Collin Peterson | |
Fonctions | |
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Représentant des États-Unis | |
– (30 ans) |
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Élection | 6 novembre 1990 |
Réélection | 3 novembre 1992 8 novembre 1994 5 novembre 1996 3 novembre 1998 7 novembre 2000 5 novembre 2002 2 novembre 2004 7 novembre 2006 4 novembre 2008 2 novembre 2010 6 novembre 2012 4 novembre 2014 8 novembre 2016 6 novembre 2018 |
Circonscription | 7e district du Minnesota |
Législature | 102e, 103e, 104e, 105e, 106e, 107e, 108e, 109e, 110e, 111e, 112e, 113e, 114e, 115e et 116e |
Prédécesseur | Arlan Stangeland |
Successeur | Michelle Fischbach |
Biographie | |
Nom de naissance | Collin Clark Peterson |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Fargo (Dakota du Nord, États-Unis) |
Nationalité | Américaine |
Parti politique | Parti démocrate (DFL) |
Diplômé de | Université d'État du Minnesota (Moorhead) |
Religion | Luthéranisme |
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Collin Peterson, né le à Fargo (Dakota du Nord), est un homme politique américain. Membre du Parti démocrate, il est élu du Minnesota à la Chambre des représentants des États-Unis de 1991 à 2021.
Collin Peterson est né à Fargo, dans le Dakota du Nord. Il étudie à l'université d'État du Minnesota à Moorhead, qui se situe en face de Fargo dans le Minnesota. De 1963 à 1969, il fait partie de l'Army National Guard. Il devient ensuite comptable public[1].
Il est élu au Sénat du Minnesota de 1977 à 1986[1].
Il tente à plusieurs reprises de se faire élire à la Chambre des représentants des États-Unis dans le 7e district du Minnesota, qui comprend le nord-ouest de l'État. En 1984, il est largement battu par le républicain sortant Arlan Stangeland (en) (43 % contre 57 %). Deux ans plus tard, Peterson s'incline de justesse, perdant l'élection de seulement 121 voix[2]. Il est à nouveau candidat en 1988, mais il perd les primaires démocrates[1].
En 1990, il est élu représentant avec 53,5 % des voix face à Stangeland[2]. Ce dernier était impliqué dans un scandale en raison de centaines d'appels passés à une femme lobbyiste[3]. En 1992 et 1994, Peterson est réélu de justesse face à Bernie Omann (50,4 % en 1992 et 51,2 % en 1994). De 1996 à 2008, Peterson est largement réélu avec des scores compris entre 65 et 73 % des suffrages exprimés. Lors de la vague républicaine de 2010, il est réélu avec 55,2 % des voix[2].
Le 7e district est redécoupé en 2012, il occupe désormais tout l'ouest du Minnesota de la frontière canadienne à l'Iowa et tend légèrement vers les républicains[4]. Peterson est réélu avec 60,4 % des voix en 2012[2] quand Mitt Romney remporte le district avec 53 % des voix[5]. Lors des élections de 2014, il est l'une des principales cibles des républicains au niveau national, qui dépensent plusieurs millions de dollars pour le battre[5],[6]. Il remporte cependant l'élection avec 54,2 % des suffrages[2]. Ces attaques républicaines le motivent à se représenter en 2016[7], d'autant plus qu'il est considéré comme le seul démocrate à pouvoir conserver le district[6]. Il est réélu face au républicain Dave Hughes avec 5,1 points d'avance en 2016 et 4,3 points en 2018[8]. Il est alors le démocrate représentant la circonscription la plus favorable à Donald Trump du pays[8] ; le district a en effet donné 31 points d'avance à Trump en 2016[9].
Collin Peterson est l'un des cofondateurs de la Blue Dog Coalition[10]. Il est considéré comme l'un des démocrates les plus conservateurs de la Chambre des représentants[8],[10]. Il est ainsi opposé à l'avortement, à la recherche sur les cellules souches embryonnaires, au mariage entre personnes du même sexe, au contrôle des armes à feu et soutient la peine de mort[10]. Il vote contre le Patient Protection and Affordable Care Act (ou Obamacare)[5].
Élu d'un district rural, premier producteur de betterave sucrière du pays, il est réputé pour défendre les intérêts du monde agricole[11]. Il est notamment président de la commission de l'agriculture de la Chambre des représentants de à 2007 à 2011 et à partir de 2019, lorsque les démocrates dominent la Chambre[1]. Il joue également un rôle central dans l'écriture et l'adoption de la loi agricole (Farm Bill) en 2014[12].
Malgré ses positions conservatrices, il annonce soutenir Bernie Sanders à la convention démocrate de 2016 puisque celui-ci a remporté son district avec 63 % des voix lors des primaires démocrates[10].
Lors du vote de destitution de Donald Trump, le 18 décembre 2019, il est l'un des deux représentants démocrates à pas voter contre la mise en accusation[13].