Cornillon-en-Trièves | |||||
Le château de Cornillon-en-Trièves est le bâtiment aux toits gris. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Isère | ||||
Arrondissement | Grenoble | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Trièves | ||||
Maire Mandat |
Gérard Baup 2020-2026 |
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Code postal | 38710 | ||||
Code commune | 38127 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Cornillonnais | ||||
Population municipale |
166 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 12 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 49′ 50″ nord, 5° 43′ 06″ est | ||||
Altitude | Min. 493 m Max. 1 106 m |
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Superficie | 14 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Matheysine-Trièves | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Isère
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Cornillon-en-Trièves est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Cornillon en Trièves est une commune du sud Isère et du centre du Trièves. Elle se situe à environ 50 kilomètres au sud de Grenoble. Le point culminant de la commune est Le Grand Fays qui s'élève à 1 106 mètres d'altitude. Le point le plus bas de la commune se situe sur les berges du lac de Monteynard (célèbre pour les véliplanchistes).
Cornillon-en-Trièves est une commune de moyenne montagne à l'aspect essentiellement rurale, positionnée dans la région naturelle du Trièves au sud de Grenoble et à proximité immédiate de Mens.
La commune de Cornillon-en-Trièves compte six communes limitrophes, toutes situées en Isère.
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 953 mm, avec 9,1 jours de précipitations en janvier et 6,3 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Baudille », sur la commune de Saint-Baudille-et-Pipet à 6 km à vol d'oiseau[3], est de 9,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 082,0 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Le territoire communal est bordé dans sa partie la plus septentrionale par le torrent du Drac, cours d'eau alpin de 130 km[7], affluent de l'Isère et sous affluent du Rhône.
La commune est situé hors des grands axes de communication.
Au , Cornillon-en-Trièves est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9] et hors attraction des villes[10],[11].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (51,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,1 %), terres arables (22,9 %), prairies (17,1 %), zones agricoles hétérogènes (8,4 %), eaux continentales[Note 1] (0,5 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Il existe trois hameaux principaux : Villard Julien (780 m d'altitude), le Grand Oriol (820 m) et le Petit Oriol (750 m). On peut aussi noter la présence de divers petits hameaux (quelques maisons ou fermes) : la Grange du Baron, le château de Cornillon, la Combe d'Andrieu, l'Aubépin, les Richards, Blanchardeyres, la Citadelle.
L'ensemble du territoire de la commune de Cornillon-en-Trièves est situé en zone de sismicité no 3 dite « modérée » (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique. Elle se situe cependant non loin de la limite d'une zone sismique classifiée de « moyenne », située plus au nord[13].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
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Zone 3 | Sismicité modérée | accélération = 1,1 m/s2 |
Selon une tradition légendaire, des "troupes régulières de Rome" seraient intervenues dans cette partie des Alpes à la demande d'une peuplade gauloise en conflit avec ses voisines. Ce serait l'origine de la présence romaine dans la région. On sait qu'en réalité le processus d'intégration de cette région est lié au contrôle progressivement assuré par Rome. Il fait suite à la défaite des Allobroges en 121 av. J.-C. et se termine un peu plus d'un siècle plus tard sous l'Empereur Auguste comme en témoigne l'érection en 6 av. J.-C. du Trophée des Alpes à La Turbie.
Selon des monographies portant sur la région, une voie romaine passait au col de Cornillon et continuait vers la ville de Mens où se situait un relais au croisement de deux voies. L'Empereur Néron y aurait fait construire une villa fortifiée. Un patricien gallo-romain du nom de Cornélius qui aurait occupé une villa sous le col à l’emplacement actuel du vieux hameau aurait laissé son nom à l’endroit. Ces hypothèses sont fondées sur l'interprétation des toponymes Mens et Cornillon. Mens dériverait du latin mansio et Cornillon du nom gentilice latin Cornelius.
Une monographie récente place à Cornillon en Trièves la station de Geminas qui figure entre Luc en Diois et Montgenèvre sur la Table de Peutinger[15].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[17].
En 2021, la commune comptait 166 habitants[Note 2], en évolution de −1,78 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Historiquement, le quotidien régional Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition de Romanche et Oisans, un ou plusieurs articles à l'actualité de la commune, de son canton, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales.
C'est à Cornillon-en-Trièves qu'ont été découvertes les fameuses eaux minérales d'Oriol. Elles sont étudiées en 1639 dans un fascicule publié à Grenoble par un médecin, Pierre Vulson. Elles ont été exploitées par la société « Les Eaux d'Oriol », et sont actuellement fermées. Elles passent pour être les seules eaux minérales naturellement gazeuses des Alpes françaises.
Blasonnement :
Trois écussons d'or deux et un sur fond de gueule[20].
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