Coren

Coren
Coren
L'ancienne gare.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Cantal
Arrondissement Saint-Flour
Intercommunalité Saint-Flour Communauté
Maire
Mandat
Patricia Roches
2020-2026
Code postal 15100
Code commune 15055
Démographie
Gentilé Corentiens, Corentiennes
Population
municipale
444 hab. (2021 en évolution de +5,97 % par rapport à 2015)
Densité 26 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 04′ 41″ nord, 3° 06′ 29″ est
Altitude Min. 854 m
Max. 1 153 m
Superficie 16,86 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Saint-Flour
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Flour-1
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Coren
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Coren
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Voir sur la carte topographique du Cantal
Coren
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes
Coren
Liens
Site web www.corenleseaux.com

Coren [koʁɛ̃][1], dénommée localement Coren-les-Eaux, est une commune française, située dans le département du Cantal en région Auvergne-Rhône-Alpes. En auvergnat, elle se nomme Corin, prononcé Couri, forme relevée sur place en 2004.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]
Carte
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune de Coren se trouve dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1].

Elle se situe à 75 km par la route[Note 1] d'Aurillac[2], préfecture du département, et à 8 km de Saint-Flour[3], sous-préfecture

Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : Mentières (2,6 km), Andelat (4,1 km), Tiviers (4,4 km), Saint-Flour (5,0 km), Roffiac (6,1 km), Talizat (6,3 km), Rézentières (6,3 km), Vieillespesse (6,5 km).

Communes limitrophes de Coren
Talizat Rézentières Vieillespesse
Andelat Coren Mentières
Saint-Flour Saint-Georges

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 795 mm, avec 10,1 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Saint-Flour à 5 km à vol d'oiseau[7], est de 8,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 800,3 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Au , Coren est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Flour, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 36 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (83,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (64,9 %), zones agricoles hétérogènes (13,9 %), forêts (10,7 %), terres arables (4,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,1 %), zones urbanisées (2,1 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement

[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 229, alors qu'il était de 213 en 2013 et de 217 en 2008[I 2].

Parmi ces logements, 81,8 % étaient des résidences principales, 11,6 % des résidences secondaires et 6,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 96,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 3,6 % des appartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Coren en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (11,6 %) inférieure à celle du département (20,4 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 79,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (85,5 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 4].

Le logement à Coren en 2018.
Typologie Coren[I 2] Cantal[I 5] France entière[I 6]
Résidences principales (en %) 81,8 67,7 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 11,6 20,4 9,7
Logements vacants (en %) 6,7 11,9 8,2

Sur des documents anciens, on trouve les toponymes Core, Corentz, Corentum, Couren[15].

Le nom utilisé localement est Coren-les-Eaux, en référence à une source d’eau ferrugineuse exploitée à l’époque gallo-romaine. Le nom officiel est toutefois Coren[1]. En 2022, la préfecture exerce une pression sur la maire du village pour « exiger le retrait de la mention Coren-les-Eaux du site Internet, de Wikipédia, de la signalétique et de l’annuaire des maires du Cantal »[16].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Découpage territorial

[modifier | modifier le code]

La commune de Coren est membre de l'intercommunalité Saint-Flour Communauté[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Saint-Flour. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[17].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Saint-Flour, au département du Cantal, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Saint-Flour-1 pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 1], et de la deuxième circonscription du Cantal pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[18].

Élections municipales et communautaires

[modifier | modifier le code]

Élections de 2020

[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal de Coren, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[19] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[20]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. Sur les vingt-deux candidats en lice[21], neuf sont élus dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 85,38 %. Les deux conseillers restant à élire sont élus au second tour, qui se tient le du fait de la pandémie de Covid-19, avec un taux de participation de 76,44 %[22]. Patricia Rochès, maire sortante, est réélue pour un nouveau mandat le [23].

Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[24]. Un siège est attribué à la commune au sein de Saint-Flour Communauté[25].

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1882 1935 Guillaume dit Auguste Viallefont
(1849-1937)
Républicain Agriculteur, puis négociant,
conseiller général du canton de Saint-Flour-Nord (1904-1910),
conseiller d'arrondissement (1886-1889 et 1895-1904)
Les données manquantes sont à compléter.
1971 1989 Jean-Marie Vergne[26]
(1932-2020)
  Électricien
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1989 mars 2008 André Salles Sans Etiquette Instituteur Documentaliste
mars 2008 avril 2014 Aline Monteil    
avril 2014 En cours
(au 13 août 2020)
Patricia Rochès ECO,
proche de l'UDI[27]
puis En Marche ![28]
Auteur et éditeur

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[30].

En 2021, la commune comptait 444 habitants[Note 4], en évolution de +5,97 % par rapport à 2015 (Cantal : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
537428535491590577588602566
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
534509525476448478462475448
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
513465445417388371319306301
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
307262276401419407433437417
2017 2021 - - - - - - -
434444-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
  • Église Saint-Pierre, construite dans la seconde moitié du XIXe siècle ;
  • Source Font de Vie : son eau minérale naturelle est réputée pour activer les fonctions digestives. Cette fontaine minérale ferrugineuse, très recherchée, débouche au milieu du ruisseau de la Roussière ;
  • Ancienne gare de Coren sur la ligne de Beaumont-Loriat à Saint-Flour ;
  • Col de la Fageole.

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee

[modifier | modifier le code]
  1. a b c d e et f Insee, « Métadonnées de la commune ».
  2. a et b « Chiffres clés - Logement en 2018 à Coren » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Coren - Section LOG T2 » (consulté le ).
  4. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Coren - Section LOG T7 » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Cantal » (consulté le ).
  6. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources

[modifier | modifier le code]
  1. a et b Oliver Razemon, « Je ne sais plus où j’habite : ces communes qui changent de nom », sur lemonde.fr, .
  2. Stephan Georg, « Distance entre Coren et Aurillac », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. Stephan Georg, « Distance entre Coren et Saint-Flour », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Communes les plus proches de Coren », sur villorama.com (consulté le ).
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Orthodromie entre Coren et Saint-Flour », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Saint-Flour », sur la commune de Saint-Flour - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Saint-Flour », sur la commune de Saint-Flour - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  11. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Flour », sur insee.fr (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. « Patrimoine et curiosité », sur site officiel de la commune (consulté le ).
  16. « Je ne sais plus où j’habite : ces communes qui changent de nom », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  17. « Saint-Flour Communauté - fiche descriptive au  », sur la Base nationale sur l'intercommunalité (consulté le ).
  18. « Découpage électoral du Cantal (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
  19. Article L. 252 du Code électoral
  20. « Municipales : le mode de scrutin dans les communes de moins de 1000 habitants », sur vie-publique.fr, (consulté le ).
  21. « Candidatures au 1er tour pour Coren », sur site du ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  22. « Résultats du 1er tour pour Coren », sur le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  23. « Répertoire national des élus - version du 3 septembre 2020 », sur data.gouv.fr (consulté le ).
  24. « Conseillers communautaires : les règles de l'élection », sur vie-publique.fr (consulté le ).
  25. « Liste des membres ded ela Communauté de communes »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur saint-flour-communaute.fr (consulté le ).
  26. « Cantal. Décès de Jean-Marie Vergne, ancien maire de Coren. », sur actu.fr, (consulté le ).
  27. La candidature émancipée de Patricia Rochès., sur lamontagne.fr
  28. Élections législatives de 2017 - Cantal., sur politiquemania.com
  29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.