Le village se situe sur une butte-témoin dominant le plateau du Vexin français, à 45 km au nord-ouest de Paris. Le hameau des Tavernes en contrebas du village, autrefois traversé par la route nationale 14 (actuelle D 14) est contourné par l'est depuis la mise à 2×2 voies de la section de La Villeneuve Saint-Martin (commune d'Ableiges) à Magny-en-Vexin en 2007.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 728 mm, avec 10,7 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Boissy-l'Aillerie à 16 km à vol d'oiseau[4], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 635,8 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Au , Cléry-en-Vexin est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8].
Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire regroupe 1 929 communes[10],[11].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[19].
En 2021, la commune comptait 459 habitants[Note 2], en évolution de +5,28 % par rapport à 2015 (Val-d'Oise : +3,39 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
De cet édifice de style gothique, provient l'ensemble très homogène du chœur au chevet plat, du transept et du clocher en bâtière. Portant tous les trois sur une travée et terminés par une façade avec pignon identique, les deux croisillons du transept et le chœur flanquent le clocher qui s'élève au-dessus de la croisée du transept. Son unique étage d'une hauteur importante est percé sur chaque face de deux grandes ouvertures en tiers-point, flanquées par des colonnettes à chapiteaux et entourées d'un tore, et s'inscrivant dans des archivoltes selon les mêmes dispositions.
L'ensemble formé par la nef aveugle et ses deux bas-côtés, portant chacun sur trois travées sous une toiture commune, présente également une belle homogénéité. Il a été amorcé au début du XVIe siècle et est conçu dans le style gothique flamboyant, avec toutefois quelques finitions dans le style de la Renaissance au sud. En effet, alors que les contreforts du bas-côté nord sont couronnés chacun par deux pinacles superposés, décorés de crochets, les contreforts côté nord sont couronnés respectivement par un pot à feu et par des ailerons. La façade occidentale est subdivisée en trois parties par les deux hauts contreforts cantonnant le portail. Ils sont de même inspiration que ceux du bas-côté nord, et ornés en plus par un décor flamboyant à mi-hauteur. Le portail consiste en deux portes rectangulaires de part et d'autre d'un pilier central, qui, à l'instar des piédroits, comportent une niche à statue au dais finement ciselé. Seule la niche centrale abrite une statue, en l'occurrence une Vierge à l'Enfant. Le tympan ajouré possède comme remplage un complexe réseau flamboyant. Le pinacle au sommet de la verrière est cassé. À gauche du portail, se trouve une baie ogivale bouchée ; à droite, une courte tourelle d'escalier ronde permet l'accès aux combles[22],[23].
Lavoir couvert, rue du Calvaire : le bassin aujourd'hui à sec est abrité dans un bâtiment en moellons, fermé de trois côtés et ouvert côté rue. L'espace autour du bassin est pavé.
Vieux puits publics, rue du Château / rue de l'Église et rue de la Fontaine-d'Ascot / ruelle des Écoles : ces puits, aujourd'hui restaurés, jouaient un rôle important dans un village dépourvu de cours d'eau.
Château d'eau : son allure particulière est due à un revêtement en bois destiné à camoufler des antennes de téléphonie mobile particulièrement disgracieuses. Cet aménagement a été réalisé en 2004.
Château du Bâtiment : ce petit manoir, aujourd'hui logis d'une ferme, est l'ancienne demeure de la famille de Poissy-Cléy. Seule la tour d'escalier ronde du XVIe siècle avec son toit en poivrière semble justifier l'appellation de château. Il est entré dans l'histoire du fait que la dernière héritière, Marguerite-Suzanne de Pinthereau de Boislisle, épouse le prince Georges Rákóczi en 1740 : en effet, ce dernier est le fils de François II Rákóczi, prince de Transylvanie et héros national hongrois[23].
Calvaire des Tavernes, Grande-Rue des Tavernes, au hameau du même nom.
Colombier de la ferme du Tillay, au hameau du même nom : de forme carrée et à un étage, il possède de très gros chaînages d'angle. Le colombier daterait du XVIIe siècle, alors que l'un des bâtiments de la ferme porte la date de 1747[23].
Collectif d’historiens, Le Patrimoine des Communes du Val-d'Oise - tome 2, Paris, Éditions Flohic, , 1054 p. (ISBN2-84234-056-6), « Cléry-en-Vexin », p. 988–989
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Maxime Laffiac, « Val-d'Oise. Les trente ans de mandat du maire de Cléry-en-Vexin célébrés en grande pompe ! : Les trente ans de mandat de Jacques Beaugrand, maire de Cléry-en-Vexin (Val-d'Oise), ont été fêtés dignement vendredi 30 août », La Gazette du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le )« Entré au conseil municipal en 1983, il a 35 ans de vie municipale à son actif, ayant effectué un mandat en tant que conseiller municipal avant d’être maire ».
↑Bernhard Duhamel, Guide des églises du Vexin français : Cléry-en-Vexin, Paris, Éditions du Valhermeil, , 344 p. (ISBN2-905684-23-2), p. 98-100.
↑ ab et cJacques Sirat et Stéphane Gasser, « Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Cléry-en-Vexin », Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions, vol. II, , p. 988-989 (ISBN2-84234-056-6).