Coly | |||||
Le village de Coly | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Dordogne | ||||
Arrondissement | Sarlat-la-Canéda | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Terrassonnais en Périgord Noir Thenon Hautefort | ||||
Statut | Commune déléguée | ||||
Maire délégué Mandat |
Jean-Michel Demonein 2020-2026 |
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Code postal | 24120 | ||||
Code commune | 24127 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Colynois | ||||
Population | 215 hab. (2016 ) | ||||
Densité | 27 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 05′ 09″ nord, 1° 16′ 05″ est | ||||
Altitude | Min. 105 m Max. 246 ou 251 m |
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Superficie | 8,01 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Terrasson-Lavilledieu | ||||
Historique | |||||
Fusion | |||||
Commune(s) d'intégration | Coly-Saint-Amand | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Coly est une ancienne commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Au , elle est intégrée à la commune nouvelle de Coly-Saint-Amand en tant que commune déléguée.
La commune déléguée de Coly représente la partie nord-est de la commune nouvelle de Coly-Saint-Amand.
Située dans l'est du département de la Dordogne, en Périgord noir, la commune déléguée de Coly s'étend sur 8,01 km2. Elle est arrosée par le Coly et son affluent la Chironde dont la confluence s'effectue au sud-est du bourg de Coly.
L'altitude minimale avec 105 mètres se trouve localisée à l'extrême nord, près du lieu-dit Bouch, là où le Coly quitte la commune et sert de limite entre celles de Condat-sur-Vézère et de Terrasson-Lavilledieu. L'altitude maximale avec 246 ou 251 mètres est située au nord-est[Note 1],[1]. Sur le plan géologique, le sol se compose essentiellement de calcaires du secondaire, hormis en vallées du Coly et de la Chironde recouvertes d'alluvions holocènes[2].
Traversé par la route départementale (RD) 62 et bordé par le Coly, le bourg est situé, en distances orthodromiques, six kilomètres au sud-ouest de Terrasson-Lavilledieu et huit kilomètres à l'est-nord-est de Montignac-Lascaux.
Le territoire est également desservi au sud par la RD 64.
Entre Saint-Amand-de-Coly et Terrasson-Lavilledieu, le GR 461 traverse sur quatre kilomètres et demi le territoire communal du sud au nord-est, passant dans le bourg.
En 2018, année précédant la création de la commune nouvelle de Coly-Saint-Amand, Coly était limitrophe de quatre autres communes.
Outre le bourg de Coly proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[3] :
La première mention écrite connue du lieu date de l'an 1406 et se réfère à son château (Castrum de Coly)[4]. En 1450, sur le cartulaire de l'abbaye de Saint-Amand figure la graphie « Coli »[5],[4]. Le lieu a pris le nom du cours d'eau au bord duquel il est établi[4]. Ce nom dérive peut-être de colinar, signifiant « couler » en ancien occitan[4].
En occitan, la commune porte le nom de En Còli[6].
Résidence des abbés de l'abbaye de Saint-Amand, le château de Coly, dont il reste des ruines[7], est mentionné au début du XVe siècle[4]. Les Anglais furent chassés de Coly en 1411[8].
Le , une trentaine de militaires allemands de la division Brehmer investissent le bourg, fusillent deux personnes, au lieu-dit Fassarel : un ouvrier agricole ainsi qu'un boulanger qui ravitaillait la Résistance[9], et abattent un réfugié d'origine polonaise[10].
Au , la commune fusionne avec Saint-Amand-de-Coly pour former la commune nouvelle de Coly-Saint-Amand[11]. À cette date, les deux communes fondatrices deviennennt communes déléguées.
Dès 1790, la commune de Coly est rattachée au canton de Terrasson (devenu canton de Terrasson-la-Villedieu en 1963, puis renommé en canton de Terrasson-Lavilledieu en 1997) qui dépend du district de Montignac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton est rattaché à l'arrondissement de Sarlat (devenu l'arrondissement de Sarlat-la-Canéda en 1965)[12].
Fin 2003, Coly intègre la communauté de communes du Terrassonnais. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes du Terrassonnais en Périgord noir Thenon Hautefort.
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2011, onze conseillers municipaux ont été élus en 2014[13],[14]. Ceux-ci sont membres d'office du conseil municipal de la commune nouvelle de Coly-Saint-Amand, jusqu'au renouvellement des conseils municipaux français de 2020.
Dans les domaines judiciaire et administratif, Coly relève[20] :
Les habitants de Coly se nomment les Colynois[21].
En 2016, dernière année pour laquelle l'Insee a fourni un recensement, Coly comptait 215 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2005, 2010, 2015 pour Coly[22]). Depuis 2006, les autres dates correspondent à des estimations légales.
Bien que Coly ait été indépendante jusqu'en 2018, l'Insee n'a pas fourni de chiffres pour la commune au et au , indiquant seulement le nombre total d'habitants de Coly-Saint-Amand[23].
L'école primaire de Coly a fermé définitivement en juin 2018. Les élèves vont désormais à celle de Saint-Amand-de-Coly.
Les données économiques de Coly sont incluses dans celles de la commune nouvelle de Coly-Saint-Amand.
La majeure partie du territoire communal correspond aux coteaux du Coly et de son affluent la Chironde. Ils forment le causse de Terrasson, partagé avec neuf autres communes, qui est une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II, protégée pour vingt espèces de plantes considérées comme espèces déterminantes : Astragale de Montpellier (Astragalus monspessulanus), Doronic à feuilles cordées (Doronicum pardalianches), Euphorbe de Séguier (Euphorbia seguieriana), Gesse blanchâtre (Lathyrus pannonicus), Ibéris amer (Iberis amara), Isopyre faux-pigamon (Isopyrum thalictroides), Laîche digitée (Carex digitalis), Laîche humble (Carex humilis), Laitue vivace (Lactuca perennis), Leuzée conifère (Rhaponticum coniferum), Lis martagon (Lilium martagon), Millepertuis des montagnes (Hypericum montanum), Néottie nid d'oiseau (Neottia nidus-avis), Orchis singe (Orchis simia), Pigamon jaune (Thalictrum flavum), Plantain toujours vert (Plantago sempervirens), Renoncule des marais (Ranunculus paludosus), Sabline des chaumes (Arenaria controversa), Scille à deux feuilles (Scilla bifolia) et Spirée à feuilles de millepertuis (Spiraea hypericifolia)[34],[35].
Blason | ||
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |