Commandement de l'espace | |
Logo du Commandement de l'espace | |
Création | |
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Pays | France |
Allégeance | Armée française |
Type | Organisme interarmées |
Effectif | 400 en 2 024 (500 +100 non permanents en 2 025[1]) |
Garnison | Centre spatial de Toulouse, (provisoire jusqu'en 2025[2]) |
Ancienne dénomination | Commandement interarmées de l'espace |
Commandant | Général Philippe Adam |
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Le Commandement de l'espace (CDE) est un organisme interarmées de l'Armée française dépendant du Chef d'état-major de l'Armée de l'air et de l'espace.
Créé le , il doit permettre à la France de « disposer d’une défense spatiale renforcée »[3] et d'une autonomie stratégique spatiale[4]. Dans le cadre de la stratégie spatiale de defense et avec l'evolution des technologies disponibles et la montée des menaces dans l'Espace, le CDE doit être en capacité d'y mener des opérations militaires.
Cette nouvelle organisation vient concrétiser la montée en puissance des capacités militaires de la France dans l'Espace, entamée à la fin de la seconde guerre mondiale.
Apres la seconde guerre mondiale et l'utilisation des fusees V2 par l'Allemagne, la France a voulu maitriser la technologie des fusées et des missiles, à des fins civiles et militaires.
En mai 1946, le Laboratoire de recherches balistiques et aérodynamiques, installé à Vernon dans l'Eure, est chargé de mettre au point les premiers moteurs-fusées, en réunissant des ingénieurs allemands du programme V2 mobilisés par l'Armée française[5]. Ces développements, qui aboutiront au lancement de fusées sondes, dont la fusée Véronique en 1952, intéressent à la fois les scientifiques et les militaires en charge de la force de frappe française.
En 1959, le Comité de recherches spatiales est chargé de coordonner les activités spatiales françaises[6]. L'industrie aérospatiale française (Sud Aviation et Nord Aviation) crée alors la Société pour l'étude et la réalisation d'engins balistiques (SEREB)[7]. Les recherches dans le domaine militaire (le programme Pierres précieuses) doivent créer les moteurs de fusées balistiques pour la force de frappe, dont le premier missile - le missile S2 - sera opérationnel en 1968 et aboutissent à la fusée Diamant-A, le premier lanceur spatial français, qui mettra en orbite le satellite Astérix, le 26 novembre 1965, depuis le champ de tir d'Hammaguir, en Algérie.
Pour animer la recherche et le développement industriel des lanceurs, le Général de Gaulle décide la création du Centre national d'études spatiales (CNES), le 19 décembre 1961[8]. Sa première priorité a été le développement de lanceurs spatiaux autonomes.
Le CNES dans le cadre des accords européens créant l'ESRO en 1964, devenue en 1975 l'Agence spatiale européenne (ESA), contribue au développement de tous les programmes de lanceurs jusqu'au programme Ariane, qui va pouvoir placer en orbite les charges utiles de la Défense française.
La France a développé tardivement des applications spatiales militaires. N'ayant pas les moyens de financer l'ensemble de la panoplie déployée par la Russie, la Chine et surtout les États-Unis, elle a progressivement bâti les briques technologiques. Elle dispose de satellites opérationnels dans trois domaines : les télécommunications militaires (tactiques et stratégiques), l'observation optique et l'écoute.
Les telecommunications militaires spatiales françaises sont prises en charge dans un premier temps par des équipements de télécommunications spécialisés emportés par des satellites de télécommunications civils nationaux de la série Telecom (charges utiles Syracuse I et II) lancés entre 1984 et 1996 (7 satellites en tout) et placés sur une orbite géostationnaire.
Le premier satellite de télécommunications entièrement destiné à l'activité militaire est lancé en 2005. Ce premier exemplaire de la série Syracuse III est suivi d'un deuxième satellite lancé en 2006.
En plus, deux satellites sont développés en coopération avec l'Italie : Sicral 2 (38 % de la capacité réservée pour la France, lancé en 2015) et Athéna-Fidus (2014).
En 2021 et 2023, deux satellites Syracuse IV assurent la relève de la génération précédente.
En utilisant les connaissances technologiques accumulées dans le cadre du programme spatial d'observation civil Spot la France a déployé des satellites de reconnaissance optique en orbite héliosynchrone. Les premiers sont les satellites Hélios dont le premier exemplaire Helios 1A est lancé en 1995 et qui dispose d'une résolution spatiale de 1 mètre. Trois autres satellites de la même famille sont lancés entre cette date et 2009. Deux satellites Pléiades à usage mixte civil et militaire sont lancés en 2011 et 2012 (Pléiade 1-A et 1-B).
L'Italie dispose d'un droit d'accès aux images produites par cette série en échange de la possibilité pour les militaires français d'accéder aux images radar produites par la série des 4 COSMO-SkyMed lancés par les italiens entre 2004 et 2010.
La relève des satellites d'observation optique français est assurée par les trois satellites de la composante spatiale optique (CSO) du programme MUSIS (lancement en 2018 de CSO 1, en 2020 de CSO 2 et prévu en octobre 2024 de CSO 3) qui doivent fournir des images avec une résolution spatiale pouvant atteindre 20 cm.
Dans le domaine du renseignement d'origine électromagnétique (ELINT en anglais) la France a développé de petits prototypes destinés à valider les technologies nécessaires. Ce sont d'abord les petits satellites Clémentine (lancement en 1994) et Cerise (lancement en 1995) puis les constellations Essaim (lancement en 2004) et Elisa (2011).
Le premier système opérationnel CERES, constitué d'une constellation de trois satellites, a été déployé en orbite basse en novembre 2021.
Le CDE a donc en 2024 la responsabilité d’utilisation de nombreux satellites :
Il gère également des partenariats avec l’Allemagne et l'Italie pour l’imagerie radar avec les satellites SAR-Lupe allemand et COSMO-SkyMed italien.
La mise a disposition de nouvelles technologies, la montée des risques poussent les armées françaises a créer un organisme coordonnant l'ensemble des moyens dans le domaine de l'Espace.
Un Commandement interarmées de l'espace (CIE) est créé en juillet 2010 pour répondre à la dimension stratégique croissante du milieu extra atmosphérique et placer sous un commandement unique les divers éléments de la stratégie spatiale.
Ce sera réalisé avec la mise en place d’un organisme interarmées [11]. Le CIE est placé sous l’autorité du major général des armées (MGA).
L’action du CIE porte sur l’ensemble des capacités spatiales nationales intéressant la défense, qu’elles soient patrimoniales, duales ou commerciales. Le CIE élabore pour le chef d'état-major des armées la politique spatiale militaire et contribue à sa mise en œuvre.
Ses missions relèvent de l'élaboration et de la conduite des coopérations, du recueil du besoin et de la préparation de l’avenir, de la coordination et de l’emploi des moyens spatiaux, et de la maîtrise de l'environnement spatial.
Le CIE est organisé en trois échelons :
Au tournant des années 2020, la France comme les autres puissances militaires érige en priorité nationale la stratégie de defense spatiale. La mise en place de ce commandement a pour but « de confier à une instance unique de décision l’ensemble des leviers dont dispose la France dans le domaine extra-atmosphérique »[12] et par la même occasion de permettre « une intégration poussée et d’une continuité entre moyens aériens et spatiaux »[13].
À terme, la France prône la possibilité d'un axe de développement franco-allemand de ces nouvelles stratégies[14].
Le , la ministre des Armées, Florence Parly, annonce par voie de presse que le satellite russe Loutch-Olymp a tenté d'espionner le satellite franco-italien Athena-Fidus en 2017[15]. Ce satellite semble en effet s'être placé près du satellite Athena-Fidus, dans ses «cônes d'émission », pour tenter de capter des communications[16]. Cet acte est qualifié par la ministre d'« acte d'espionnage ».
Le président de la République, Emmanuel Macron, annonce ensuite la volonté de la France de mettre en place une stratégie spéciale de défense. Un groupe de travail est créé au ministère des Armées pour étudier le projet et rendre des conclusions à l'automne 2018[15].
Cette Stratégie spatiale est rendue publique à l'été 2019 dans un document public du Ministère des Armées[17].
De plus, face aux États-Unis, à la Russie et à la Chine, qui développent également des stratégies de défense, d'espionnage voire d'attaque dans le milieu spatial[16],[18], la France entend pouvoir répondre à ces potentielles menaces et protéger ses intérêts militaires et civils, ainsi que ceux des projets spatiaux européens (satellite Copernicus, système de positionnement Galileo) dans l'espace[14].
Le , Emmanuel Macron annonce la création en septembre 2019 du Commandement de l'espace (alors désigné sous le nom « Grand Commandement de l'espace »)[19], lors d'un discours à l'hôtel de Brienne. Ce commandement sera créé au sein de l'Armée de l'air, qui deviendra alors l'Armée de l'air et de l'espace[4].
Parallèlement, en 2019 aux États-Unis, le président Donald Trump annonce la création d'une Space Force[20], déclarant que « l'espace est le nouveau front de guerre du monde »[21].
La ministre Florence Parly, le , annonce que cette force sera mise en place suivant trois axes :
Le futur centre opérationnel du Commandement devrait voir le jour d'ici 2025 au plus près du Centre spatial de Toulouse du CNES, et permettre d'y regrouper les équipes du Centre militaire d'observation par satellites (CMOS) et du Centre opérationnel de surveillance militaire des objets spatiaux (COSMOS), unités actuellement basées à Creil et Lyon[22] et qui ont été rattachées au commandement à l'été 2019[23].
Diverses infrastructures militaires verront leurs capacités améliorées, comme le système de détection de satellites GRAVES. Les télescopes scientifiques TAROT du CNRS, dont l'une des missions est la surveillance des débris spatiaux, seront eux aussi utilisés au sein de cette nouvelle force[3],[24].
Des lasers de puissance pourraient également être développés pour « éblouir » les autres satellites, ou des mitrailleuses pour détruire les panneaux solaires des satellites visés[25].
Des nano-satellites patrouilleurs pourraient également être développés à partir de 2023, pour protéger les satellites en détectant la présence d'engins spatiaux à proximité[25].
L'arrêté de la ministre des Armées créant officiellement le CDE est signé le 3 Septembre 2019[26].
Les missions du CDE sont relatives à l'élaboration de la politique spatiale militaire, à la mise en œuvre des mesures concourant à la préservation de la liberté d'accès et d'utilisation de l'espace extra-atmosphérique et il est chargé, dans son domaine de compétence de l'application de la politique définie par l'état-major de l'armée de l'air en matière de maîtrise des risques[27][réf. incomplète].
Le CDE est une partie intégrante de l’armée de l’Air et de l’Espace en tant que grand commandement placé sous l'autorité de son CEMA.
L'instruction de mai 2024 du CEMAAE prévoit que le CDE comprend :
- un echelon de direction avec un general de division aérienne, Commandant de l'Espace
- et un echelon d'execution et de soutien comprenant une Brigade aérienne des opérations spatiales ainsi que quatre autres unités : le centre de formation aux opérations spatiales militaires (CFOSM) ; l’escadron de soutien aux opérations spatiales (ESOS) ; le laboratoire d’innovation spatial des armées (LISA) ; l’équipe de marque des programmes spatiaux (EMPS)[28].
Pour financer ce programme de 2019, aux 3,6 milliards d'euros déjà prévus pour le renouvellement complet des capacités satellitaires dans la loi de programmation militaire 2019-2025, un budget supplémentaire de 700 millions d'euros sera ajouté, étalés sur cette période de 7 ans [3],[14].
La loi de programmation militaire 2024-2030 prévoit que sur cette période 6 milliards d’euros seront consacrés au renforcement de l’action de la France dans l’espace. Cela inclut le renouvellement des capacités spatiales d’observation et d’écoute, l'accroissement des capacités de surveillance de l’espace exo atmosphérique (Space Domain Awareness) afin de détecter un acte suspect ou agressif dans l’espace, et des technologies pour protéger nos moyens par une défense active, notamment en orbite basse[29].
Pour cela, la LPM prévoit la création d’un centre de commandement, de contrôle, de communication et de calcul des opérations spatiales (C4OS) disposant de moyens pour piloter les actions vers, dans, et depuis l’espace. la programmation des satellites patrouilleurs-guetteurs (YODA qui constitue une première européenne), des lasers en orbite (projet FLAMHE) mais aussi des moyens d’action à partir du sol (laser BLOOMLASE). Ces capacités seront opérationnelles avant la fin de la décennie.
En 2024, la BAOS réunit cinq unités : le Centre de commandement et de contrôle des opérations spatiales, le Centre opérationnel de surveillance militaire des objets spatiaux, le Centre militaire d’observation par satellites, l’Escadron de conduite des actions spatiales (ECAS), qui mettra en œuvre le système YODA, pour Yeux en orbite pour un démonstrateur agile et le Centre de renseignement d’intérêt spatial (CRIS)[30].
Le C3OS est l’échelon de commandement de niveau opératif des opérations spatiales militaires. Il concourt à la planification et la conduite des opérations spatiales, principalement dans les domaines de la Space Domain Awareness (SDA) et de l’action dans l’espace, en relation avec le CNES, le Centre de planification et de conduite des opérations (CPCO) ainsi que les opérateurs gouvernementaux et commerciaux et les alliés. Il exerce, également, son autorité fonctionnelle sur les unités spatiales tactiques, le CMOS et le COSMOS. Il dispose des moyens de communication sécurisés indispensable au dialogue opérationnel national, interministériel et international[31].
Comme annoncé dans la LPM 2024-2030, le C3OS deviendra le C4OS (Command Control Communication and Computing des opérations spatiales), par l'adjonction des capacités de traitement de masse de données.
Le CMOS regroupe l’ensemble des moyens militaires de mise en œuvre de l’observation spatiale et de l'écoute depuis l'espace. Implanté sur la base aérienne 110 de Creil, le centre reçoit ses directives opérationnelles du CDE complétées par celles de la Direction du renseignement militaire (DRM).
Prestataire de services, le CMOS satisfait les besoins des clients accrédités de la Défense en images acquisses par des systèmes satellitaires. Il assure le recueil des besoins et l’ensemble des opérations de traitement des images hormis leur exploitation. La DRM, contrôleur opérationnel de la charge utile des satellites, fixe les priorités nationales et hiérarchise les demandes en collaboration avec ses homologues étrangers sur les satellites exploités par la France. Le CDE, en qualité de contrôleur opérationnel des plateformes satellitaires, assure la disponibilité du satellite en relation avec le CNES.
Le CMOS garantit l’accès aux produits d’origine spatiale (image, écoute) et assure l’exploitation des segments sol utilisateurs. À ce titre, il garantit l’accès permanent du ministère des Armées à l’imagerie spatiale et maintient les liens et transmet les données requises pour assurer le service entre les utilisateurs situés en France, les pays partenaires MUSIS (Allemagne, Belgique, Italie, Suède), Cosmo-Skymed (Italie) et Sar-Lupe (Allemagne) les contrôleurs opérationnels charge utile (DRM) et plateforme (CDE) et les centres de maintien à poste des satellites.
Le CMOS rejoindra d’ici 2025 les nouvelles installations du CDE à Toulouse.
Le Centre Opérationnel de Surveillance Militaire des Objets Spatiaux existe depuis 2014. Il a vu la nature de ses missions évoluer avec la création du Commandement de l’Espace en 2019. Ainsi, les rentrées atmosphériques à risques, le service d’anticollision, la météo spatiale, et les produits d’appui aux opérations ne sont plus les seules activités du COSMOS.
Depuis son rattachement au CDE en 2019, le COSMOS 45.942 s’efforce de progresser dans le domaine des rendez-vous de proximité (RPO) en orbite basse (LEO) et en orbite géostationnaire (GEO), des lancements particuliers ou encore des tirs anti missiles ASAT. Le COSMOS a un focus particulier sur le suivi des rapprochements sur un satellite français ou d’intérêt pour la France et à l’orientation sur alerte des systèmes de trajectographie sur les objets spatiaux douteux[32].
Au cours de l'été 2024, le COSMOS quitte la base aérienne 942 Lyon-Verdun pour rejoindre les nouvelles installations à Toulouse.
Le CDE participe à de nombreux exercices avec ses alliés.
AsterX est le premier exercice militaire spatial français. Il a été piloté par ce service en 2021[33].
La France a rencontré peu de succès dans sa volonté d'intéresser des partenaires européens. Cependant, elle a noué des relations importantes avec l'Italie, plus modérément avec l'Allemagne et l'Angleterre.
L'Italie est le partenaire le plus ancien et le splus important dans le domaine des télécommunications avec Athena-Fidus et Sicral 2.dans le domaine de l'imagerie spatiale la France a obtenu desdroits sur le systeme COSMO-SkyMed.
La France a conclu un partenariat avec l’Allemagne pour l’imagerie radar avec les satellites SAR-Lupe.
Le 9 avril 2024, le commandant de l’US Space Command (USSC), a officiellement invité la France à rejoindre l’Opération Olympic Defender.
Le périmètre de cette opération couvre la compréhension de l’environnement spatial (Space Domain Awareness – SDA) et la défense des capacités spatiales. La France conserve le contrôle opérationnel de ses capacités spatiales militaires.
L'OOD a été créée en 2013 et comprend le Royaume-Uni, le Canada et l’Australie. L'Allemagne et la Nouvelle Zélande devrait aussi rejoindre cette Opération.
En 2019, le commandement de l'espace se structure sur le campus du Centre national d’études spatiales [CNES] à Toulouse, avec un contingent de 200 militaires.
En janvier 2021, une formation administrative 101 est mise en place à Toulouse (FA 101 Toulouse) pour supporter la création du CDE et héberger les aviateurs et les unites progressivement transférés.
En 2022, l'Armée de l'air signe un « bail à construction » de quarante ans pour édifier un bâtiment de 11.000 mètres carrés sur une emprise du CNES a Toulouse afin d'abriter les activités du CDE et des locaux destinés au futur Centre d’excellence Otan (COE) dédié à l’Espace.
En 2024, le CDE continue sa montée en puissance, ses effectifs étant portés à 500 militaires dont 85 % seront issus de l’AAE.
En août 2025, quand les locaux du CDE seront livrés, la FA 101 sera supprimée et une « base aérienne 101 sera ouverte et deviendra (…) la première base aérienne à vocation spatiale (BAVS) française », annonce l’AAE dans le numéro de juillet 2024 d’Air Actualités. Et la revue ajoute : C’est « une appellation non dénuée de sens puisque la première base aérienne française, ouverte en 1934, était la Base aérienne 101 Toulouse-Francazal.»
Nom | Photo | Prise de fonction | Chef d'état-major de l'Armée de l'air | |
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1 | Général de division aérienne Yves Arnaud | 30 août 2010[34] | Général d'armée Jean-Paul Paloméros Général d'armée Denis Mercier | |
2 | Général de brigade aérienne Jean-Daniel Testé | 1er juillet 2014 [35] | Général d'armée Denis Mercier Général d'armée André Lanata | |
3 | Général de brigade aérienne Jean-Pascal Breton | 1er septembre 2017 [36] | Général d'armée André Lanata Général d'armée Philippe Lavigne | |
4 | Général de brigade aérienne Michel Friedling | 20 septembre 2018[37] | Général d'armée Philippe Lavigne |
Nom | Photo | Prise de fonction | Chef d'état-major de l'Armée de l'air et de l'espace | |
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1 | Général de division aérienne Michel Friedling | 20 septembre 2019[38] | Général d'armée Philippe Lavigne Général d'armée Stéphane Mille | |
2 | Général de division aérienne Philippe Adam | [39] | Général d'armée Stéphane Mille |