Comps-sur-Artuby | |||||
La chapelle Saint-André. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Var | ||||
Arrondissement | Draguignan | ||||
Intercommunalité | Dracénie Provence Verdon agglomération | ||||
Maire Mandat |
Alain Barale 2020-2026 |
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Code postal | 83840 | ||||
Code commune | 83044 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
339 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 5,3 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 42′ 39″ nord, 6° 30′ 34″ est | ||||
Altitude | Min. 736 m Max. 1 178 m |
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Superficie | 63,49 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Flayosc | ||||
Législatives | Huitième circonscription | ||||
Localisation | |||||
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Géolocalisation sur la carte : Var
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Comps-sur-Artuby [kɔ̃ps syʁ aʁtybi] est une commune française située dans le département du Var, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Le Bourguet Brenon |
Bargème | |||
Trigance | N | |||
O Comps-sur-Artuby E | ||||
S | ||||
Montferrat | Bargemon | Seillans |
Entre le mont Clare (1 267 m) et le mont Lague (1 109 m), se creusent les vallées du Jabron, du Verdon, le canyon de l'Artuby et les clues de la Bruyère.
Comps est située à 900 mètres d'altitude, autour du rocher qui supporte l'église Saint-André. L’ancien village fortifié se trouvait autrefois sur le rocher.
La commune est desservie par les routes départementales D 21, D 71 et D 955.
La commune bénéficie du réseau de transports en commun Tedbus[1] de la Dracénie Provence Verdon agglomération et du réseau régional de transports en commun Zou ![2] (ex Varlib). Les collectivités territoriales ont par ailleurs mis en œuvre un « service de transports à la demande » (TAD).
Les aéroports les plus proches sont :
Commune membre du Parc naturel régional du Verdon. La commune est composée de nombreux hameaux hors du bourg comme Oribau (Avelan), Saint-Bayon, Chardan, Cuiros, Don, Doureisse, Endosse, Guent, Jabron, Sauvechane et la Souche. Plus de la moitié du territoire de la commune dont les hameaux de Chardan, Saint-Bayon, Sauvechane ou Dourässe est dans le camp de Canjuers, le camp militaire le plus vaste d'Europe (35 000 hectares).
D'après Achard, au XVIIe siècle, la vigne y était si abondante que les curés prélevaient la dîme en vin et non en foin.
Le périmètre de protection autour de la Réserve naturelle géologique de Haute-Provence a été étendu au territoire des communes de Bargème, Le Bourguet, Châteauvieux, Comps-sur-Artuby, La Martre et Trigance (Var)[3].
Cours d'eau sur la commune ou à son aval[4] :
La commune dispose d'une station d'épuration de 1200 équivalents habitants[5].
Il existe trois zones de sismicité dans le Var :
La commune de Comps-sur-Artuby est en zone sismique de faible risque 1b[6].
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Var, Alpes-Maritimes, caractérisée par une pluviométrie abondante en automne et en hiver (250 à 300 mm en automne), un très bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 75 %), un hiver doux (8 °C) et peu de brouillards[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 024 mm, avec 6,5 jours de précipitations en janvier et 4,2 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 010,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 37,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de −12,6 °C, atteinte le [Note 1],[9],[10].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | −0,8 | −1,1 | 1,4 | 4,3 | 8,1 | 11,7 | 13,7 | 13,5 | 10,1 | 6,9 | 2,5 | 0 | 5,9 |
Température moyenne (°C) | 3,8 | 4,1 | 6,8 | 9,6 | 13,6 | 17,7 | 20,3 | 20,3 | 16 | 12 | 7 | 4,5 | 11,3 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,4 | 9,3 | 12,2 | 15 | 19,1 | 23,7 | 26,8 | 27 | 21,9 | 17,1 | 11,6 | 9 | 16,8 |
Record de froid (°C) date du record |
−10,9 29.01.05 |
−12,4 06.02.12 |
−11,3 01.03.05 |
−4,3 08.04.21 |
0 07.05.10 |
3,4 01.06.06 |
6,5 16.07.00 |
5,6 23.08.07 |
1,8 18.09.01 |
−4,7 21.10.07 |
−9,2 23.11.1998 |
−12,6 20.12.09 |
−12,6 2009 |
Record de chaleur (°C) date du record |
22,9 28.01.08 |
20,8 21.02.16 |
22,8 21.03.02 |
24,7 07.04.11 |
29,8 12.05.12 |
37,2 28.06.19 |
34,8 18.07.23 |
35,9 05.08.17 |
31,6 04.09.1997 |
28,3 12.10.11 |
22 05.11.04 |
21,1 31.12.21 |
37,2 2019 |
Précipitations (mm) | 71,8 | 61,8 | 74,5 | 93,4 | 89,5 | 81 | 28,5 | 43 | 72,1 | 126,1 | 166,8 | 101,7 | 1 010,2 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
8,4 −0,8 71,8 | 9,3 −1,1 61,8 | 12,2 1,4 74,5 | 15 4,3 93,4 | 19,1 8,1 89,5 | 23,7 11,7 81 | 26,8 13,7 28,5 | 27 13,5 43 | 21,9 10,1 72,1 | 17,1 6,9 126,1 | 11,6 2,5 166,8 | 9 0 101,7 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[11]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Comps-sur-Artuby s'écrit Coumbs en provençal selon la norme mistralienne et Comps d'Artubi selon la norme classique. En ancien provençal, le nom de la commune était écrit Comps[13].
Plusieurs sites du territoire témoignent d'une présence humaine aux époques chalcolithique et de l'âge du fer. Autrefois lieu de passage et marché important, le vieux bourg de Comps était construit sur la hauteur et son église Saint-André le dominait du haut de son rocher[14].
En 1342, la communauté de Bargème est rattachée à la viguerie de Castellane (actuel département des Alpes-de-Haute-Provence) par le comte de Provence[15].
La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. Puis, Aix se soumet en , ce qui précipite le ralliement des carlistes, dont le seigneur de Comps, André de Comps. Alors qu’il soutenait Charles de Duras depuis plusieurs années, il rejoint le camp angevin et obtient un « chapitre de paix » de Marie de Châtillon le et prête hommage à Louis II d'Anjou, âgé de dix ans[16]. La communauté villageoise soutient Charles de Duras, et même au-delà de 1386[17].
Pendant les guerres de succession de la reine Jeanne, le village et ses remparts furent détruits par Charles de Duras ; les habitants s'établirent alors dans la campagne où ils bâtirent neuf hameaux : Saint-Bayon, Chardan, Don, Douraïsse, Guent, Jabron, Sauvechane et la Souche. La paix revenue, le village fut reconstruit en amphithéâtre sur le penchant du rocher qu'il occupe aujourd'hui[14].
Les Templiers de la maison de Ruou (voir Villecroze) y possédaient une importante commanderie qui devint après l'abolition de l'Ordre en 1312, chef-lieu d'une commanderie des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, jouissant de très importants revenus[14].
Au début du XVIe siècle, les chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem devinrent seuls seigneurs de Comps en acquérant la part de seigneurie qui avait été inféodée en en faveur de Fulco de Pontevès, et qui dépendait précédemment du comté de Provence[14].
Lors de la guerre de Succession d'Autriche, une armée austro-sarde envahit la Provence et occupe Comps en . Elle est repoussée par une offensive des troupes franco-espagnoles les et [18].
De gueules, à un monde croisé d’or, accompagné de trois besants du même. Ces armoiries témoignent du retour des croisés compsois après leurs pérégrinations en Palestine et de la présence des Hospitaliers et des Templiers à Comps[19]. |
Il subsiste l'élevage des ovins, les cultures céréalières et de pommes de terre.
À l'heure actuelle, l'économie est essentiellement basée sur le tourisme, vu la proximité des gorges du Verdon : hôtel-restaurant.
Commerces de proximité[20] : boulangeries, épicerie, restaurants, salon de coiffure, bureau de poste, maison médicale, station service carburants, DAB,
Comps-sur-Artuby fait partie de la communauté de Dracénie Provence Verdon agglomération (ex-communauté d'agglomération Dracénoise) qui regroupe vingt-trois communes du département du Var, dont Draguignan[21] de 110 014 habitants en 2017[22], créée le 31 octobre 2000. Les 23 communes composant la communauté d'agglomération en 2017 sont (par ordre alphabétique) :
Au , Comps-sur-Artuby est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[23]. Elle est située hors unité urbaine[24] et hors attraction des villes[25],[26].
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Terres arables hors périmètres d'irrigation | 1,8 % | 118 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 7,3 % | 467 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 2,7 % | 173 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 1,0 % | 64 |
Forêts de feuillus | 18,7 % | 1193 |
Forêts de conifères | 16,3 % | 1043 |
Forêts mélangées | 9,3 % | 597 |
Pelouses et pâturages naturels | 19,1 % | 1220 |
Landes et broussailles | 5,0 % | 319 |
Végétation sclérophylle | 8,2 % | 525 |
Forêt et végétation arbustive en mutation | 7,7 % | 494 |
Végétation clairsemée | 2,8 % | 179 |
Source : Corine Land Cover[27] |
L'occupation des sols montre une nette prédominance de la forêt et des milieux semi-naturels sur les territoires agricoles: 87,2 % contre 12,8 %. La forêt, qui occupe 44,3 % de la surface communale, est constituée à proportion à peu près égale de feuillus et de conifères.
En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[28] :
Avec les taux de fiscalité suivants :
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : Médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 19 350 €[29].
La commune comptait 205 habitants en 1371, 190 en 1471 et 650 en 1698[30].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[32].
En 2021, la commune comptait 339 habitants[Note 2], en évolution de −10,32 % par rapport à 2015 (Var : +4,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Établissements d'enseignements[35] :
Culte catholique, paroisse Sainte-Philomène, diocèse de Fréjus-Toulon[44].
Construite au XIIe siècle, par les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, elle possède une abside en cul-de-four et une nef à deux travées d'ogives sans collatéraux.
Le clocher latéral date du XIIIe siècle, avec une cloche de 1529 et l'autre de 1669. Depuis la plate-forme de la chapelle s'ouvre un vaste panorama sur les gorges de l'Artuby et du Verdon. Elle est classée depuis la fin du XIXe siècle[46].
Les cloches de 1529[47] et de 1668[48] sont classées au titre des objets mobiliers.
À la sortie est du village. Cette chapelle romane construite par l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem[49].
La chapelle Saint-Didier, à 800 m du village, à gauche de la route de Castellane. Art roman provençal. Construite par l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem[50].
Elle conserve un tableau du XVIIe siècle représentant « la vision de saint Dominique »[51]. Les murs de cette église contiennent une représentation de l'arche d'alliance, de grande taille[52] ; ainsi que celle de la table des propositions des pains[53].
Accueil 83, Service des Jeunes, Unité Jean Bosco, Prêtre Salasien, 1er éducateur des jeunes en difficulté.
Près de l'école communale[54]. Conflits commémorés : 1914-1918 ; 1939-1945 ; Indochine ; guerre d'Algérie[55].
Un témoin des usages et du savoir-faire entièrement réhabilité[61],[62].
Source et fontaine médiévale, récemment restaurée.
Pont dit romain, construit au XVIIe siècle.
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