Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».
La coloration de Papanicolaou est une coloration utilisée en cytologie, en anatomo-pathologie, notamment en gynécologie. Elle permet de différencier les cellules en fonction de leur maturité et de leur activité métabolique.
C’est la coloration de référence pour détecter la présence anormale de cellules dans le cervix utérin dans le cadre du diagnostic précoce du cancer du col utérin[1].
Le colorant de Papanicolaou est composé de trois colorants :
L’hématoxyline de Harris: colore les noyaux des cellules grâce à son affinité avec l’ADN.
L’orange G (OG 6): réagit avec les cellules squameuses matures de par son affinité avec la kératine.
L’éosine-azur (EA 50): réagit avec le cytoplasme des cellules squameuses non matures (cellules basales et intermédiaires) ainsi qu’avec les cellules glandulaires et les hématies.
Le vert Lumière SF: colore en bleu le cytoplasme des cellules métaboliquement actives.
Le noyau est coloré à l'hématoxyline jusqu'à l'intensité désirée. L'intensité de la coloration nucléaire est contrôlée par l'immersion de l'échantillon dans un agent bleuissant.
Dans la méthode régressive, le noyau est délibérément sur-teint avec une hématoxyline non acidifiée. l'excès de colorant est enlevé avec une solution aqueuse acide[3].
Atypie cellulaire de signification indéterminée (ASCUS, AGUS).
Lésions malpighiennes intra-épithéliales de bas grade (LSIL) ou néoplasie intra-épithéliale cervicale (CIN) 1. Ces modifications cellulaires sont modérées, subtiles et la plupart disparaissent sans traitement.
Lésions malpighiennes intra-épithéliales de haut grade (HSIL) or CIN 2 ou 3. Modifications cellulaires modérées et graves nécessitant un examen supplémentaire ou un traitement.