Couhé | |
La Grand'Rue. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Vienne |
Arrondissement | Montmorillon |
Intercommunalité | Communauté de communes du Civraisien en Poitou |
Statut | Commune déléguée |
Maire délégué Mandat |
Grégoire Chastel 2020-2026 |
Code postal | 86700 |
Code commune | 86082 |
Démographie | |
Gentilé | Coéciens |
Population | 1 855 hab. (2016 ) |
Densité | 204 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 17′ 59″ nord, 0° 10′ 55″ est |
Altitude | Min. 107 m Max. 153 m |
Superficie | 9,11 km2 |
Élections | |
Départementales | Lusignan |
Historique | |
Commune(s) d'intégration | Valence-en-Poitou |
Localisation | |
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Couhé ou encore Couhé-Vérac est une ancienne commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.
Ses habitants sont appelés les Coéciens[1].
La commune de Couhé se situe au sud-ouest du département de la Vienne, à 35 km de Poitiers, à 45 min du Futuroscope, à proximité des départements des Deux-Sèvres et de la Charente, dans le pays civraisien, dans le seuil du Poitou.
Couhé est traversé par la Dive du Sud, rivière temporaire qui devient permanente sur la commune de Couhé, et qui poursuit son cours jusqu'à Voulon où elle se jette dans le Clain, lui-même affluent de la Vienne.
Le nom de Couhé pourrait dériver de nom latin d'un propriétaire terrien nommé Colnacio. Du XIe au XIVe siècle, le nom du village s'est écrit Cohec, Coec, et parfois Coyhet. À la seconde moitié du XIVe siècle apparaît la forme de Couhec ou Couhé.
L'adjonction de Vérac apparait au XVIIe siècle, époque où l'ancienne baronnie devint un marquisat.
Le nom de Couhé pourrait provenir de "Colnacio" qui lui-même pourrait dériver du nom d'un propriétaire terrien. En effet, l’anthroponyme gallo-romain "Colnacio" avec son suffixe latin de propriété "-acum" a pu devenir au cours des temps "-ec" puis "-é"[2].
Couhé a été un centre féodal important ayant appartenu à la puissante famille de Lusignan, au moins dès 1024.
Couhé a aussi été un centre important de la Religion Réformée aux XVIe et XVIIe siècles. Le seigneur de Couhé était alors le marquis de Vérac. La plupart des maisons étaient construites en bois et avaient leur premier étage en surplomb. Il est possible d'en voir un exemplaire rue Bigeon-Croisil qui date du XVe siècle.
Au XVIIe siècle, une réorganisation de la poste au sein du royaume de France va permettre de redonner vie à ce bourg se situant dorénavant sur la route Paris-Bordeaux.
Par lettres patentes de février 1652, la baronnie de Couhé, et les terres de Châtillon, Pairé, Céaux, Vaux-et-Brux, Rom, Messé, Vérines, Vanzay et Sainte-Soline sont érigées en marquisat de Couhé-Vérac en faveur d'Olivier de Saint-Georges, lieutenant général et commandant en Poitou[3].
Couhé accueille favorablement les avancées de la Révolution française. Elle plante ainsi son arbre de la liberté, symbole de la Révolution. Il devient le lieu de ralliement de toutes les fêtes et des principaux événements révolutionnaires, comme la fête de l’anniversaire de la fondation de la République, le 22 septembre[4].
Pendant la Seconde Guerre mondiale, un camp de prisonniers de l’armée d'Afrique est établi par les Allemands à Couhé : ils sont affectés aux travaux agricoles dans le canton. Progressivement, ils sont renvoyés en Afrique par l’occupant ; un certain nombre d’entre eux ont disparu[5].
Le , elle devient une commune déléguée de Valence-en-Poitou aux côtés de Ceaux-en-Couhé, Châtillon, Payré et Vaux. La création de la commune de Valence est actée par un arrêté préfectoral du [6].
La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.
Les réformes successives de la Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[10].
En 2016, la commune comptait 1 855 habitants[Note 1], en stagnation par rapport à 2010 (Vienne : +1,03 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La densité de population de la commune est de 204 hab./km2. Celle du département est de 61 hab./km2. Elle est de 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et de 115 hab./km2 pour la France (INSEE - 2008).
Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes, il n'y a plus que 10 exploitations agricoles en 2010 contre 14 en 2000[13].
Les surfaces agricoles utilisées ont augmenté de 15 % et sont passées de 815 hectares en 2000 à 945 hectares en 2010[13]. Ces chiffres indiquent une concentration des terres sur un nombre plus faible d’exploitations. Cette tendance est conforme à l’évolution constatée sur tout le département de la Vienne puisque de 2000 à 2007, chaque exploitation a gagné en moyenne 20 hectares [14].
53 % des surfaces agricoles sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement mais aussi du maïs), 33 % pour les oléagineux (colza essentiellement et tournesol), 4 % pour le fourrage et 1 % reste en herbes[13].
3 exploitations en 2010 comme en 2000 un élevage d'ovins (32 têtes en 2010 contre 60 têtes en 2000). L'élevage de bovins a disparu en 2010 (123 têtes sur 3 fermes en 2000) et a été remplacé par un élevage de volailles : 126 têtes sur 6 fermes[13].
Une foire aux "chèvres de réforme", vieilles chèvres qui ne sont plus bonnes à grand-chose est organisée.
Couhé, étant sur l'axe de communication Paris-Bordeaux, sa principale activité économique fut pendant longtemps d'héberger les voyageurs. Il y eut jusqu'à 40 auberges. Aujourd'hui, il y a encore plusieurs restaurants.
Il y a aussi des garagistes, des supermarchés, des boulangeries, une brocante, un photographe, des boutiques de vêtements et d'électroménager...Au début du 20e siècle, à noter une usine électrique et la scierie Bouffard.
Le bois de la Héronnière est un site classé zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique. Il est situé juste à l’est du village de Couhé, aux confins du département de la Vienne et du département des Deux-Sèvres. Le sol est composé d’argilo-acide rouge, riche en cailloux et peu profond. Le boisement sur les pentes est dominé par une chênaie-charmaie où le Chêne pédonculé et le Charme voisinent avec le Merisier, le Tremble et divers érables. Ce boisement est enrichi par des essences à tendances montagnardes : Tilleul à grandes feuilles, Orme de montagne, Hêtre commun d’Europe. En bas de pente, la boisement est surtout composé d’Aulne glutineux. Sur le plateau, au sud du bois, se développe une chênaie calcifuge à Chêne sessile et châtaignier.
Les botanistes connaissent ce site depuis le XIXe siècle, ce qui permet une comparaison avec la végétation actuelle. Ainsi, il est possible de remarquer que plusieurs essences végétales ont disparu comme l’Orge d’Europe ou le Pédiculaire des marais.
Une des caractéristiques principales du Bois de la Héronnière réside dans la nette tonalité montagnarde de sa flore, puisqu’on peut y rencontrer plusieurs plantes rares ou très rares dans les plaines atlantiques, c’est le cas :
L’avifaune du Bois de la Héronnière est classique des taillis atlantiques, au sein de laquelle on remarquera toutefois la présence du Bouvreuil pivoine, une espèce liée aux boisements frais.
Blasonnement :
D'argent à la croix de gueules.
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