Règne | Animalia |
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Embranchement | Mollusca |
Classe | Gastropoda |
Sous-classe | Caenogastropoda |
Ordre | Neogastropoda |
Super-famille | Conoidea |
Famille | Conidae |
Genre | Conus |
Conus villepinii est une espèce de mollusques gastéropodes marins de la famille des Conidae.
Comme toutes les espèces du genre Conus, ces escargots sont prédateurs et venimeux. Ils sont capables de « piquer » les humains et doivent donc être manipulés avec précaution, voire pas du tout.
Locus typicus : Marie Galante de Guadeloupe, Petites Antilles.
On ignore où se trouve le spécimen type original.
Cette espèce marine est présente de la Floride au sud du Île de Brasil et au large des Bermudes.
Ce n'est pas un hasard.
L'espèce est mieux connue des sources du Golfe du Mexique (chalutier).
Spécimens immatures avec une couleur de fond violacée, dragués au large de la Barbade. La coloration de l'animal vivant de ces spécimens immatures de la Barbade d'environ 20 mm. de longueur totale. D'un blanc sale avec des mouchetures noires, et des franges noires au bord du manteau et du canal siphonal.
La localité type de Conus sanderi, Wils & Moolenbeek, 1979 est au large de St. James, côte ouest de Barbade. West Indies, où le matériel type a été dragué à 155-180 mètres de profondeur par R.V. Martlet, opérant depuis l'Institut de recherche Bellairs de l'Université McGill.
Cette espèce est également connue d'aussi loin au sud que l'est du Brésil.
Selon l'analyse de l'UICN réalisée en 2011 pour la définition du niveau de risque d'extinction, cette espèce est présente de la Caroline du Nord au sud de la Floride et dans l'ensemble des Caraïbes et du golfe du Mexique, jusqu'à l'État d'Amapa au Brésil dans le sud-est. On la trouve également aux Bermudes. (E. Petuch comm. pers. 2011). Il s'agit d'une espèce d'eau profonde à large répartition et il n'y a pas de menaces. Elle est classée dans la catégorie " préoccupation mineure "[1].
L'espèce Conus villepinii a été décrite pour la première fois en 1857 par le paléontologue et zoologiste français Paul Henri Fischer dans « Journal de Conchyliologie »[2],[3].