La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du prescrit, dans le cadre de l'approfondissement de la coopération intercommunale, que les intercommunalités à fiscalité propre doivent, sauf exceptions, regrouper au moins 15 000 habitants.
Les deux structures avaient en effet en commun de présenter un aspect à la fois rural et urbain en possédant un passé industriel. L'hypothèse d'intégrer également la communauté de communes Bocage Hallue, envisagée dans le projet de SDCI, fut écarté par les élus.
L'arrêté préfectoral créant la communauté de communes Nièvre et Somme
est signé le 16 décembre 2016 pour prendre effet le [2].
Dans un contexte marqué par une fusion difficile entre les deux anciennes intercommunalités[3], plusieurs des communes de Nièvre et Somme issues de l'ancienne CCOA demandent en 2017 à changer d'intercommunalité :
Après un avis favorable du conseil communautaire d'Amiens Métropole du (Pour 51, Contre 23 et 15 abstentions) et malgré l'opposition de Nièvre et Somme [6],[4],[7], le rattachement de Ferrières et de Seux à la communauté d'agglomération Amiens Métropole est acté par un arrêté préfectoral du 12 décembre 2017, entraînant leur départ de Nièvre et Somme[8].
L'intercommunalité est administrée par un conseil communautaire constitué, pour la mandature 2020-2026, (après le départ de Ferrières et de Seux), de 55 délégué représentant chacune des communes membres, répartis comme suit en fonction sensiblement de leur population[11] :
- 5 délégués pour Ailly-sur-Somme et Flixecourt ;
- 4 délégués pour Vignacourt ;
- 3 délégués pour Saint-Léger-lès-Domart et Saint-Ouen ;
- 2 délégués pour Berteaucourt-les-Dames, L'Étoile, Picquigny et Saint-Sauveur ;
- 1 délégué (et son suppléant) pour chacune des autres communes.
Patrick Gaillard, maire de Flixecourt, chargé des études stratégiques et de la représentation extérieure.
Outre le bureau, constitué du président et des vice-présidents, l'intercommunalité dispose d'une conférence des maires, qui assure la représentation de chaque commune représentée par son maire ou parfois un maire-adjoint[13].
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L'intercommunalité exerce les compétences qui lui ont été transférées par les communes membres, dans les conditions prévues par le code général des collectivités territoriales.
En 2018, ces compétences relèvent des champs de pomitiques publiques suivantes[17] :
Gestion des déchets ménagers et assimilés (compétence déléguée à des syndicats mixtes)
Environnement (protection et mise en valeur |aménagement et entretien des voies SNCF désaffectées sur décision du conseil communautaire)
Logement et cadre de vie (actions d’amélioration de l’habitat)
Enfance & jeunesse (participation au fonctionnement des accueils de Loisirs ; crèches ; relais Assistantes Maternelles (RAM) sur décision du conseil communautaire ; centre d'animation jeunesse)
Service Public d’assainissement non-collectif (SPANC) (contrôle, fonctionnement, conception-réhabilitation des systèmes d’assainissement)
Politique culturelle et sportive (mise en place d’une politique culturelle territoriale ; création et gestion d’équipements)
Services à la population (soutien aux initiatives d’insertion socio-professionnelles ; participation aux transports des lycéens ; construction et gestion des casernes de gendarmerie)
Afin de financer l'exercice de ses compétences, l'intercommunalité perçoit la fiscalité professionnelle unique[10] (FPU) – qui a succédé à la taxe professionnelle unique (TPU) – et assure une péréquation de ressources entre les communes résidentielles et celles dotées de zones d'activité.
En 2018, la communauté de communes a encaissé au titre des recettes de fonctionnement la somme de 9 307 773 € dont 7 755 098 € d’impôts et taxes, et les dépenses d'investissement se sont élevées à 546 886 €[18].
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En 2019 commence la construction du centre aquatique communautaire en vue d'une mise en service à l’automne 2020[18].
La communauté se rend propriétaire en 2019 de la friche Sièges de France à Harondel (Berteaucourt-les-Dames), de l'ancien groupe industriel Saint Frères, fermé depuis 2009[19], en vue de la réalisation d'un ambitieux projet d'aménagement comprenant la construction de plusieurs dizaines de maisons, et de la transformations d'anciens bâtiments en vue d'y accueillir une crèche, l’école de musique intercommunale, et un lieu de diffusion culturelle, ainsi qu'un hôtel d'entreprises[20].
↑ a et bBenoît Delespierre, « Divorces, mariages forcés et frustrations : La décision du préfet d’autoriser certaines communes et pas d’autres à changer d’intercommunalité passe mal par endroits. Tour d’horizon », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑Delphine Richard, « Nièvre et Somme : il va falloir trancher pour avancer : La situation devient compliquée en Noièvre et Somme, où le président René Lognon estime qu'il ne peut travailler tant que la préfecture n'aura pas décidé de qui reste ou qui part », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑Bakhti Zouad, « De nouvelles communes dans Amiens Métropole ? : Neuf nouvelles communes pourraient bientôt intégrer la métropole », Le Courrier Picard, (lire en ligne).
↑« Arrêté préfectoral du 12 décembre 2017 portant extension du périmètre de la communauté d'agglomération Amiens Métropole aux communes de Cardonnette, Querrieu, Saint-Vast-en-Chaussée, Vaux-en-Amiénois, Ferrières et Seux à compter du 1er janvier 2018 », Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Seine, nos 2017-086, , p. 120-122 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
↑ a et bThierry Griois, « René Lognon réélu président de la communauté de communes Nièvre et Somme : La collectivité s’est dotée de onze vice-présidents lors de sa première réunion jeudi 9 juillet au soir », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )« Seul candidat en lice, rené Lognon a été réélu, vendredi soir au Chiffon Rouge, président de la communauté de communes Nièvre et Somme (CCNS) par 45 voix, 5 blancs, 1 nul et une voix à Jean-Paul Leulier qui, bien que candidat à rien, a régulièrement obtenu des voix -jusqu’à 8 ! – pour tous les postes mis aux votes ».
↑« Les élus », Présentation, sur nievresomme.fr (consulté le ).
↑Olivier Bacquet, « René Lognon président incontesté de la nouvelle communauté de communes Nièvre et Somme : L'ancien maire de Flixecourt a été élu sans surprise et sans opposition président de la nouvelle intercommunalité, ce lundi 9 janvier », Le Journal d'Abbeville, (lire en ligne, consulté le )« Un seul candidat briguait la présidence: René Lognon, président du Val de Nièvre, adjoint au maire de Flixecourt. Ce dernier n’a pas fait l’unanimité : 13 bulletins blancs et 3 nuls ont été comptabilisés ».
↑Jeanne Demilly, « René Lognon, sans surprise : René Lognon est le président de la nouvelle intercommunalité Nièvre et Somme. Alors que ses 9 vice-présidents ont été largement élus, d'autres, restés sur le cadeau, grincent des dents », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑Olivier Bacquet, « Autour de Flixecourt : René Lognon sera candidat à sa propre succession : Le président de la communauté de communes Nièvre et Somme devait abandonner tous ses mandats électifs. Il sera finalement candidat pour se succéder à lui-même en 2020 », Le Journal d'Abbeville, (lire en ligne, consulté le )« Une décision qui s’est presque imposée à lui, comme il s’en explique : Cette nouvelle communauté de communes (née de la fusion du Val de Nièvre et de l’Ouest Amiénois début 2017, NDLR) n’a pas encore trouvé son équilibre territorial ».
↑ a et bBenoit Delespierre, « Les bons comptes de René Lognon en Nièvre et Somme : La communauté de communes Nièvre et Somme a validé ses comptes 2018 et adopté son projet 2019. Les caisses sont pleines mais les projets arrivent. A commencer par le centre aquatique dont la première pierre sera posée ce vendredi 3 mai », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑Olivier Bacquet, « La friche d’Harondel en attente d’une nouvelle vie à Berteaucourt les Dames : 10 ans après la liquidation de Manufacture Française de Sièges, la friche Saint Frères d'Harondel fait l'objet d'un projet ambitieux. Reste à savoir quand il se concrétisera », Le Journal d'Abbeville, (lire en ligne, consulté le ).