H300, H311, H410, P273, P280, P301+P310, P302+P352, P405 et P501
H300 : Mortel en cas d'ingestion H311 : Toxique par contact cutané H410 : Très toxique pour les organismes aquatiques, entraîne des effets à long terme P273 : Éviter le rejet dans l’environnement. P280 : Porter des gants de protection/des vêtements de protection/un équipement de protection des yeux/du visage. P301+P310 : En cas d'ingestion : appeler immédiatement un CENTRE ANTIPOISON ou un médecin. P302+P352 : En cas de contact avec la peau : laver abondamment à l’eau et au savon. P405 : Garder sous clef. P501 : Éliminer le contenu/récipient dans …
Il est également utilisé, par exemple aux États-Unis, pour limiter le développement de Varroa destructor dans les colonies d'abeilles mellifères, bien qu'il perde de son efficacité dans cette indication en raison de l'apparition de résistances chez les parasites[7]. De plus, on connaît de mieux en mieux la toxicité résiduelle de ce composé pour les abeilles elles-mêmes : il a été lié à l'apparition de problèmes neurologiques[8], d'une surmortalité[9], et peut être un facteur du syndrome d'effondrement des colonies.
En Australie, son approbation pour l'usage vétérinaire domestique a été annulée par l'autorité australienne des pesticides et des médicaments vétérinaires en juin 2004[10], après que le fabricant s'est montré incapable de prouver qu'il était sans danger pour les animaux de compagnie.
Il est classé comme une substance extrêmement dangereuse aux États-Unis par la Section 302 du Emergency Planning and Community Right-to-know Act (42 U. S. C. 11002)[11], et il est soumis à de strictes exigences de contrôle et de suivi par les installations qui le produisent, le stockent, ou l'utilisent en grandes quantités.
↑ abcde et fEntrée « Coumaphos » dans la base de données de produits chimiques GESTIS de la IFA (organisme allemand responsable de la sécurité et de la santé au travail) (allemand, anglais), accès le 01/02/2016 (JavaScript nécessaire).
↑(en) Reed M. Johnson, Marion D. Ellis, Christopher A. Mullin et Maryann Frazier, « Pesticides and honey bee toxicity — USA », Apidologie, vol. 41, no 3, , p. 312–331 (ISSN0044-8435 et 1297-9678, DOI10.1051/apido/2010018, lire en ligne, consulté le )
↑Futura, « Les abeilles victimes d'un cocktail mortel... de médicaments », Futura, (lire en ligne, consulté le )
↑(en) Australian Pesticides and Veterinary Medicines Authority, « Coumaphos Chemical Review », Australian Pesticides and Veterinary Medicines Authority, (lire en ligne, consulté le )