Cléré-sur-Layon

Cléré-sur-Layon
Cléré-sur-Layon
L'église Saint-Hilaire.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Maine-et-Loire
Arrondissement Cholet
Intercommunalité Agglomération du Choletais
Maire
Mandat
Serge Lefêvre
2020-2026
Code postal 49560
Code commune 49102
Démographie
Gentilé Cléréens
Population
municipale
343 hab. (2021 en évolution de −0,29 % par rapport à 2015)
Densité 16 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 05′ 37″ nord, 0° 25′ 11″ ouest
Altitude 99 m
Min. 67 m
Max. 116 m
Superficie 21,74 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Cholet-2
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Cléré-sur-Layon
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Cléré-sur-Layon
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Cléré-sur-Layon

Cléré-sur-Layon est une commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire.

Son territoire est traversé par la rivière le Layon, affluent en rive gauche de la Loire.

Géographie

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Localisation

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Commune angevine située dans les Mauges, ce territoire rural de l’ouest de la France se trouve à quelques kilomètres au sud-est de Vihiers, en Maine-et-Loire à la limite des Deux-Sèvres[1]. Son territoire est essentiellement rural. Pays de bocage, le Vihiersois se situe dans un triangle entre Angers, Cholet et Saumur.

Communes limitrophes

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Les communes les plus proches sont Passavant-sur-Layon (3 km), Les Cerqueux-sous-Passavant (4 km), Genneton (4 km), Nueil-sur-Layon (5 km), Cersay (7 km), Ulcot (8 km), Trémont (8 km), Saint-Maurice-la-Fougereuse (9 km), Tancoigné (9 km) et Bouillé-Saint-Paul (9 km)[2].

Géologie et relief

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À quelques kilomètres au nord et à l'est du Vihiersois se trouve la vallée du Layon, qui marque la transition entre les Mauges et le Saumurois[3]. Le sud de l'Anjou comporte à l'est des terrains secondaires et tertiaires (Saumurois) et à l'ouest des terrains primaires (Mauges). Dans ces derniers, on trouve un pays de bocage sur des terrains de schistes et de granites[4].

Cléré-sur-Layon se situe sur les unités paysagères du Couloir du Layon et du Plateau des Mauges[5].

L'altitude de la commune varie de 67 à 116 mètres[6], pour une altitude moyenne de 99 mètres. Son territoire s'étend sur près de 22 km2 (2 174 hectares)[7].

Hydrographie

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La commune est traversée par la rivière le Layon. Cette rivière est le confluent de deux ruisseaux qui se retrouvent sur la ferme du Mureau. L'un est la Gaubretière et arrive de Saint-Paul-du-Bois, l'autre arrive de l'étang de Beaurepaire. Ces deux ruisseaux se rejoignent sur la ferme du Mureau, juste après le petit pont, situé sur le chemin communal qui mène à la Chapelle de Saint-Francaire. Le Layon prend donc son nom, ici précisément.

On trouve également sur la commune l'étang de Beaurepaire ; étang artificiel peu profond, possédant de larges ceintures de végétation. Il possède une grande richesse de groupement d'espèces annuelles liées aux plages sablo-vaseuses. Ce site est inscrit en zone naturelle d'intérêt écologique, floristique et faunistique (ZNIEFF)[8].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[10].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 694 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 6 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bouille-loretz », sur la commune de Loretz-d'Argenton à 13 km à vol d'oiseau[11], est de 12,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 606,9 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Au , Cléré-sur-Layon est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[15]. Elle est située hors unité urbaine[16] et hors attraction des villes[17],[18].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (94,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (44,3 %), prairies (24,4 %), terres arables (14,8 %), cultures permanentes (9,1 %), mines, décharges et chantiers (3,2 %), forêts (2,3 %), eaux continentales[Note 1] (1,7 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie et héraldique

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Formes anciennes du nom : Clareia en 1096, Clare et Clayre à la fin du XIIIe siècle, Rector de Claire en 1383, Clere en 1478, Clereyum en 1531, Cléré en 1782[20], Cléré en 1793, pour devenir en 1928 Cléré-sur-Layon[21],[22].

L'origine du nom viendrait soit du nom d'homme latin Clarius, soit du dérivé du latin clarus (clair, clairière)[22].

À noter qu'il existe d'autres communes ayant dans leur nom « Cléré », comme Cléré-les-Pins (Indre-et-Loire) et Cléré-du-Bois (Indre).

Nom des habitants (gentilé) : les Cléréens[23].

Héraldique

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Blason à dessiner Blason
Taillé ondé haussé à dextre et abaissé à senestre: au 1er de sinople à deux épis de blé tigés, feuillés et empoignés d'or au canton dextre du chef, et à la grappe de raisin de gueules tigée et feuillée du champ au canton senestre du chef, au 2e parti au I d'or au rencontre de vache du champ au trait de sable, au II d'or à la carrière du champ, symbolisée par ses terrils et son convoyeur, au trait de sable mouvant des flancs et de la pointe; à la cotice ondée en barre d'azur brochant sur la partition; sur le tout d'argent à la fontaine de gueules jaillissant d'azur et au chef d'azur chargé d'une mitre d'argent parée d'or[24].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Préhistoire et Antiquité

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Des traces préhistoriques ont été trouvées sur le territoire de la commune : quatre haches en diorite de l'époque de la pierre polie[25], comme aux Cerqueux-sous-Passavant. Autre trace de la préhistoire, à quelques kilomètres, à Tancoigné, a été découvert un squelette du néolithique[26].

Légende de saint Francaire

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Selon la tradition local, le territoire de Cléré aurait vu la naissance de saint Francaire, supposé être le père de saint Hilaire de Poitiers. Aucun acte ou témoignage autre que local ne permet d'attester de son l'historicité. Il était, selon la tradition, seigneur du Mureau au IVe siècle. Selon X. Barbier de Montault de la Commission archéologique de Maine-et-Loire, dans le Répertoire archéologique de l'Anjou paru au milieu du XIXe siècle :

« Le Mureau est situé sur la commune de Cléré-sur-Layon à 3 km du bourg. Il se divise en deux parties, le Bas Mureau et le Haut Mureau. C'est dans la partie du Bas Mureau que l'on voit une motte, dans le prolongement du coteau qui avance en pointe dans la vallée près de la rivière. Là dit la tradition, était le château (demeure confortable à l'époque) de saint Francaire. Saint Francaire était noble et riche, il possédait des terres, des troupeaux et des hommes, faisait largement l'aumône, avait une habitation distincte de celles de ses colons et serviteurs, vaquait à la fois aux travaux de l'esprit et à ceux de l'agriculture, en un mot, occupait seul le pays avec les siens dans une étendue de territoire qu'il serait difficile maintenant de déterminer.

Les écrits rapportent que saint Francaire a mené une vie sainte. Le Mureau est un site privilégié, vallonné, à quelque 300 m de la seigneurie, supposée, de saint Francaire, sur le flanc du coteau, est une fontaine miraculeuse dont la source est intarissable même dans les plus grandes sécheresses. On l'appelle la fontaine de Saint-Francaire. C'est là dit la tradition, le lieu que le saint affectionnait particulièrement, et où il venait chaque jour faire à Dieu sa prière, et méditer les grands mystères chrétiens[27]. »

Au Moyen Âge, le seigneur de la paroisse est le seigneur de Passavant. Plus tard, la paroisse dépend du diocèse de Poitiers et de l'élection de Montreuil-Bellay (XVIIIe siècle)[25].

Ancien Régime

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À la veille de la Révolution française, une partie du Vihiersois dépend de la sénéchaussée d'Angers (La Salle-de-Vihiers, Vihiers, Coron) et une autre de la sénéchaussée de Saumur (Tigné, Cernusson, Les Cerqueux, Saint-Paul-du-Bois, La Plaine)[28].

Époque contemporaine

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À la réorganisation administrative qui suit la Révolution, Cléré est rattaché au canton de Nueil et au district de Vihiers, puis en 1800 au canton de Vihiers et à l'arrondissement de Saumur[21].

Comme dans le reste de la région, à la fin du XVIIIe siècle se déroule la guerre de Vendée, qui marquera de son empreinte la région.

À la fin du XIXe siècle la ligne de chemin de fer du Petit Anjou est construite. Ouverte en 1896 la ligne Cholet-Saumur passait par Saint-Hilaire, Vihiers, Les Cerqueux, Cléré, Passavant et Nueil[29].

Pendant la Première Guerre mondiale, 17 habitants perdent la vie. Lors de la Seconde Guerre mondiale, un habitant est tué[30].

Politique et administration

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Administration municipale

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La commune est créée à la Révolution (Cléré puis Cléré-sur-Layon)[21]. Le conseil municipal est composé de 11 élus[31].

Liste des maires successifs[32]
Période Identité Étiquette Qualité
an V   Gaultier   agent municipal
1798   Pierre Gaudicheau   agent municipal
1800   Pierre Drouineau    
1816   G.-L.-M. Brunet de Brossay    
1821   Alexandre-Louis Brunet de Brossay    
1828   Charles Avril de Pignerolles    
1830   Paul Pottier    
1832   Pierre Drouineau    
1840   Godicheau    
1843   Marie Mousset    
1855   Louis Chicoteau    
1864   Jacques Humeau    
1912   Jean Bégault    
1929   Louis Humeau    
1935   Alexis Defois    
1945   Louis Humeau    
1959   Louis Morin    
juin 1995 2001 Jean Girard[33]   agriculteur retraité
mars 2001 mai 2020 Laurence Beaufils[34],[35]   professeure des écoles
mai 2020 En cours
(au 30 mai 2020)
Serge Lefêvre[36]    
Les données manquantes sont à compléter.

Intercommunalité

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Depuis le , la commune est membre de l'Agglomération du Choletais après la fusion avec la communauté de communes du Vihiersois-Haut-Layon. Elle est précédemment intégrée à cette dernière, qui regroupe alors douze communes dont Passavant-sur-Layon et Les Cerqueux-sous-Passavant[37]. Disparue en 2016, cette structure intercommunale était un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) qui avait pour vocation de réunir les moyens de plusieurs communes, notamment dans le domaine du tourisme.

Autres circonscriptions

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Jusqu'en 2014, la commune fait partie du canton de Vihiers et de l'arrondissement de Saumur[38]. Le canton de Vihiers compte alors dix-sept communes. C'est l'un des quarante et un cantons que compte le département ; circonscriptions électorales servant à l'élection des conseillers généraux, membres du conseil général du département. Dans le cadre de la réforme territoriale, un nouveau découpage territorial pour le département de Maine-et-Loire est défini par le décret du . Le canton de Vihiers disparait et la commune est rattachée au canton de Cholet-2, avec une entrée en vigueur au renouvellement des assemblées départementales de 2015[39].

La commune se trouve sur la quatrième circonscription de Maine-et-Loire, composée de six cantons dont Vihiers et Montreuil-Bellay.

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[41].

En 2021, la commune comptait 343 habitants[Note 2], en évolution de −0,29 % par rapport à 2015 (Maine-et-Loire : +1,8 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
550427481437570605594588406
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
640629633623615578597604502
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
448489498459474470467484467
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
481494441438408351333328348
2018 2021 - - - - - - -
340343-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[7] puis Insee à partir de 2006[42].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 33,8 % la même année, alors qu'il est de 25,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 165 hommes pour 175 femmes, soit un taux de 51,47 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,37 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[43]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,8 
90 ou +
0,6 
9,7 
75-89 ans
16,0 
18,2 
60-74 ans
21,1 
19,4 
45-59 ans
14,9 
14,5 
30-44 ans
17,7 
14,5 
15-29 ans
8,0 
21,8 
0-14 ans
21,7 
Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2021 en pourcentage[44]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ou +
2,1 
75-89 ans
9,5 
16,2 
60-74 ans
16,9 
19,4 
45-59 ans
18,7 
18,2 
30-44 ans
17,5 
18,8 
15-29 ans
17,6 
19,5 
0-14 ans
17,6 

Services publics présents sur la commune de Cléré-sur-Layon : mairie, école maternelle et primaire, bibliothèque. Les autres services publics se trouvent à Vihiers, ainsi que les structures sociales (ADMR du Vihiersois…) et culturelles (école de musique intercommunale…).

On y trouve également quelques commerces : dépôt de pain, supérette et café.

La plupart des structures de santé se situent également à Vihiers, tel l'hôpital local[45] ou le centre de secours.

Le ramassage des déchets est géré par le syndicat mixte intercommunal pour le traitement des ordures ménagères et des déchets, le Smitom du Sud Saumurois, qui se trouve à Doué-la-Fontaine[46].

L'office du tourisme est situé à Vihiers[47].

Tissu économique

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Commune principalement agricole, en 2008, sur les 39 établissements présents sur la commune, 69 % relèvent du secteur de l'agriculture[48]. Deux ans plus tard, en 2010, sur 44 établissements présents sur la commune, 61 % relèvent du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur l'ensemble du département), 7 % du secteur de l'industrie, 5 % du secteur de la construction, 18 % de celui du commerce et des services et 9 % du secteur de l'administration et de la santé[49].

Sur 39 établissements présents sur la commune à fin 2014, 46 % relèvent du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 11 % sur le département), 3 % du secteur de l'industrie, 7 % du secteur de la construction, 36 % de celui du commerce et des services et 8 % du secteur de l'administration et de la santé[50].

Agriculture

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La commune se situe dans la zone d'appellation viticole des Coteaux-du-layon (AOC).

Liste des appellations présentes sur le territoire[51] :

  • IGP Agneau du Poitou-Charentes, IGP Bœuf du Maine, AOC AOP Maine-Anjou, IGP Volailles de Cholet, IGP Volailles d’Ancenis,
  • IGP Brioche vendéenne, AOC AOP Beurre Charentes-Poitou, AOC AOP Beurre des Charentes, AOC AOP Beurre des Deux-Sèvres,
  • AOC AOP Anjou blanc, AOC AOP Anjou gamay, AOC AOP Anjou gamay nouveau ou primeur, AOC AOP Anjou mousseux blanc, AOC AOP Anjou mousseux rosé, AOC AOP Anjou rouge, AOC AOP Anjou Villages, AOC AOP Cabernet d'Anjou, AOC AOP Cabernet d'Anjou nouveau ou primeur, AOC AOP Coteaux du Layon, AOC AOP Coteaux du Layon Sélection de grains nobles, AOC AOP Crémant de Loire blanc, AOC AOP Crémant de Loire rosé, IGP Maine-et-Loire blanc, IGP Maine-et-Loire rosé, IGP Maine-et-Loire rouge, AOC AOP Rosé d'Anjou, AOC AOP Rosé d'Anjou nouveau ou primeur, AOC AOP Rosé de Loire, AOC AOP Saumur mousseux blanc, AOC AOP Saumur mousseux rosé.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Bien que l'on ne trouve pas sur la commune de Cléré-sur-Layon de bâtiments inscrits Monuments historiques, plusieurs figurent à l'Inventaire général[52] :

  • Chapelle Saint-Francaire du XIXe siècle, saint honoré dans la région et dont les reliques sont conservées dans l'église de Cléré. Saint Francaire vécut au IVe siècle et fut le père de saint Hilaire, évêque de Poitiers[25] ;
  • Château de Beaurepaire, des XVIe et XIXe siècles ;
  • Château Les Landes, des XIVe, XVIIIe et XIXe siècles ;
  • Église paroissiale Saint-Hilaire, des XIe et XIXe siècles ;
  • Plusieurs fermes et maisons des XVIe, XVIIIe et XIXe siècles ;
  • Lavoir de Beaurepaire, du XIXe siècle ;
  • Château de Brossay, des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles[53] ;
  • Manoir la Haute-Coudraie, des XVIIIe et XIXe siècles ;
  • Manoir Maumusson, des XVe et XVIe siècles ;
  • Ancien prieuré Saint-Pierre des XIIe et XIXe siècles, dépendant de l'abbaye de Charroux (Vienne) ;
  • Le Mureau, ancienne seigneurie de Saint-Francaire ; le nouveau corps de ferme bâti sur la partie du Haut-Mureau a été construit en trois étapes : 1787, 1788 et 1789.

Personnalités liées à la commune

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Pour approfondir

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Bibliographie

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  • Célestin Port (édition révisée par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : A-C, t. 1, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (1re éd. 1874) (BNF 33141105), p. 774-776.
  • Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire, t. 1 (A-C), Angers, P. Lachèse, Belleuvre & Dolbeau, , 1re éd., p. 719-720.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. IGN et BRGM, Géoportail Cléré-sur-Layon (49), consulté le 3 juillet 2011.
  2. Lionel Delvarre, « Distances orthodromiques à partir de Cléré-sur-Layon (49) », sur Lion1906 (version du sur Internet Archive), consulté le 26 juin 2012 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).
  3. Département de Maine-et-Loire - DIREN Pays de la Loire - DDE Maine-et-Loire, Atlas des paysages de Maine-et-Loire, Angers, Le Polygraphe Éditeur, , 205 p. (ISBN 2-909051-22-6), p. 146.
  4. Louis Poirier, « Essai sur la morphologie de l'Anjou méridional (Mauges et Saumurois) », Annales de Géographie, t. 44, no 251,‎ , p. 474 (lire en ligne).
  5. Atlas des paysages de Maine-et-Loire (op. cit.) — Données consultables sur WikiAnjou.
  6. IGN, Répertoire Géographique des Communes (RGC 2010), consulté le 2 février 2012 — Données consultables sur WikiAnjou.
  7. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  8. DREAL Pays de la Loire, Données environnementales, Zonages recensés sur la commune de Cléré-sur-Layon, consultés le 16 septembre 2011.
  9. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
  10. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  11. « Orthodromie entre Cléré-sur-Layon et Loretz-d'Argenton », sur fr.distance.to (consulté le ).
  12. « Station Météo-France « Bouille-loretz », sur la commune de Loretz-d'Argenton - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  13. « Station Météo-France « Bouille-loretz », sur la commune de Loretz-d'Argenton - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  14. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  15. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  16. Insee, « Métadonnées de la commune de Cléré-sur-Layon »..
  17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  20. Célestin Port 1874, p. 719-720 — selon ses travaux faits au XIXe siècle sur les archives anciennes.
  21. a b et c École des hautes études en sciences sociales (EHESS), Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Cléré-sur-Layon, consultée le 16 septembre 2011 — Nom de la municipalité en 1793 (an II), selon le recensement réalisé sur l'ensemble du territoire français de l'époque, et en 1801, selon les « Arrêtés de réduction des justices de paix » (actes publiés au Bulletin des lois) constituant la première nomenclature officielle des circonscriptions administratives de la France contemporaine.
  22. a et b Pierre-Louis Augereau, Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire, Le Coudray-Macouard, Cheminements, 2004-2005 (ISBN 978-2-84478-338-7, BNF 39295447), p. 66.
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