Cours-de-Monségur | |||||
La mairie (en travaux, mars 2012). | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Gironde | ||||
Arrondissement | Langon | ||||
Intercommunalité | Communauté des communes rurales de l'Entre-Deux-Mers | ||||
Maire Mandat |
Jean-Marc Pra 2020-2026 |
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Code postal | 33580 | ||||
Code commune | 33136 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Coursois | ||||
Population municipale |
256 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 27 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 39′ 07″ nord, 0° 07′ 08″ est | ||||
Altitude | Min. 24 m Max. 121 m |
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Superficie | 9,64 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton du Réolais et des Bastides | ||||
Législatives | Douzième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Gironde
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Cours-de-Monségur (Corts de Montsegur en gascon) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde en région Nouvelle-Aquitaine.
Ses habitants sont appelés les Coursois[1].
La commune, dont le Dropt constitue la limite nord du territoire communal, se trouve dans l'Entre-deux-Mers, dans l'est du département de la Gironde, en limite du département de Lot-et-Garonne, à 70 km à l'est-sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département, à 37 km à l'est-nord-est de Langon, chef-lieu d'arrondissement et à 4 km à l'est de Monségur, ancien chef-lieu de canton[2].
Les communes limitrophes en sont Baleyssagues (Lot-et-Garonne) au nord-nord-est, Duras (Lot-et-Garonne) au nord-est sur environ 300 mètres, Taillecavat à l'est, Saint-Géraud (Lot-et-Garonne) au sud-est, Saint-Vivien-de-Monségur au sud, Monségur à l'ouest et Dieulivol au nord-ouest.
Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 801 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Talence à 17 km à vol d'oiseau[6], est de 14,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 884,0 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Au , Cours-de-Monségur est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11] et hors attraction des villes[12],[13].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (40,5 %), zones agricoles hétérogènes (26,7 %), cultures permanentes (22,6 %), forêts (6,4 %), prairies (3,7 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La principale voie de communication routière qui traverse la commune sans passer par le bourg est la route départementale D668 qui mène à Monségur vers l'ouest et au-delà à La Réole vers le sud-ouest et à Duras vers l'est-nord-est. Le village est desservi par la route départementale D124e3 qui mène à la D668 au nord et à la route départementale D124 qui relie Taillecavat à l'est et Saint-Vivien-de-Monségur au sud. La route départementale D234 menant à Monségur vers l'ouest se confond un temps avec la D124, contourne le village puis mène vers le nord à Sainte-Colombe-de-Duras.
L'accès le plus proche à l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) est celui de 4 La Réole distant de 26 km par la route vers le sud-ouest.
L'accès 1 Bazas à l'autoroute A65 (Langon-Pau) se situe à 44 km vers le sud-ouest.
L'accès le plus proche à l'autoroute A89 (Bordeaux-Lyon) est celui de 12 Montpont-Ménestrol qui se situe à 44 km vers le nord.
La gare SNCF la plus proche est celle, distante de 15 km par la route vers le sud-sud-ouest, de Lamothe-Landerron sur la ligne Bordeaux-Sète du TER Nouvelle-Aquitaine. Celle de La Réole offrant plus de trafic se trouve à 18 km par la route vers le sud-est.
Le territoire de la commune de Cours-de-Monségur est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible)[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Dropt, la Dourdèze et le ruisseau de Dousset. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2009 et 2018[17],[15].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 133 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 133 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[18],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[19].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[15].
À la Révolution, la paroisse Saint-Martin de Cours forme la commune de Cours. En 1927, la commune de Cours devient Cours-de-Monségur[20],[21].
Le 1er janvier 2014, la communauté de communes du Monségurais ayant été supprimée, la commune de Cours-de-Monségur s'est retrouvée intégrée à la communauté de communes du Sauveterrois siégeant à Sauveterre-de-Guyenne.
Elle intègre ensuite la communauté des communes rurales de l'Entre-Deux-Mers le .
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[23].
En 2021, la commune comptait 256 habitants[Note 1], en évolution de −9,22 % par rapport à 2015 (Gironde : +6,88 %, France hors Mayotte : +1,84 %).