pension de jeunes filles dirigée avec rigueur par Mlle Sergent. Arrive à la pension une jeune institutrice timide que Claudine va prendre en affection et qu'elle va inviter à demeurer chez elle, au château.
Elle y fait la connaissance du père de Claudine, un naturaliste farfelu. Mais Mlle Sergent intervient rapidement pour faire cesser cette cohabitation. Une rivalité sentimentale apparaît entre Claudine et Mlle Sergent pour Aimée Lanthenay. Cette dernière sous des dehors gauches et timides se révèle bientôt une intrigante qui obtiendra le départ de Mlle Sergent.
C'est alors qu'un jeune médecin arrive au village, censé reprendre la clientèle, en réalité presque inexistante du Dr Lebarbu. Claudine est sensible à son charme et en tombe rapidement amoureuse.
Le film est si platement adapté du livre, qu'il n'a rien du charme sensuel et saphique de l'œuvre de Colette se présentant comme le journal intime d'une écolière de 15 ans :
Des personnages nouveaux sont introduits tels :
Des personnages sont transformés ou disparaissent tels :
Les lieux sont aussi transformés :
Enfin, les situations sont radicalement différentes. Ce qui fit le succès et le scandale du roman réside dans les relations saphiques platoniques ou non, entre, d'une part, la directrice de l'école et son adjointe Mlle Aimée Lanthenay et d'autre part Claudine et Luce. Dans le film Claudine devient banalement amoureuse du Dr Dubois.
Maurice Goudeket qui fut le dernier mari et un biographe de Colette écrit :"Le cinéma n'avait jusqu'alors prêté à l’œuvre de Colette qu'une attention distraite ; une "Vagabonde" avant 1930, une "Claudine à l'école" vers 1937, médiocres produits."[2].