Coizard-Joches | |
L'église Saint-André de Coizard. | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Épernay |
Intercommunalité | Communauté de communes des Paysages de la Champagne |
Maire Mandat |
Gérard Guyard 2020-2026 |
Code postal | 51270 |
Code commune | 51157 |
Démographie | |
Gentilé | Coizardins, Coizardines |
Population municipale |
85 hab. (2021 ) |
Densité | 7,9 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 49′ 44″ nord, 3° 52′ 00″ est |
Altitude | Min. 138 m Max. 231 m |
Superficie | 10,78 km2 |
Type | Commune rurale à habitat très dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Dormans-Paysages de Champagne |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
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Coizard-Joches est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.
Le sud de la commune accueille les marais de Saint-Gond, autour du Petit Morin. La rivière, avec le ruisseau le Moulin, sert de délimitation avec les communes de Broussy-le-Grand et Vert-Toulon. Le ruisseau de Cubersant traverse le centre de la commune. À l'est on trouve le village de Coizard, et à l'ouest celui de Joches. Les deux villages sont reliés par la route départementale 45. Au nord-est, des vignes du vignoble de Champagne occupent le versant du point culminant de la commune[1].
La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le Petit Morin, le Moulin, la Petite Fontaine, le canal 01 de la Dépêche, le canal 01 de l'Aire du Chat, le canal 02 de la Pointe et le ruisseau de Cubersault[2],[Carte 1].
Le Petit Morin, d'une longueur de 86 km, prend sa source dans la commune de Val-des-Marais et se jette dans la Marne à La Ferté-sous-Jouarre, après avoir traversé 29 communes[3].
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Petit et Grand Morin ». Ce document de planification concerne le territoire des bassins versants du Petit Morin (630 km2) et du Grand Morin (1 185 km2) et se répartit sur trois départements (la Marne, l'Aisne et la Seine-et-Marne). Il a été approuvé le 21 octobre 2016. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le Syndicat mixte d'aménagement et de gestion des eaux (SMAGE) - EPAGE[4].
La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 741 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chouilly », sur la commune de Chouilly à 24 km à vol d'oiseau[7], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 668,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −12,3 °C, atteinte le [Note 2],[8],[9].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Au , Coizard-Joches est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13] et hors attraction des villes[14],[15].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (66,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (61,9 %), zones humides intérieures (18,9 %), forêts (8 %), prairies (5,7 %), cultures permanentes (3 %), zones urbanisées (2,3 %), zones agricoles hétérogènes (0,3 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Coizard est, un ancien village de la commune, attesté sous les formes Coherardus (1131) ; Curia Herardi (vers 1150) ; Coheirart (1164) ; Choairardus (1175) ; Coerart (1197) ; Coherart (1202) ; Courrart (1366) ; Coirart (1375) ; Coyzard (1405) ; Courard (1508) ; Coerrard (1526) ; Corrard, Corard (1537) ; Coirard (1542) ; Coyrard (1571) ; Coyezartz (1603) ; Couerard, Couerat, Coisart (1605) ; Coissart (1633) ; Coizar (1652) ; Croizard (1673) ; Coisarts (vers 1700) ; Coizard (1770) ; Coizart (1860)[17].
Joches est, un ancien village de la commune, attesté sous les formes Joche (1131) ; Joiches (1151) ; Jochæ (1178) ; Joches (1223) ; Josse (1556) ; Jochez (1756)[18].
Par décret du 22/06/1847, Coizard absorbe la commune de Joches et prend le nom de Coizard-Joches.
En 1847, la commune de Coizard absorbe celle de Joches[19].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[23].
En 2021, la commune comptait 85 habitants[Note 3], en évolution de +11,84 % par rapport à 2015 (Marne : −1,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Depuis 2009, la commune accueille un stand de ball-trap, dénommé SCCFC (Shooting Club Champagne François-Charlot). Le stand a organisé à Coizard-Joches le deuxième grand prix de France de skeet olympique (discipline de tirs aux plateaux) en septembre 2010, où 14 nations étaient présentes.
La nécropole de Coizard-Joches compte 37 hypogées, monuments funéraires creusés dans la craie, à flanc de coteaux, dont deux sont encore aujourd'hui accessibles. Jusqu'au environ de 2000 av. J.-C., les habitants de la région y déposaient leurs morts et les confiaient à la garde de déesses dont on retrouve trace sur les parois de l'un des hypogées. L'ensemble est classé monument historique le 14 mai 1926[25] et se situe au lieu-dit le Razet[26].
La commune compte deux églises. L'église Saint-André de Coizard[27] remonte au XIIe siècle. Elle classée monument historique depuis le 10 juillet 1916[28]. Elle est l'une des rares églises marnaises étant restées entièrement romanes[29]. L'église Saint-Armand de Joches date également du XIIe siècle. Elle a été en partie rénovée en 1752[30].