Naissance | |
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Décès |
(à 74 ans) Paris |
Période d'activité |
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Nom de naissance |
Claude Jacquand |
Nationalité | |
Activité | |
Maître | |
Élève | |
Lieu de travail | |
Mouvement | |
Conjoint |
Marthe-Lydia de Forbin-La Barben (d) |
Distinction |
médaille de 2e classe au Salon de 1824 médaille de 1re classe au Salon de 1836 Légion d'honneur en 1839 |
Claudius Jacquand, nom d’artiste de Claude Jacquand, né le à Lyon[1] et mort le à Paris (8e arrondissement)[2], est un peintre français.
Issu d'un milieu artisanal (son père était peignier), Claudius Jacquand étudie la peinture à l'École des beaux-arts de Lyon auprès de Fleury Richard. Il se lie d'amitié avec ce dernier ainsi que Simon Saint-Jean et Auguste Flandrin. À la suite du décès de sa mère en 1836, il s'installe définitivement à Paris. Il y figure régulièrement jusqu'en 1875, et y obtient une médaille de 1re classe en 1836.
Il se spécialise dans les scènes d'Histoire, les scènes de genre et les sujets religieux, et réalisa également quelques portraits. Peintre prolifique, il est l'auteur de nombreux tableaux de facture très académique.
Claudius Jacquand bénéficie d'une reconnaissance officielle significative, marquée par de nombreuses commandes publiques, notamment pour le musée de l'Histoire de France du château de Versailles, et est fait chevalier de la Légion d'honneur le [3].
Il expose au Salon de Bruxelles de 1839 et obtient une médaille d'or pour Le jeune Gaston dit l'Ange de Foi, un tableau d'histoire[4]. Il lui est décerné la grande médaille d'or de l'exposition de la Haye en 1841.
Son père meurt à Lyon le en lui laissant en héritage plusieurs propriétés, ce qui accroît la fortune du peintre et lui permet de prétendre plus aisément à un mariage aristocratique.
Le , il épouse à Émeringes, Lydia de Forbin, veuve du vicomte Alexandre Paul de Pinelli, et fille d'Auguste de Forbin[5]. Il enseigne la peinture à son beau fils Auguste de Pinelli[6],[7].
Il devient maire d'Émeringes en . À cette époque, il vit au château d'Émeringes, et à Paris où il fait construire un hôtel particulier[5].
Lors du Salon de 1845, Jacquand est toutefois critiqué par Charles Baudelaire, qui le qualifie de peintre de « vingtième qualité »[8].
À la suite de la Révolution française de 1848, les revenus de Jacquand s’amenuisent : il est contraint de trouver un emploi pour s'assurer un revenu stable. Il tente d'obtenir la place de directeur au musée de Versailles, mais sa candidature est un échec.
Les Jacquand déménagent à Boulogne-sur-Mer en janvier 1852 et vendent leur propriété d'Émeringes afin de s'installer confortablement dans leur nouvelle demeure. Contraint de revenir à Paris en 1856, le couple connaît à nouveau de rudes problèmes financiers ; Lydia meurt le . Claudius Jacquand continue d'exposer régulièrement malgré un succès faiblissant, et meurt le . Ses obsèques ont lieu à l'église Saint-Philippe-du-Roule.
Il a eu pour élèves Albert Aublet et Paul Gallard-Lépinay.
Liste, non exhaustive, des tableaux de Claudius Jacquand :
Claudius Jacquand est :