Collongues | |||||
Paysage dans les environs du village de Collongues | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Hautes-Pyrénées | ||||
Arrondissement | Tarbes | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Coteaux du Val d'Arros | ||||
Maire Mandat |
Christian Hagard 2020-2026 |
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Code postal | 65350 | ||||
Code commune | 65151 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Collonguois | ||||
Population municipale |
150 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 70 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 17′ 19″ nord, 0° 09′ 46″ est | ||||
Altitude | Min. 246 m Max. 340 m |
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Superficie | 2,14 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Tarbes (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton des Coteaux | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
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Géolocalisation sur la carte : Hautes-Pyrénées
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Collongues est une commune française située dans le nord du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans l’ancien comté de Bigorre, comté historique des Pyrénées françaises et de Gascogne.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Estéous et par un autre cours d'eau.
Collongues est une commune rurale qui compte 150 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Tarbes..
Ses habitants sont appelés les Collonguois.
La commune de Collongues se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 10 km à vol d'oiseau de Tarbes[1], préfecture du département, et à 17 km de Trie-sur-Baïse[2], bureau centralisateur du canton des Coteaux dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Tarbes[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Louit (1,8 km), Sabalos (1,9 km), Dours (2,1 km), Pouyastruc (2,3 km), Castelvieilh (2,8 km), Oléac-Debat (2,8 km), Soréac (2,9 km), Bouilh-Péreuilh (3,0 km).
Sur le plan historique et culturel, Collongues fait partie de l’ancien comté de Bigorre, comté historique des Pyrénées françaises et de Gascogne créé au IXe siècle puis rattaché au domaine royal en 1302, inclus ensuite au comté de Foix en 1425 puis une nouvelle fois rattaché au royaume de France en 1607. La commune est dans le pays de Tarbes et de la Haute Bigorre[4].
Collongues est limitrophe de cinq autres communes dont Castelvieilh au sud-est par un simple quadripoint.
La commune est dans le bassin de l'Adour, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[6]. Elle est drainée par le Estéous, le ruisseau de Collongues, constituant un réseau hydrographique de 2 km de longueur totale[7],[Carte 1].
Le Estéous, d'une longueur totale de 45,3 km, prend sa source dans la commune de Souyeaux et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Labatut-Rivière, après avoir traversé 29 communes[8].
Le climat est tempéré de type océanique, en raison de l'influence proche de l'océan Atlantique situé à peu près 150 km plus à l'ouest. La proximité des Pyrénées fait que la commune profite d'un effet de foehn, il peut aussi y neiger en hiver, même si cela reste inhabituel.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 0,6 | 1,3 | 2,7 | 5,2 | 8,3 | 11,6 | 14,1 | 13,9 | 11,7 | 8 | 3,6 | 1,3 | 6,9 |
Température moyenne (°C) | 5,3 | 6,1 | 7,8 | 10 | 13,3 | 16,7 | 19,3 | 19 | 17,2 | 13,3 | 8,5 | 5,8 | 11,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 9,9 | 11 | 12,9 | 14,8 | 18,3 | 21,7 | 24,5 | 24 | 22,6 | 18,6 | 13,4 | 10,4 | 16,8 |
Ensoleillement (h) | 108,8 | 118,8 | 155,6 | 157,2 | 181,3 | 191,5 | 215,5 | 196,4 | 194,5 | 164,4 | 124,4 | 104,4 | 1 912,8 |
Précipitations (mm) | 112,8 | 97,5 | 100,2 | 105,7 | 113,6 | 80,7 | 57,3 | 70,3 | 71 | 85,2 | 93 | 112,1 | 1 099,4 |
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[10],[11],[12].
Au , Collongues est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tarbes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 153 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (86,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,3 %), zones agricoles hétérogènes (33,7 %), forêts (14 %)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de 65[I 5].
Parmi ces logements, 92,1 % sont des résidences principales, 4,7 % des résidences secondaires et 3,2 % des logements vacants.
Cette commune est desservie par les routes départementales D 5 et D 91.
Le territoire de la commune de Collongues est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée)[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Estéous. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[16]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1999 et 2009[17],[14].
Collongues est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2020-2029. Le précédent couvrait la période 2007-2017. L’emploi du feu est régi par deux types de réglementations. D’abord le code forestier et l’arrêté préfectoral du , qui réglementent l’emploi du feu à moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du département. Ensuite celle établie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brûlage des déchets verts des particuliers. L’écobuage est quant à lui réglementé dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[18]
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[19].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (44,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 70 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 70 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 75 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[20],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[21].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[14].
On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[22] qui rapporte les dénominations historiques du village :
Dénominations historiques :
Étymologie : probablement du latin colles et longas : collines allongées.
Nom occitan : Còllongas.
I
Située dans le canton de Pouyastruc, la commune de Collongues est limitée, au nord par Louit ; à l'est par Bouilh-Darré ; au midi, par Pouyastruc et à l'ouest par Sabalos.
Son territoire se divise en deux sections qui ont la première une superficie de 9.445 ares et la seconde de 12.100 ares, soit au total 21.545 ares. Elle est distante de 31 kilomètres du chef-lieu de canton, et de 13 kilomètres de celui du département.
La partie de la commune dans laquelle sont construites les maisons d'habitation forme la section B ; c'est la partie élevée du village. L'autre partie comprend la plaine dite de l'Estéous et de la Lande au bord de laquelle coule le ruisseau désigné sous le nom de l'Estéous. Ce ruisseau est principalement alimenté par les eaux de pluie de sorte qu'il tarit presque pendant tout l'été. Parfois il déborde à la suite de pluies abondantes ou d'un fort orage et cause des dommages appréciables aux récoltes avoisinantes. Le sol de la commune ne produit pas de richesses naturelles.
L'eau potable est relativement bonne et assez abondante ; elle est fournie par deux fontaines publiques dites du bord de l'Escau et de Mou??? et aussi par deux puits communaux qu'on a construits en 1885. On compte, en outre, quatre puits particuliers.
L'altitude de la commune est de 335 mètres.
Le climat est tempéré, mais le vent du nord-ouest y souffle parfois avec violence et les pluies y sont fréquentes. La température n'est jamais trop rigoureuse.
Quant à la salubrité, elle est parfaite à cause de l'élévation du lieu et de la facilité avec laquelle s'écoulent les eaux.
II
La population de Collongues était en 1884, de 209 habitants. Aujourd'hui elle est descendue à 185. Cette décroissance, qui suivra encore sa marche progressive, a pour cause l'égoïsme des familles ; on redoute le partage des biens de la maison et ainsi évite-t-on d'avoir au-delà d'un ou deux enfants.
Les maisons d'habitation au nombre de vingt-neuf sont assez agglomérées et ne forment donc pas de hameaux distincts.
La commune est administrée par un maire et un adjoint assistés d'un conseil municipal de dix membres dont ils font partie.
Elle dépend pour le service du culte de la paroisse de Louit ; le vicaire qui la dessert habite cependant le village même.
Elle est assujettie à la perception de Pouyastruc dont le siège est à Tarbes.
C'est un facteur du bureau du chef-lieu de canton qui la dessert pour les postes et les télégraphes.
La valeur du centime communal est de 5f.85.
Les revenus ordinaires atteignent en moyenne la somme de 550 francs.
III
Les produits de la localité consistent en vin blanc, blé, avoine, pommes-de-terre, bois de construction et de chauffage.
La culture principale est celle de la vigne qui donnait avant l'apparition du mildew, une récolte moyenne de mille hectolitres.
Vient ensuite celle du blé dont le rendement annuel est d'environ cinq cents hectolitres. Le maïs est cultivé en quantité bien moindre. Quelques propriétaires seulement sèment de l'avoine. Au contraire, toutes les familles cultivent le maïs qui est employé en grande partie, pour engraisser les animaux de basse-cour. Les gens, de leur côté, en font, sous forme de pâte, un usage quotidien.
Les procédés de culture employés sont ceux enseignés par l'affreuse routine, qui semble devoir régner longtemps encore en maîtresse absolue.
Le meilleur moyen de combattre ce fléau des campagnes, serait à mon humble avis, d'attacher à l'école un champ d'expériences. Les cultivateurs forcés ainsi de constater les avantages d'une culture supérieure, finiraient par se rendre à l'évidence et le service rendu à tous serait immense car la manière défectueuse dont on opère en agriculture peut être aussi désastreuse que les intempéries auxquelles nous sommes malheureusement trop habitués depuis quelques années !
La commune possède un bois de chênes de haute futaie ; il est soumis au régime forestier et surveillé par le brigadier des forêts en résidence à Pouyastruc. Chaque année, il s'y fait une coupe ordinaire d'une trentaine d'arbres environ. Le montant de cette coupe s'élève à cinq cents francs en moyenne et sert à faire face aux dépenses obligatoires.
Ainsi que je l'ai exposé plus haut, les vignes constituent la principale ressource du village et produisent un vin qui est justement apprécié. Mais il est à craindre que le phylloxéra et le pouyridé favorisés dans leur besogne destructrice par la nature calcaire du sol, ne réussissent bientôt à les détruire complètement ! Bien qu'ayant apparu depuis cinq à six ans à peine, ces deux maladies ont déjà exercé leurs ravages sur une contenance d'au moins deux hectares. J'ai la douleur de devoir ajouter que malgré cette preuve cruelle de l'existence de la maladie, beaucoup de cultivateurs osent avouer hautement qu'ils n'y croient pas et soutenir que le mauvais temps, la gelée, etc. sont les seules causes du dépérissement de certaines parties de vignes.
Les animaux employés pour les travaux agricoles sont les bœufs et les vaches. Les juments qu'on livre en même temps à la reproduction, servent à transporter, à la ville sur des breaks ou des jardinières, les gens et certains produits agricoles ou de basse-cour. Les familles les plus pauvres se servent pour cela d'ânesses.
Comme animaux de basse-cour, on possède des poules de race commune.
On ne constate dans le village qu'un troupeau de vaches et un autre de moutons appartenant au même propriétaire. Il importerait qu'on tint plus de bétail, attendu que le bétail c'est le fumier, et le fumier, l'abondance dans les récoltes. Mais on reste également rebelle à cette vérité.
Le nombre des chasseurs est de trois. Ils rencontrent des cailles, des lièvres et en automne et en hiver, des oiseaux de passage. Les perdrix sont rares.
Quant au poisson, il fait complètement défaut, le ruisseau principal tarissant pendant tout l'été.
Le village est traversé du nord au midi par la route départementale qui va de Rabastens à Tournay ; et, de l'est à l'ouest, par un chemin de grande communication qui rejoint à Pouyastruc la route nationale de Trie à Tarbes. C'est ce chemin qu'on suit quand on veut aller au chef-lieu du département.
IV
On raconte que les femmes de Collongues se distinguaient autrefois par leur cou fort allongé, et c'est cette particularité qui aurait fait donner au village le nom de Collongues qui, en patois, veut dire, en effet Cot (cou) louncos (longues). Je ne soutiendrai pas que c'est là la véritable étymologie de son nom.
L'histoire municipale de Collongues, quelle est-elle ? Je l'ignore : malgré mes investigations, je n'ai rien pu trouver ni apprendre d'intéressant.
La commune n'a jamais donné le jour à des personnages vraiment célèbres.
Son idiome est le patois ; elle n'a pas de chants particuliers.
Les mœurs de ses habitants sont assez bonnes bien que l'éducation vraie fasse défaut. Leurs mœurs sont simples, ils ignorent complètement le luxe, mais aussi le bon goût : le foulard, le béret et la blouse, traditionnels y sont toujours en honneur.
L'alimentation, de son côté, laisse beaucoup à désirer : la pâte torréfiée, les châtaignes grillées ou bouillies et les pommes-de-terre constituent la base de la nourriture quotidienne, et par ces temps de disette de vin, le propriétaire aisé même boit de l'eau vinaigrée.
Des monuments proprement dits, il n'y en a pas.
Les archives communales ne contiennent aucun document ni ouvrage intéressant relatif à l'histoire de la commune. En outre, des registres de l'État-Civil, on n'y trouve que des bulletins des lois, des recueils d'actes administratifs et autres pièces insignifiantes.
Enseignement
L'école du village a toujours été mixte et dirigée par un instituteur.
D'abord la classe se faisait tantôt dans une maison, tantôt dans une autre où les élèves se rendaient tour à tour.
Plus tard, on fit bâtir au coin d'un chemin, tout près de l'église, une chambre qui servait en même temps de salle de classe, de logement, de cave, de remise etc. Plus tard encore, à cette construction fut ajoutée une cuisine, et enfin on exauça le tout. De cette façon, on eut deux chambres au premier. Tel est le logement qui existe aujourd'hui.
Il est insuffisant et malsain. Le fond de la salle d'école sert encore de bûcher et de cave. L'instituteur n'a ni jardin ni cour. Pendant la récréation, les élèves prennent leurs ébats sur la rue même. Aussi, à tous les points de vue, importerait-il qu'on fit construire au plus tôt une nouvelle maison d'école.
Par une coupe extraordinaire et un emprunt à la caisse des écoles ou une imposition de quelques centimes, la commune parviendrait aisément à faire la somme exigée pour sa part contributive, soit environ de 4 à 500 francs.
Le nombre des élèves en âge de fréquenter l'école peut-être d'une vingtaine au plus. La fréquentation est très irrégulière. Les parents qui ont à peine appris à lire et à écrire ne comprennent pas suffisamment le prix de l'instruction et retiennent en conséquence, leurs enfants à la maison, le plus souvent, pour des occupations futiles. On ne rencontre plus cependant d'illettrés absolus, chacun sachant signer et écrire quelque peu.
Le traitement du soussigné est de 1.100 francs. Le secrétariat de la mairie lui vaut, en outre, 60 francs. Le chant d'église n'est pas payé, et pourtant l'instituteur est obligé, pour ne pas se mettre la commune à dos, de prêter tout son concours. Puissent les instructions formelles nous défendre bientôt tout service d'église, gratuit ou payant, comme le dit la loi ; alors seulement nous pourrons nous déclarer vraiment indépendants du curé et de sa suite !Le plan cadastral napoléonien de Collongues est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées[24].
Pays et sénéchaussée de Bigorre, quarteron de Rabastens, canton de Tarbes (1790) puis d'Aubarède (1801), chef-lieu transféré à Pouyastruc (1803)[25].
Collongues appartient à la communauté de communes des Coteaux du Val d'Arros créée en janvier 2017 et qui réunit 54 communes.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[28]. En 2021, la commune comptait 150 habitants[Note 3], en évolution de −0,66 % par rapport à 2015 (Hautes-Pyrénées : +1,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %). |
La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle ne dispose plus d'école en 2016[31].
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 6] | 5,7 % | 7,1 % | 4,2 % |
Département[I 7] | 7,7 % | 9,4 % | 9,8 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 96 personnes, parmi lesquelles on compte 77,1 % d'actifs (72,9 % ayant un emploi et 4,2 % de chômeurs) et 22,9 % d'inactifs[Note 4],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Tarbes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 9]. Elle compte 19 emplois en 2018, contre 17 en 2013 et 25 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 70, soit un indicateur de concentration d'emploi de 27,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 61,7 %[I 10].
Sur ces 70 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 15 travaillent dans la commune, soit 21 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 87,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,9 % les transports en commun, 1,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Blasonnement :
Parti, au 1 de gueules à 3 lévriers d'argent colletés d'azur courant l'un sur l'autre ; au 2 d'argent à 3 canettes de sable rangées en pal.
Commentaires : ce sont les armes de ses anciens seigneurs : les Bouilh.
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