Cornol | ||||
Le bâtiment de l'administration communale et le clocher de l'église. | ||||
Armoiries |
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Administration | ||||
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Pays | Suisse | |||
Canton | Jura | |||
District | Porrentruy | |||
Communes limitrophes | Courgenay, Alle, La Baroche, Clos du Doubs | |||
Maire | Gilles Villard | |||
NPA | 2952 | |||
No OFS | 6782 | |||
Démographie | ||||
Population permanente |
1 018 hab. (31 décembre 2022) | |||
Densité | 98 hab./km2 | |||
Langue | Français | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 47° 24′ 25″ nord, 7° 09′ 50″ est | |||
Altitude | 520 m |
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Superficie | 10,44 km2 | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : canton du Jura
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Liens | ||||
Site web | www.cornol.ch | |||
Sources | ||||
Référence population suisse[1] | ||||
Référence superficie suisse[2] | ||||
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Cornol (/kɔʀnɔl/) est une commune suisse du canton du Jura, située dans le district de Porrentruy.
La commune est localisée entre Delémont et Porrentruy, à la sortie du col des Rangiers.
Le territoire de Cornol s'étend sur 10,44 km2[2]. Lors du relevé de 2013-2018, les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient 8,3 % de sa superficie, les surfaces agricoles 56,3 %, les surfaces boisées 34,7 % et les surfaces improductives 0,9 %[3].
Le nom de la commune, qui se prononce /kɔʀnɔl/, dérive du substantif roman corte, lequel désigne un domaine agricole ou un hameau et remonte lui-même au latin cohorte, et d'un nom de personne germanique comme Gundoldus ou Gondoltu[4].
Sa première occurrence écrite date de 1136, sous la forme de Coronoto[4].
L'ancien nom allemand de la commune est Gundelsdorf[5].
Des traces d'occupation humaine depuis le Néolithique jusqu'au XVIIe siècle ont été trouvés au Mont-Terri ainsi que des vestiges du Bronze final dans une petite grotte et un site de la même époque non fouillé.
L'abbaye de Lucelle possédait à Cornol une colonge avec dîme (1136), le chapitre de Saint-Ursanne les dîmes et l'église de Saint-Julien (1139). En 1271 Cornol appartint aux Ferrette et en 1386, aux Montbéliard et finalement à l'évêque de Bâle dès 1461. À la fin du XIIIe siècle, le village était rattaché à l'avouerie d'Ajoie. Sous l'Ancien Régime, Cornol fut du ressort de la grande mairie d'Alle. Il fit partie des départements français du Mont-Terrible en 1793 puis du Haut-Rhin en 1800. Il fit ensuite partie du bailliage, puis district bernois, de Porrentruy de 1815 à 1979 [6].
La commune reçoit le statut de commune mixte dès 1836 [7].
La paroisse releva jusqu'en 1779 du diocèse de Besançon, puis de celui de Bâle. De la première église paroissiale Saint-Julien (Saint-Gilles après la guerre de Trente Ans), il reste une chapelle, rebâtie en 1701, avec un sarcophage d'époque indéterminée. La chapelle Saint-Vincent (mentionnée dès 1147) fut reconstruite en 1785-1786 et devint paroissiale. Les XVIIIe siècle et XIXe siècle annoncent le début de l'industrialisation (faïence, horlogerie) dont ne subsistent au XXe siècle que quelques ateliers [8].
Les habitants de la commune sont surnommés les Courbe-Dos[5] ou Corbedôs en patois ajoulot[9].
Cornol compte 1 018 habitants au 31 décembre 2022 pour une densité de population de 98 hab/km2[1]. Sur la période 2010-2019, sa population a augmenté de 14,1 % (canton : 5,1 % ; Suisse : 9,4 %)[2].
En 2020, le taux de personnes de moins de 30 ans s'élève à 32,9 %, similaire à la valeur cantonale (33 %). Le taux de personnes de plus de 60 ans est quant à lui de 24,4 %, alors qu'il est de 28,1 % au niveau cantonal[11].
La même année, la commune compte 520 hommes pour 508 femmes, soit un taux de 51,1 % d'hommes, supérieur à celui du canton (49,4 %)[11].
L'église catholique contient des vitraux de Roger Bissière datant de 1958.