Le compactage des sols est une technique utilisée en génie civil visant à améliorer la qualité des sols pour la construction. Il ne faut pas la confondre avec la compaction du sol (appelée aussi tassement du sol) qui peut apparaître à l’occasion de phénomènes naturels (pluies intenses en sols battants), ou être d'origine anthropique (surpiétinement, passages d'engins agricoles).
Les objectifs du compactage des sols sont multiples.
Ils visent principalement à :
Il existe différente manière de réaliser un compactage selon l'énergie que l'on souhaite obtenir et les moyens disponibles[1]. On peut notamment citer :
Les opérations de compactage consistent à améliorer la qualité du terrain et fournir un terrain ferme et solide pour accueillir les fondations. Grâce à cela le est sol exempté de poches d’air qui peuvent potentiellement causer des mouvements lors de la construction.
En dehors du compactage superficiel des sols, il est possible de compacter le sol, surtout lorsqu'il est de type granulaire, sur des profondeurs beaucoup plus importantes. Pour ce type de travaux de compactage, on change totalement de type de matériel.
Le compactage dynamique consiste à lâcher une masse pouvant atteindre plusieurs dizaines de tonnes d'une hauteur pouvant atteindre plusieurs dizaines de mètres, afin de compacter le sol au point d'impact. Cette technique permet de compacter le sol sur des profondeurs pouvant atteindre 10 mètres[2].
Le compactage par impact rapide (ou Rapid Impact Compaction (RIC) an anglais) consiste à compacter le sol sur des épaisseurs pouvant atteindre 4 mètres en laissant tomber une masse d'une dizaine de tonnes sur une enclume, d'une hauteur de quelques mètres. Cette technique tire son nom de la rapidité avec laquelle les coups sont donnés, environ un impact par seconde en phase de traitement[3].