Comte d'Est-Anglie

Le titre de comte d'Est-Anglie fut créé après la soumission du royaume d'Est-Anglie au roi du Wessex Édouard l'Ancien, en 917.

Ealdormen anglo-saxons (917-1016)

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En 917, les Danois d'Est-Anglie reconnaissent Édouard comme roi. Il est probable que ce territoire est attribué à l'ealdorman du sud-est de la Mercie, Æthelfrith[1]. Son fils Æthelstan, devenu ealdorman en 932, est un seigneur très puissant, gouvernant un territoire étendu et apparaissant sur de nombreuses chartes, d'où son surnom de « Demi-Roi »[2].

En , Ulfcytel est tué à la bataille d'Assandun contre les Danois.

Jarls danois (1017-1044)

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Les jarls d'Est-Anglie sont institués par Knut le Grand. Après avoir conquis l'Angleterre, il divise le royaume en régions facilement gouvernables et nomme Thorkell le Grand jarl d'Est-Anglie en 1017. Knut le déclare hors-la-loi avec sa famille en 1021, puis leur pardonna en 1023. Il est peu probable que Harald Thorkellson, le fils de Thorkell, ait succédé à son père, étant donné qu'il n'est décrit que comme otage ou fils adoptif du roi[3].

  • 1017-1021 : Thorkell Strut-Haraldsson
  • ?
  • 1038-1044 : Thrui, peut-être en tant que « comte des peuples médians » (Earl of the middle people), dans l'est des Midlands[4]

Comtes anglo-danois et normands (1044-1075)

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La souveraineté anglo-saxonne sur l'Angleterre est restaurée en 1042 avec l'avènement d'Édouard le Confesseur.

Gyrth est tué aux côtés de son frère Harold à la bataille d'Hastings, le . Après la conquête normande de l'Angleterre, Guillaume le Conquérant nomme comte Ralph l'Écuyer.

À la suite de la révolte des comtes, à laquelle prend part Raoul, Guillaume découpe l'Est-Anglie en domaines plus petits, parmi lesquels le Norfolk, le Suffolk et Cambridge.

Source de traduction

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Notes et références

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  1. Ian W. Walker, Mercia and the Making of England, Sutton, 2000, p. 130
  2. (en) Cyril Hart, « Æthelstan [Ethelstan, Æthelstan Half-King] (fl. 932–956) », dans Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, (lire en ligne Inscription nécessaire).
  3. Ryan Lavelle, « The Use and Abuse of Hostages in Later Anglo-Saxon England », Early Medieval Europe, vol. 14, n° 3, p. 269–296
  4. Malcolm Falkus, John Gillingham, Historical Atlas of Britain, Kingfisher, 1989, p. 52