Ce concerto pour piano fut composé à une époque gaie de la vie du compositeur, même si Mozart avait déjà quelques problèmes d'argent. Il est contemporain de son opéra Le Nozze di Figaro.
Andante, en do mineur, à , en do majeur à la mesure 125, en do mineur à la mesure 144, 213 mesures - partition
Allegro vivace assai, en mi bémol majeur, à ➜ Andantino cantabile, à à la mesure 218 ➜ Primo tempo à la mesure 265, 435 mesures - partition
Avec une durée de presque 35 minutes, c'est le concerto le plus long que Mozart ait jamais écrit.
Comme dans le neuvième concerto, le troisième mouvement comprend un passage central assez lent, en la bémol majeur, constitué de deux mélodies différentes, toutes deux jouées d'abord par les clarinettes et ensuite par les violons. On retrouvera ce même procédé dans le deuxième mouvement du Concerto pour clarinette.
Le troisième mouvement est très connu pour son thème principal que lance le piano dès les premières mesures suivi de tout l'orchestre. Il est en partie joué dans le film Amadeus de Miloš Forman quand Mozart joue devant l'empereur Joseph II[1]. Le thème principal étant lui-même facile à retenir et à chanter fait de ce troisième mouvement le morceau qui permet de reconnaître l'œuvre.
François-René Tranchefort, Guide de la musique de piano et de clavecin, Paris, Fayard, coll. « Les indispensables de la musique », , 484e éd. (1re éd. 1987), 869 p. (ISBN2-213-01639-9), p. 545