La commune de Collonge-Bellerive s'étend sur 6,12 km2[2]. 58,4 % de cette superficie correspond à des surfaces d'habitat ou d'infrastructure, 37,0 % à des surfaces agricoles, 4,1 % à des surfaces boisées et 0,5 % à des surfaces improductives.
Sur la superficie totale, les surfaces d'infrastructures comportent 1,3 % de bâtiments industriels, 45,9 % de logements et 2,8 % de parcs ou terrains de sports alors que les surfaces agricoles contiennent 21,4 % de cultures, 13,7 % de vignes et 2,0 % de pâturages. Les surfaces boisées sont composées de 2,5 % de forêts denses et de 1,6 % de vergers. Les lacs contiennent toute l'eau de la municipalité.
La commune se trouve sur la rive gauche du Léman et comprend les localités ou sous-sections de Collonge, Bellerive, Vésenaz, La Capite, La Pallanterie, La Gabiule, La Californie, La Combe et Saint-Maurice. Elle est limitrophe de Corsier, Meinier, Choulex, Vandœuvres et Cologny.
Si l'on peut affirmer que l'église de Collonge existe au moins depuis 1153, la paroisse, quant à elle, est certainement plus ancienne. Jusqu'à la Réforme protestante, elle dépendait du prieuré de Saint-Jean-hors-les-murs.
Le fief de Bellerive a brièvement appartenu à la famille de Reynold, famille de Gardes suisses[3].
Vers la fin de la guerre d'indépendance de Genève, le territoire de Collonge-Bellerive posa de nouveaux problèmes politiques à sa voisine, dus à la présence des Bernois qui entendaient y maintenir leur souveraineté. Collonge-Bellerive revint à la Savoie pour finalement être cédée à Genève par le traité de Turin du 16 mars 1816.
Le bureau est composé d'au moins trois membres (président, vice-président et secrétaire), dont au moins un membre de chaque groupe représenté au Conseil municipal[13].
Les groupes d'au moins trois membres sont représentés de manière aussi proportionnelle que possible au sein des commissions[14].
La dernière élection en date a lieu le . En raison de l'augmentation de la population domiciliée dans la commune, deux sièges supplémentaires sont à pourvoir par rapport à la législature précédente[15].
Le PLR (- 8,31 %) et, dans une moindre mesure le PDC renommé Le Centre après les élections (- 1,49 %), enregistrent un recul du pourcentage de suffrages obtenus mais maintiennent leur nombre de sièges (13 et 6 respectivement). L'élection voit l'accession des Vert'libéraux (11,26 %) au législatif, avec deux sièges. Alternative communale (10,21 %) remplace[précision nécessaire] Nouvelles forces et décroche deux mandats, soit le même nombre de sièges que l'ancienne formation[16]. Au total, le législatif compte plus d'un tiers de nouveaux élus[15]. Le taux de participation s'élève à 41,99 %[16].
Les habitants de la localité de Collonge se nomment les Collongeois[17] ou les Collongeais[18].
Les habitants de la localité de Bellerive se nomment les Belleriviens[19], ceux de La Capite sont surnommés les Citoyens (déformation de mitoyens, La Capite se situant à la limite de deux communes) et les Fumeurs de Pipe[20].
Collonge-Bellerive compte 8 496 habitants au 31 décembre 2022 pour une densité de population de 1 388 hab/km2[1]. Sur la période 2010-2019, sa population a augmenté de 8,9 % (canton : 10,1 % ; Suisse : 9,4 %)[2].
Évolution de la population de Collonge-Bellerive entre 1850 et 2020[21],[1]
La commune, après un passé voué à l'agriculture, a aujourd'hui une vocation essentiellement résidentielle. On y compte toutefois de nombreuses entreprises artisanales, des commerces et des professions libérales.
La réserve naturelle de la Pointe à la Bise est l'une des plus anciennes réserves naturelles du canton[réf. nécessaire], elle fut classée par le Conseil d'État en 1933. Depuis les temps les plus anciens, les habitants de Collonge et de Vésenaz y avaient leurs pâturages communs, et c'est sous la dénomination de « communaux » que la Bise apparaît dans les premiers documents qui nous sont parvenus : des reconnaissances féodales passées en 1432 en faveur de l'abbaye de Bellerive qui possédait des terres environnantes.
Ces armes sont celles de la famille de Plonjon, devenus seigneurs de Bellerive en 1565 en obtenant les biens confisqués aux cisterciennes de Bellerive par la Réforme et l'occupation bernoise ; criblés de dettes, les Plonjon s'en débarrassèrent en 1666. Cette famille donna par ailleurs plusieurs magistrats à la république de Genève. Le syndic Louis Plonjon fut un des membres du parti des Eidguenots du temps de Berthelier.
Victor-Auguste Godinet (1853-1936), industriel français, a eu pour résidence secondaire la villa "Les Hirondelles", alors 18 chemin de Botterel.
Émile Schaer (1862-1931), astronome suisse, a terminé sa vie à Vésenaz.
Alexandre Scriabine (1871-1915), pianiste et compositeur russe, a habité la villa "Les Lilas", 1bis chemin du Vieux-Vésenaz, où il a composé son Poème de l'extase.
Édouard Folliet (1881-1972), professeur de technique commerciale à la Faculté des sciences économiques et sociales de Genève[26], a habité au 31 route de Thonon.
Marc-Joseph Saugey (1908-1971), architecte suisse, est né au 88 route de Thonon.
Ferdinand Denzler(en) (1909-1991), sculpteur suisse, a habité et eu son atelier dans la propriété "La Solitude", alors 23 route d'Hermance.
Uwe Jens Lornsen(de) (1793-1838), juriste et homme politique allemand, s'est donné la mort sur la grève du lac, vraisemblablement vers l'actuel 39 chemin du Milieu[27].
André Massena (1829-1898), 4e prince d'Essling, a fait construire le Chalet des Roses, 27 chemin du Milieu.
Louis Eugène Dupont (1839-1901), ingénieur et consul suisse[28], a eu une résidence secondaire au 29 chemin du Milieu.
Charles Hanford Henderson(en) (1861-1941), écrivain américain, a séjourné au château de Bellerive qu'il évoque dans John Percyfield : the anatomy of cheerfulness.
Emmerich von Pflügl (1873-1956), diplomate autrichien, un des propriétaires successifs du château de Bellerive.
Jacques Chenevière (1886-1976), homme de lettres[29], a eu une résidence secondaire au Port-Bleu, 17 chemin du Milieu.
Francis Gallay (1888-1970), industriel suisse[30], a fait construire et habité la villa "Les Saules", 41 chemin du Port.
Somerville Pinkney Tuck (1891-1967), diplomate américain, un des propriétaires successifs du château de Bellerive.
Fahd ben Abdelaziz Al Saoud (~1920-2005), roi d'Arabie saoudite, a fait construire un palais au 17 chemin des Contamines.
Natacha de Senger (1925-2012), sculptrice suédoise, a habité dans le Chalet des Roses au chemin du Milieu avec François-Louis de Senger, editeur et homme de publicité suisse.
Sadruddin Aga Khan (1933-2003), Haut Commissaire des Nations unies pour les Réfugiés, un des propriétaires successifs du château de Bellerive.
Keith Richards (1943), guitariste britannique, a séjourné au château de Bellerive.
↑ CH, GE. « Règlement du 5 novembre 2013 du Conseil municipal de la Commune de Collonge-Bellerive », art. 11 [lire en ligne]
↑ CH, GE. « Règlement du 5 novembre 2013 du Conseil municipal de la Commune de Collonge-Bellerive », art. 80 [lire en ligne]
↑ a et bÉcho - L'information du Conseil administratif de la commune de Collonge-Bellerive, Un Déliberatif tout neuf, décembre 2020, p. 3 [lire en ligne (page consultée le 28.8.2021)]
↑Paul Fehlmann, Ethniques, surnoms et sobriquets des villes et villages en Suisse romande, Haute-Savoie et alentour, dans la vallée d'Aoste et au Tessin, Genève, Jullien, , 274 p. (ISBN2-88412-000-9), p. 33
↑Paul Fehlmann, Ethniques, surnoms et sobriquets des villes et villages en Suisse romande, Haute-Savoie et alentour, dans la vallée d'Aoste et au Tessin, Genève, Jullien, , 274 p. (ISBN2-88412-000-9), p. 11
↑Paul Fehlmann, Ethniques, surnoms et sobriquets des villes et villages en Suisse romande, Haute-Savoie et alentour, dans la vallée d'Aoste et au Tessin, Genève, Jullien, , 274 p. (ISBN2-88412-000-9), p. 22
↑Jean-Philippe Mayerat, Un gentilhomme-architecte au bord du Léman : Jules de Catus (1838-1910) dans Le Chasse-Marée : la revue du monde maritime, n° 123 (mars 1999).
↑L'acte de décès précise qu'il «a été trouvé mort à Collonge Bellerive au bord du lac, en face la propriété de Monsieur Duroveray lieu dit à la Baye» (lire «à l'Abbaye»).