Commission Prodi | ||||||||
Le président de la Commission, Romano Prodi, en 1999. | ||||||||
Type d’organe | Union européenne | |||||||
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Présidence | Romano Prodi (PSE) | |||||||
Vice-présidences | Neil Kinnock, Loyola de Palacio | |||||||
Début | ||||||||
Fin | ||||||||
Durée | 5 ans, 66 jours | |||||||
Partis | ||||||||
Parlement | 233 / 626 |
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Chronologie | ||||||||
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La commission Prodi est la commission européenne entre le et le . Elle est dirigée par l'ancien président du Conseil des ministres d'Italie Romano Prodi.
À la suite de la démission du controversé Jacques Santer et de sa commission, le Conseil européen choisit le social-démocrate chrétien italien Romano Prodi, renversé par un vote au Parlement italien dix mois auparavant, comme nouveau président de la Commission.
Celui-ci constitue un collège de dix-neuf commissaires, dont deux pour les « grands pays » que sont l'Allemagne, l'Espagne, la France, l'Italie et le Royaume-Uni[1]. Il comprend 25 % de femmes tout comme, pour la première fois, un commissaire écologiste, l'Allemande Michaele Schreyer.
Le , dix pays intègrent l'Union européenne. Leurs commissaires sont alors « jumelés » avec un commissaire déjà en fonction et non affectés à des portefeuilles nouvellement créés.
La commission Barroso I lui succède six mois plus tard, le .
La couleur indique l'orientation politique selon la répartition suivante :
issus de partis membres du PPE-DE |
issus de partis membres du PSE |
issus de partis membres de l'ELDR |
issue d'un parti membre des Verts européens |
autre / inconnu |