La course en arrière (également connu sous son nom anglais retro running) est une course à pied qui se pratique en tournant le dos à la direction de la progression.
Depuis le , Guillaume de Lustrac, un conseiller en développement durable français de 29 ans, détient le record du monde du marathon en arrière[1] : avec un temps de 3 h 25 établi à Saint-Paul-lès-Romans, il bat le précédent record (3 h 38) de l’Allemand Markus Jürgens en 2017[2].
D'après plusieurs études, courir en arrière permettrait de brûler davantage de calories[3],[4]. Elle permettrait également de réduire des douleurs aux genoux[5]. Une alternance avec la course ordinaire permettrait d'améliorer son endurance[6],[7].
↑(en) G. A. Cavagna, M. A. Legramandi et A. La Torre, « Running backwards: soft landing–hard takeoff, a less efficient rebound », Proceedings of the Royal Society B: Biological Sciences, vol. 278, no 1704, , p. 339–346 (ISSN0962-8452, PMID20719774, PMCID3013407, DOI10.1098/rspb.2010.1212, lire en ligne, consulté le ) :
« Patellofemoral pain (PFP) is a common injury and increased patellofemoral joint compression forces (PFJCF) may aggravate symptoms. Backward running (BR) has been suggested for exercise with reduced PFJCF.
BR had reduced PFJCF compared to FR. This was caused by an increased knee moment, due to differences in magnitude and location of the GRF vector relative to the knee. BR can therefore be used to exercise with decreased PFJCF »