Une première communauté d'agglomération du pays de Meaux est créée au 1er janvier 2003 par un arrêté préfectoral du 28 décembre 2002[1], qui regroupe alors la quasi-totalité des communes des anciens cantons Nord et Sud de Meaux[2].
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants (et 5 000 habitants en zone de montagnes), le préfet de Seine-et-Marne a rendu public le 13 octobre 2015[3],[4] un nouveau projet de schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI). Après concertation et amendements, celui-ci a été approuvé le 30 mars 2016 et prévoit notamment la fusion de la communauté de communes des Monts de la Goële (communes de Forfry, Gesvres-le-Chapitre, Monthyon et Saint-Soupplets) et de la communauté d'agglomération du pays de Meaux[5]. Ce schéma est mis en œuvre le 1er janvier 2017, après consultation des conseils communautaires et municipaux,
Cela aboutit à la création d'une nouvelle structure juridique regroupant désormais 22 communes et qui conserve la dénomination de communauté d'agglomération du pays de Meaux par un arrêté préfectoral du qui a pris effet le [6],[7].
À l'issue de ce redécoupage, les communes composant la CAPM sont réparties au sein de 3 cantons:
les communes de Barcy, Chambry, Chauconin-Neufmontiers, Crégy-lès-Meaux, Forfry, Gesvres-le-Chapitre, Isles-lès-Villenoy, Mareuil-lès-Meaux, Monthyon, Penchard, Saint-Soupplets, Trilbardou, Varreddes, Vignely et Villenoy sont regroupées au sein du canton de Claye-Souilly ;
les communes de Fublaines, Germiny-l'Evêque, Montceaux-lès-Meaux, Nanteuil-lès-Meaux, Poincy et Trilport sont regroupées au sein du canton de La Ferté-sous-Jouarre ;
la ville de Meaux forme la totalité du nouveau canton de Meaux.
Le conseil communautaire de la communauté d'agglomération se compose de 78 conseillers[10], représentant chacune des communes membres et élus pour une durée de six ans.
Régis Sarazin, maire de Nanteuil-lès-Meaux, délégué au Développement Durable, circulation douce, la Sécurité et prévention de la délinquance ;
Bernard Lociciro, conseiller municipal de Meaux, délégué à la culture, à l'enseignement culturel et patrimoine, à l'enseignement secondaire et supérieur ;
Daniel Berthelin, maire de Poincy, délégué au personnel, petite enfance et gens du voyage ;
Chantal Kaci, maire de de Quincy-Voisins, déléguéé au tourisme, communication, vie associative et évènementielle ;
Stéphane Devauchelle, maire de Saint-Soupplets, délégué au relation avec les zones aéroportuaires de Paris-CDG, Le Bourget et le Grand Roissy ;
M. Claude Decuypère, maire de Monthyon, délégué à la finance, la commande publique, le numérique et l'intelligence artificielle ;
Jean-Michel Morer, maire de Trilport délégué aux transport, voirie et parc de stationnement ;
Saly Diop, conseillère municipale de Meaux, déléguée à l'emploi, l'insertion et la formation professionnelle ;
Didier Attali, conseiller municipal de Meaux, délégué à l'eau et à l'assainissement ;
Michel Belin, maire de Montceaux-lès-Meaux, délégué au sport et aux installations sportives ;
M. Dominique Delahaye, maire de Chambry, délégué à la collecte, au traitement et à la gestion des déchets ;
Franck Gourdy , Conseiller municipal de Meaux, délégué au développement économique et attractivité du territoire.
Cette répartition permet la représentation relative de la ville de Meaux, qui rassemble plus de la moitié de la population de l'intercommunalité, ainsi que des villes moyennes et des villages[12].
Administrateur civil, professeur associé et avocat Ministre (2002 → 2007) Député de Seine-et-Marne (1995 → 1997, 2002 et 2007 → 2017) Maire de Meaux (1995 → 2002 et 2005 → ) Président de l'UMP (2012 → 2014) Réélu pour le mandat 2020-2026[14],[7],[12]
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L'intercommunalité exerce les compétences qui lui ont été transférées par les communes membres, dans les conditions fixées par le Code général des collectivités territoriales. Il s'agit de :
Développement économique ;
Zones d’activité économique d’intérêt communautaire ;
Action de développement économique d’intérêt communautaire ;
Actions et aides financières en faveur du logement social d’intérêt communautaire ;
Réserves foncières pour la mise en œuvre de la politique communautaire d’équilibre social de l’habitat ;
Action en faveur du logement des personnes défavorisées par les opérations d’intérêt communautaire ;
Amélioration du parc immobilier bâti d’intérêt communautaire, notamment en faveur du logement des personnes défavorisées ;
politique de la ville dans la Communauté :
Dispositifs contractuels de développement urbain, de développement local et d’insertion économique et sociale d’intérêt communautaire ;
Dispositifs locaux d’intérêt communautaire en matière de prévention de la délinquance ;
Voiries et parcs de stationnement d’intérêt communautaire ;
Équipements culturels et sportifs d’intérêt communautaire ;
Actions en matière de protection et de mise en valeur de l’environnement et du cadre de vie (lutte contre la pollution de l’air et les nuisances sonores, élimination et valorisation des déchets des ménages et déchets assimilés) ;
Aires d’accueil des gens du voyage ;
Développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication ;
Développement de l’enseignement artistique et culturel ;
Identification, sur le territoire communautaire, de friches industrielles, commerciales, tertiaires, artisanales ou touristiques et possibilité d’aménagement ou de reconversion de ces espaces ;
Aménagement d’intérêt communautaire des rives de la Marne, des berges des rivières et canaux traversant le territoire communautaire ;
Pôles d’échanges multimodaux ;
Études relatives aux structures de petite enfance ;
Comme toutes les communautés d'agglomération, le Pays de Meaux est financé par la fiscalité professionnelle unique (FPU), qui a succédé a la Taxe professionnelle unique (TPU), et qui assure une péréquation fiscale entre les communes regroupant de nombreuses entreprises et les communes résidentielles.
La communauté perçoit également une part des taxes d'habitation et foncières, qui se sont élevées, sur son ancien périmètre, à 13,7 millions d'euros en 2014, des taxes pour utilisation des services publics et taxe d’enlèvement des ordures ménagères (10,8 millions € en 2014) et une dotation globale de fonctionnement versée par l’État (9,5 millions € en 2014)[15].
L'intercommunalité ne reverse pas de dotation de solidarité communautaire[16] (DSC) à ses communes membres[6].
La croissance des effectifs est notamment liée à la prise de compétences auparavant gérées par les communes, et au transfert de personnels correspondant.
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Conformément aux dispositions légales, une communauté d'agglomération a pour objet d'associer « au sein d'un espace de solidarité, en vue d'élaborer et conduire ensemble un projet commun de développement urbain et d'aménagement de leur territoire[18] ».
Elle avait envisagé en 2010 de créer le pôle culturel du Pays de Meaux, projet abandonné en 2016 après que le terrait ait été acquis et des études réalisées[21].
Sécurité
Le Pays de Meaux a mis en place une police municipale intercommunale depuis le qui, en 2016, agit dans 15 des communes de la communauté[22].
↑Sébastien Roselé, « Seine-et-Marne : Coulommiers Pays de Brie et le Pays créçois fusionneront : L’arrêt préfectoral qui valide la réunion de l’agglomération et de la communauté de communes vient d’être publié. La nouvelle intercommunalité totalisera 91 000 habitants », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le )« L'arrêté officialisant cette fusion a été signé par la préfète Béatrice Abollivier le 25 octobre ».
↑ ab et c« Les élus », CAPM, sur agglo-paysdemeaux.fr (consulté le ).
↑Audrey Gruaz, « Seine-et-Marne : Jean-François Copé réélu à la tête du Pays de Meaux : Sans grande surprise, Jean-François Copé a été réélu président de la communauté d'agglomération du Pays de Meaux, mardi 2 juin », La Marne, (lire en ligne, consulté le ).
↑ a et bAlexandre Arlot, « Jean-François Copé réélu président du Pays de Meaux : Le maire (LR) de Meaux, réélu mardi en fin d’après-midi au Colisée, sera épaulé lors de cette mandature par treize vice-présidents », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le )« Soixante-huit fois, le nom de Jean-François Copé (LR) a retenti ce mardi en fin d'après-midi au Colisée. L'élection du maire de Meaux à la tête du Pays de Meaux aura été une formalité ».