Condé-Sainte-Libiaire

Condé-Sainte-Libiaire
Condé-Sainte-Libiaire
La mairie.
Blason de Condé-Sainte-Libiaire
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Meaux
Intercommunalité Communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie
Maire
Mandat
Fabrice Marcilly
2020-2026
Code postal 77450
Code commune 77125
Démographie
Gentilé Condéens
Population
municipale
1 438 hab. (2021 en évolution de +2,35 % par rapport à 2015)
Densité 669 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 53′ 55″ nord, 2° 49′ 56″ est
Altitude Min. 41 m
Max. 91 m
Superficie 2,15 km2
Type Ceinture urbaine
Unité urbaine Bailly-Romainvilliers
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Serris
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Condé-Sainte-Libiaire
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Condé-Sainte-Libiaire
Géolocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
Voir sur la carte topographique de Seine-et-Marne
Condé-Sainte-Libiaire
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Voir sur la carte administrative d'Île-de-France
Condé-Sainte-Libiaire
Liens
Site web csl77450.fr

Condé-Sainte-Libiaire est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]
Localisation de la commune de Condé-Sainte-Libiaire dans le département de Seine-et-Marne

Condé-Sainte-Libiaire est située à 10 km au sud-ouest de Meaux sur la rive droite du Grand Morin.

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]
Communes limitrophes de Condé-Sainte-Libiaire
Isles-lès-Villenoy Mareuil-lès-Meaux
Esbly Condé-Sainte-Libiaire Quincy-Voisins
Montry Couilly-Pont-aux-Dames

Géologie et relief

[modifier | modifier le code]

L'altitude de la commune varie de 41 mètres à 91 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 49 mètres d'altitude (mairie)[1]. Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[2].

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique

[modifier | modifier le code]
Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Carte des réseaux hydrographique et routier de Condé-Sainte-Libiaire.

Le réseau hydrographique de la commune se compose de quatre cours d'eau référencés :

Par ailleurs, son territoire est également traversé par l’ aqueduc de la Dhuis.

La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 6,32 km[7].

Gestion des cours d'eau

[modifier | modifier le code]

Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[8].

La commune fait partie du SAGE « Petit et Grand Morin », approuvé le . Le territoire de ce SAGE comprend les bassins du Petit Morin (630 km2) et du Grand Morin (1 185 km2)[9]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat Mixte d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SMAGE) des 2 Morin, qualifié de « structure porteuse »[10].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[12].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 704 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Torcy à 14 km à vol d'oiseau[13], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 716,4 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].

Milieux naturels et biodiversité

[modifier | modifier le code]

Réseau Natura 2000

[modifier | modifier le code]
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[17].

Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Oiseaux »[18] :

  • les « Boucles de la Marne », d'une superficie de 2 641 ha, un lieu refuge pour une population d’Œdicnèmes criards d’importance régionale qui subsiste malgré la détérioration des milieux[19],[20].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

[modifier | modifier le code]
Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Condé-Sainte-Libiaire comprend une ZNIEFF de type 1[Note 1],[21], le « plan d'eau d'Isles-les-Villenoy » (156,87 ha), couvrant 3 communes du département[22]

Au , Condé-Sainte-Libiaire est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[23]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bailly-Romainvilliers[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant quatorze communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[24],[25]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[25]. Cette aire regroupe 1 929 communes[26],[27].

Lieux-dits et écarts

[modifier | modifier le code]
Carte du cadastre de la commune de Condé-Sainte-Libiaire.

La commune compte 30 lieux-dits administratifs[Note 5] répertoriés consultables ici[28] (source : le fichier Fantoir).

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (37,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (29,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (37,5% ), forêts (35,5% ), prairies (13,7% ), terres arables (13,3 %)[29].

Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[30],[31],[Carte 1]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 2].

Planification

[modifier | modifier le code]

La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Pays créçois, approuvé le [32].

La commune, en 2019, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme[33].

En 2017, le nombre total de logements dans la commune était de 618 dont 94,9 % de maisons (maisons de ville, corps de ferme, pavillons, etc.) et 3,7 % d'appartements[Note 6].

Parmi ces logements, 90,4 % étaient des résidences principales, 4,5 % des résidences secondaires et 5,1 % des logements vacants.

La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 92,7 % contre 5,2 % de locataires et 2,1 % logés gratuitement[34].

Voies de communication et transports

[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par la gare de Montry - Condé, située à Montry. Elle est traversée par la route départementale 85P.

Le nom de la localité est mentionné sous les formes Condetum Sancte Libarie en 1353[35] ; Condé sainte Libière en 1719 (BMS)[36] et en 1757 (Cassini) ; Condé-sur-Morin 1793[37] ; Condé[38].

Du gaulois condate , « confluent », et de la sainte éponyme. Ainsi, dans le département, La Ferté-sous-Jouarre (au confluent de la Marne et du Petit Morin) s’appelait « Condé la Ferté », et Montereau (au confluent de la Seine et de l'Yonne) s’appelait « Condate »[39].

De 1793 à 1801, à la suite de la Révolution française, la commune porte le nom de Condé-sur-Morin[40].

Condé, alias Condetum Sancte Libiaire, est un village très ancien (condetum est un vieux mot d'origine celtique qui signifiait confluent). Un acte de janvier 1258 relate que Gilbert de Herbot de Compans cède, à l’Hôtel Dieu de Paris, deux arpents et demi de ses terres dans la commune de Condé et à cette époque déjà (XIIIe siècle), elle avait le titre de paroisse. Le village dépendait de la province de Champagne et de Brie. Après le mariage de Jeanne de Navarre (comtesse de Champagne et de Brie) et de Philippe le Bel (roi de France ; le 16 août 1284), cette province fut réunie à la couronne[39].

À partir de cette époque, Condé est passée dans la partie de la Brie champenoise qui dépendait de l’Île-de-France.

Aux XIIe siècle et XIIIe siècles, Condé était un pays de vignobles. La dernière belle récolte date de 1874 avec 1200 hl. Il existait à cette époque vingt viticulteurs. Quarante ans après, aucune vigne n’existait plus.

Avant la Révolution française, Condé était une paroisse de l’archidiocèse de Brie, le château du village appartenait au XIIIe siècle aux bénédictins de Saint Pierre de Lagny. Avec tous droits féodaux en vigueur, ils en conservèrent la propriété jusqu’au XVe siècle.

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux

[modifier | modifier le code]

La commune fait partie de l'arrondissement de Meaux du département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France. Pour l'élection des députés, elle dépend de la cinquième circonscription de Seine-et-Marne.

La commune appartenait, depuis 1793, au canton de Crécy-la-Chapelle[40]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Serris.

Intercommunalité

[modifier | modifier le code]

La commune a intégré en 2006 la communauté de communes du Pays Créçois.

Son territoire a été réparti entre plusieurs autres intercommunalités, et, à compter du , la commune est sérmais membre de la Communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie.

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs[41],[42]
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1953 Frédéric Binet   Peintre
1953 1977 Alexandre Liénard   Employé RATP
1977 2001[43] Michel Houel[44] RPR
puis UMP
Restaurateur immobilier
Maire de Crécy-la-Chapelle (2001 → 2015)
Sénateur de Seine-et-Marne (2004 → 2016)
Conseiller général de Crécy-la-Chapelle (1994 → 2005)
Président de l’union des maires de Seine-et-Marne (2001 → 2013)
Démissionnaire
2001 2008 Michel Fouillot    
2008 décembre 2018[45] Patricia Lemoine LR
puis Agir
Députée de Seine-et-Marne (5e circ.) (2018[46] → )
Présidente de la communauté de communes du Pays Créçois (2008 → 2018)
Démissionnaire à la suite de son installation comme députée
février 2019 En cours Fabrice Marcilly SE
puis HOR
Kinésiologue
Les données manquantes sont à compléter.

Équipements et services

[modifier | modifier le code]

Eau et assainissement

[modifier | modifier le code]

L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [47],[48].

Assainissement des eaux usées

[modifier | modifier le code]

En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Condé-Sainte-Libiaire est assurée par le SMA de Quincy Mareuil Condé-Sainte-Libiaire pour la collecte et . Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [49],[50],[51].

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[52]. Le SMA de Quincy Mareuil Condé-Sainte-Libiaire assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est déléguée à une entreprise privée[49],[53].

Eau potable

[modifier | modifier le code]

En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la commune qui en a délégué la gestion à l'entreprise Veolia, dont le contrat expire le [49],[54],[55].

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[56]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[57].

En 2021, la commune comptait 1 438 habitants[Note 7], en évolution de +2,35 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
406391415426443448440443393
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
362355359358339321314324330
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
340360342298351403411376371
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
3994876451 0291 3651 3441 4011 4181 420
2018 2021 - - - - - - -
1 4251 438-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[58].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités

[modifier | modifier le code]
  • La soirée dansante du mois de mars ;
  • Les feux de la Saint-Jean ;
  • La fête communale avec le feu d’artifice ;
  • La brocante ;
  • La soirée beaujolais ;
  • Le marché de Noël.
  • Carnaval
  • Kermesse
  • Halloween
  • Le football club de Montry Condé
  • Condé gymnastique
  • Tir à l’arc : Condé serait la plus vieille compagnie d’Arc de France[59].
  • Yoga : inscription à la séance
  • Tennis Club de Condé : des cours pour adultes et enfants.
  • Association de Pêche
  • Autour des Arts : cours de danse pour enfants, ados, adultes.
  • Club Fitness

Revenus de la population et fiscalité

[modifier | modifier le code]

En 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 538, représentant 1 390 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 27 150 euros[60].

En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 85, occupant 634 actifs résidants. Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 70,1 % contre un taux de chômage de 6,8 %. Les 23,1 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 9,5 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 6,9 % de retraités ou préretraités et 6,6 % pour les autres inactifs[61].

Secteurs d'activité

[modifier | modifier le code]

Entreprises et commerces

[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre d'établissements actifs était de 90 dont 5 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 23 dans la construction, 16 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 4 dans l’Information et communication, 3 dans les activités financières et d'assurance, 8 dans les activités immobilières, 16 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 7 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 8 étaient relatifs aux autres activités de services[62].

En 2019, 17 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 15 individuelles.

Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[63].

La commune dispose d'une boulangerie dans la rue Pasteur, 2 restaurants au quai de la Marne et une supérette en face de la mairie.

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]
Le château.
Traversée du Grand-Morin sous le canal de Chalifert avant de rejoindre la Marne.

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
  • L'église Saint-Martin-et-Sainte-Libiaire.
  • Le château de Condé-Sainte-Libiaire, XVIIe et XVIIIe siècles.
  • Le sentier de grande randonnée 14A traverse la commune.
  • Les promenades le long des cours d'eau se font dans un cadre agréable au milieu de la nature. L'île du Renard est certainement un des lieux plus attirants mais il est impossible de la visiter étant donné l'inexistence de passage.

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]
  • Joseph Bonnet, le grand organiste et compositeur français, seine-et-marnais d'adoption[64].
  • Henry Hamel (1861-1906), dessinateur et journaliste, né dans cette ville.
  • Marcel Roger Platteaut naît le 28 février 1911 à Condé-Sainte-Libiaire (Seine-et-Marne - 77). Ses parents habitent à Crécy la Chapelle[65].
  • Sébastien Pontault de Beaulieu (1612-1674), ingénieur militaire et dessinateur, décédé dans cette commune.

Héraldique

[modifier | modifier le code]

Les armes de la ville se blasonnent ainsi :
Tiercé en pairle renversé: au premier d'azur au voilier contourné d'or voguant sur des ondes alésées d'argent, au deuxième d'azur à l'arc de sable encoché d'une flèche du même posé en pal, au troisième de gueules à la grappe de raisin en ombre de sable; au pairle renversé d'or, ployé en pointe, brochant sur la partition.

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 1, Paris, Editions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Condé-Sainte-Libiaire », p. 354–355

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Bailly-Romainvilliers comprend cinq villes-centres (Bailly-Romainvilliers, Crécy-la-Chapelle, Esbly, Magny-le-Hongre, Quincy-Voisins) et neuf communes de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
  6. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
  7. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Condé-Sainte-Libiaire - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  2. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. « Condé-Sainte-Libiaire » sur Géoportail. Carte IGN classique.
  2. « Plan séisme consulté le 14 mars 2021 ».
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - La Marne (F---0100) » (consulté le ).
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras de La Marne (F6439501) » (consulté le ).
  5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Grand Morin (F65-0400) » (consulté le ).
  6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Canal de Meaux à Chalifert (F6-3102) » (consulté le ).
  7. Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 13 décembre 2018
  8. « SAGE dans le département de Seine-et-Marne », sur le site de la préfecture de Seine-et-Marne (consulté le ).
  9. « SAGE Petit et Grand Morin - Documents », sur gesteau.fr (consulté le ).
  10. site officiel du Syndicat Mixte d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SMAGE) des 2 Morin
  11. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  12. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  13. « Orthodromie entre Condé-Sainte-Libiaire et Torcy », sur fr.distance.to (consulté le ).
  14. « Station Météo-France « Torcy » (commune de Torcy) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  15. « Station Météo-France « Torcy » (commune de Torcy) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  16. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  17. « Réseau européen Natura 2000 », sur le site du Ministère de la transition écologique et solidaire, (version du sur Internet Archive).
  18. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Condé-Sainte-Libiaire », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  19. « Boucles de la Marne - ZPS - FR1112003 », sur driee.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr, 12 septembre 2019, modifié (consulté le ).
  20. « site Natura 2000 FR1112003 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  21. « Liste des ZNIEFF de la commune de Condé-Sainte-Libiaire », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  22. « ZNIEFF le « plan d'eau d'Isles-les-Villenoy » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  23. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  24. « Unité urbaine 2020 de Bailly-Romainvilliers », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  25. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Condé-Sainte-Libiaire ».
  26. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  27. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  28. « Liste des lieux-dits français », sur MémorialGenWeb (consulté en ).
  29. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur statistiques.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  30. IAU Île-de-France, « Mode d'occupation du sol de l'Île-de-France », sur institutparisregion.fr (consulté le ).
  31. « Nomenclature du MOS en 11 postes », sur iau-idf.fr (consulté le ).
  32. « Le SCOT Pays créçois », sur crecylachapelle.eu (consulté le ).
  33. « Etat d'avancement des documents d'urbanisme locaux au 01/11/2019 », sur /www.seine-et-marne.gouv.fr (consulté le ).
  34. Statistiques officielles de l'Insee, section « Logement » consulté le 3 octobre 2020
  35. Longnon, Pouillés de Sens, p. 468.
  36. Registres paroissiaux
  37. Henri Stein et Jean Hubert, Dictionnaire topographique du département de Seine-et-Marne, Paris, (lire en ligne), p. 138.
  38. « Condé-Sainte-Libiaire », sur genea77-shage.info (consulté en ).
  39. a et b « CHAPITRE I, ETYMOLOGIE et HISTORIQUE », sur Condé-Sainte-Libiaire, site officiel (consulté le ).
  40. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  41. « Condé-Sainte-Libiaire », Généalogie / Seine-et-Marne, Société d’Histoire, d’Art, de Généalogie et d’Echange (consulté le ).
  42. « Les maires de Condé-Sainte-Libiaire », sur francegenweb.org (consulté le ).
  43. « Michel Houel candidat à la mairie », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne) « Je quitte Condé la larme à l'oeil, mais il n'était pas question que je parte du canton. » Michel Houel, natif de Condé-Sainte-Libiaire et maire de la commune depuis vingt-neuf ans, se présente aux municipales à Crécy-la-Chapelle ».
  44. Sébastien Roselé, « La Brie pleure la disparition du sénateur Michel Houel », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne).
  45. Laura Frambourg, « Condé-Sainte-Libiaire : de nouvelles élections municipales se tiendront en février : Les habitants de Condé-Sainte-Libiaire devront se déplacer aux urnes en février 2019 pour élire un nouveau maire après la démission de Patricia Lemoine, dorénavant députée », La Marne (hebdomadaire),‎ (lire en ligne, consulté le ) « Patricia Lemoine, qui a quitté son poste en décembre, laisse l’intérim à son premier adjoint, René Salacroup, en attendant la tenue de nouvelles élections ».
  46. Alexandre Métivier, « Seine-et-Marne : Franck Riester ministre, Patricia Lemoine devient députée : La maire de Condé-Sainte-Libiaire et présidente du pays Créçois était la suppléante dans la 5e circonscription du député Franck Riester, nommé ministre de la Culture et de la communication mardi », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  47. « Le service public local de l’eau potable et de l’assainissement. », sur vie-publique.fr, (consulté le ).
  48. « Seine-et-Marne - Assainissement collectif », sur eau.seine-et-marne.fr (consulté le ).
  49. a b et c « Commune de Condé-Sainte-Libiaire - organisation des services d'eau et d'assainissement », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
  50. « CA Roissy Pays de France - Communes adhérentes et compétences », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
  51. « CA Roissy Pays de France - Services et indicateurs », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
  52. « Tout savoir sur l’assainissement non collectif », sur le portail ministériel de l'assainissement non collectif (consulté le ).
  53. « Le SMAAEP de Crécy_Boutigny et Environs - Services en propre », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
  54. « Condé-Sainte-Libiaire - Communes adhérentes et compétences », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
  55. « Condé-Sainte-Libiaire - Services et indicateurs », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
  56. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  57. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  58. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  59. « Compagnie d'Arc Condé Sainte Libiaire », sur cie-d-arc-de-conde (consulté le ).
  60. Statistiques officielles de l'Insee, section « Revenus et pauvreté des ménages », consulté le 2 octobre 2020
  61. Statistiques officielles de l'Insee, section «Population active, emploi et chômage au sens du recensement en 2017», consultée le 16 mars 2021
  62. Statistiques officielles de l'Insee, section «Démographie des entreprises en 2019», consultée le 16 mars 2021
  63. Statistiques officielles de l'Insee, section «Tourisme en 2021», consultée le 16 mars 2021
  64. Jean-Michel, « Joseph Bonnet, Seine-et-marnais d'adoption », sur blog.org, Le blog de la musique classique et de l'orgue, (consulté le ).
  65. « Marcel PLATTEAUT - 45992 », sur Mémoire vive (consulté le ).