Conseil suprême kurde Desteya Bilind a Kurd | |
Logotype officiel. | |
Présentation | |
---|---|
Fondation | |
Disparition | à la fin de l'année 2015 avec la création des Forces démocratiques syriennes |
Siège | Kobané (arabe : Ayn al-Arab), Syrie |
Idéologie | Nationalisme kurde |
Le Conseil suprême kurde (kurde : Desteya Bilind a Kurd) est un organe dirigeant du Kurdistan syrien, fondé par le Parti de l’union démocratique (PYD) et le Conseil national kurde (CNK), à la suite de la signature le 12 juillet 2012, d’un accord de coopération entre les deux parties à Hewlêr, Kurdistan irakien sous l’égide du Président kurde irakien Massoud Barzani[1]. Le Conseil Suprême Kurde est dissous à la fin de l'année 2015 en raison des dissensions entre les partisans de la ligne d'Abdullah Öcalan et ceux de Massoud Barzani. Ces derniers se rapprochent de la Turquie d'Erdogan[2] qui a déclaré la guerre au PKK ainsi qu'au PYD, allant même jusqu'à bombarder des positions des YPG à l'été 2016[3]. Celles-ci ont tourné le dos à Barzani et se sont rapprochées de différentes milices anti-Daesh issues de tribus arabes, turkmènes, syriaques et autres peuples, ainsi que d'opposants au gouvernement Assad qui ont quitté l'Armée syrienne libre, afin de fonder les Forces démocratiques syriennes[4]. Les partisans de Barzanî attribuent également au PYD une part de responsabilité dans l'attentat commis par Daesh à Qamichli, en raison d'une prétendue négligence[5].
Le comité directeur se compose d'un nombre égal de membres du PYD et du KNC[6]. La branche armée du Conseil suprême kurde est constituée des Unités de protection du peuple (YPG).