Comme toutes les espèces du genre Conus, ces escargots sont prédateurs et venimeux. Ils sont capables de « piquer » les humains et doivent donc être manipulés avec précaution, voire pas du tout.
La taille d'une coquille adulte varie entre 25 mm et 64 mm. La petite coquille est lisse et striée en dessous. Sa couleur est blanc jaunâtre, avec des rangées tournantes de taches châtaignes quadrangulaires, parfois partiellement voilées, de manière à former des bandes de nuages châtaignes. La spire est maculée[1].
Cette espèce est présente dans l'océan Indien occidental (de l'Afrique du Sud à la Somalie) et au large de l'Inde et du Sri Lanka ; dans l'océan Pacifique, de l'Indonésie aux Philippines, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, dans les îles Salomon et dans le Queensland et le Territoire du Nord, en Australie.
Selon l'analyse de l'UICN réalisée en 2011 pour la définition du niveau de risque d'extinction, cette espèce se trouve le long de la côte est de l'Afrique, y compris à Madagascar, et de l'Inde et des Philippines jusqu'aux îles Salomon et à la côte nord de l'Australie. Cette espèce est peu commune dans sa vaste aire de répartition géographique dans l'Indo-Pacifique[2].
L'espèce Conus biliosus a été décrite pour la première fois en 1798 par le malacologisteallemandPeter Friedrich Röding (1767-1846) dans la publication intitulée « Catalogus cimeliorum e tribus regnis naturæ quæ olim collegerat Joa »[3],[4].
↑Röding, P. F. (1798). Museum Boltenianum sive Catalogus cimeliorum e tribus regnis naturæ quæ olim collegerat Joa. Fried Bolten, M. D. p. d. per XL. annos proto physicus Hamburgensis. Pars secunda continens Conchylia sive Testacea univalvia, bivalvia & multivalvia. Trapp, Hamburg. viii, 199 pp. (lire en ligne)
Bruguière, M. 1792. Encyclopédie Méthodique ou par ordre de matières. Histoire naturelle des vers. Paris : Panckoucke Vol. 1 i-xviii, 757 pp.
Röding, P.F. 1798. Museum Boltenianum sive Catalogus cimeliorum e tribus regnis naturae quae olim collegerat Joa. Hambourg : Trappii 199 pp
Link, H.F. 1807. Beschreibung der Naturalien Sammlung der Universität zu Rostock. Rostock : Alders Erben.
Lamarck, J.B.P.A. de M. 1810. Tableau des espèces. Annales du Muséum National d'Histoire Naturelle. Paris 15 : 29-40
Dillwyn, L.W. 1817. Un catalogue descriptif des coquillages récents, disposés selon la méthode linnéenne ; avec une attention particulière à la synonymie. Londres : John and Arthur Arch 2 volumes 1092 + 29 pp.
Sowerby, G.B. 1866. Monographie du genre Conus. pp. 328-329 in Thesaurus Conchyliorum, ou monographies des genres de coquillages. Londres : Sowerby, G.B. Vol. 3.
Weinkauff, H.C. 1874. Die Familie der Conae oder Conidae ", pp. 252-253 dans Küster, H.C., Martini, F.W. & Chemnitz, J.H. (eds). Systematisches Conchylien-Cabinet von Martini und Chemnitz. Nürnberg : Bauer & Raspe Vol. 4.
Woolacott, L. 1956. Notes sur les coquillages australiens. Proceedings of the Royal Society of New South Wales 1954-1955 : 72-75, 5 figs.
Walls, J.G. 1977. Deux nouveaux cônes du Pacifique occidental. Le Paria 1 : 1-3
Motta, A.J. da 1992. Nom de remplacement pour Conus roseus, Lamarck, 1810 non-Fischer, 1807. La Conchiglia 24(265) : 29-30
Wilson, B. 1994. Coquillages marins australiens. Prosobranch Gastropods ". Kallaroo, WA : Odyssey Publishing Vol. 2 370 pp.
Röckel, D., Korn, W. & Kohn, A.J. 1995. Manuel des Conidae vivants. Volume 1 : Région indo-pacifique ". Wiesbaden : Hemmen 517 pp.
Filmer R.M. (2001). Un catalogue de la nomenclature et de la taxonomie des Conidae vivants 1758 - 1998. Backhuys Publishers, Leiden. 388pp