Le système hydrographique de Cucharmoy se compose d'un seul cours d'eau référencé : le ruisseau l’ Yvron, long de 30,07 km[2], affluent de l'Yerres en rive gauche, qui limite la commune au nord-ouest.
Sa longueur totale sur la commune est de 1,19 km[3].
En 2018[5], le territoire de la commune se répartit[Note 1] en 98,2 % de terres arables, 1,8 % de forêts et < 0,5 % de milieux à végétation arbusive et/ou herbacée[Note 2],[3],[6].
Depuis le 1 janvier 2019, Chenoise est rattachée à la nouvelle commune de Chenoise-Cucharmoy (77109).
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 741 dont 86 % de maisons et 12,4 % d’appartements.
Parmi ces logements, 84,7 % étaient des résidences principales, 4,6 % des résidences secondaires et 10,6 % des logements vacants.
La part des ménages propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 74,3 % contre 23,1 % de locataires[7], dont 9,4 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 3] et 2,6 % logés gratuitement.
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Le nom de la localité est mentionné sous les formes Cuchimillus villa et capella in pago Meledunensi vers 700 (acte fabriqué au XIe siècle) [8] ; Cuchermoi vers 1222[9] ; Cucharmeium en 1231[10] ; Cuchermetum en 1238[10] ; Cuichermoi en 1265[11] ; Cucharmoi en vers 1270[12] ; Cuchermeium au XIIIe siècle[13] ; Cuichermoi en 1301[14] ; Chuchermoy au XIVe siècle[13] ; Cocharmois vers 1350[15] ; J. de Cucharmoyo au XIVe[16] ; Cuchermoy en Brye en 1535[17] ; Cul Charmoy en 1690[18],[4].
En 1776, Cucharmoy comptait 70 feux et 200 communiants[réf. nécessaire].
En 1839, le village, situé dans une plaine compte 326 habitants. Son terroir est en terres labourables et bois[19].
La mairie-école était excentrée jusqu'en 1887 et se trouvait à Cucharmoy, à environ 3 km du centre d’habitation de la population. La municipalité décide alors la construction d’une école et d’une mairie au Plessis-aux-Tournelles. La nouvelle mairie-école est mise en service en 1888[4].
Le , la commune fusionne avec Chenoise pour former la commune nouvelle de Chenoise-Cucharmoy dont la création est actée par un arrêté préfectoral du [1].
Dans le cadre de la réforme des collectivités territoriales françaises, par la loi de réforme des collectivités territoriales du 16 décembre 2010[20] (dite loi RCT) destinée à permettre notamment l'intégration de la totalité des communes dans un EPCI à fiscalité propre, la suppression des enclaves et discontinuités territoriales et les modalités de rationalisation des périmètres des établissements publics de coopération intercommunale et des syndicats mixtes existants, l'intercommunalité a fusionné avec sa voisine créant le une nouvelle communauté de communes du Provinois[21], dont est désormais membre la commune.
Les communes de Chenoise et de Cucharmoy, confrontées à une baisse des dotations financières de l'État et qui avaient de nombreuses coopération, ont décidé de fusionner le sous le régime des communes nouvelles.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[25].
En 2016, la commune comptait 225 habitants[Note 4], en évolution de −7,02 % par rapport à 2010 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La densité de population était de 18,47 habitants par km² en 2007. Le nombre de logements a été estimé à 118 en 2007 ; ces logements se composaient de 98 résidences principales, 17 résidences secondaires ou occasionnels ainsi que 3 logements vacants[28].
La nef est flanquée d'un seul bas-côté au nord. Le porche d'entrée aux baies nervurées de briques, appelé caquetoir, constitue vraisemblablement un ajout ultérieur, puisqu'il bouche partiellement une baie de la nef[31],[32] ;
Jardin d'agrément et parc du château du Plessis-aux-Tournelles (Lieu-dit Le Four à Chaux), Inscrit MH[33].
Vestiges de l'ancien château du Plessis (Le Plessis aux Tournelles)[34] : probablement rasé à la mort de la duchesse de Fleury en 1802, racheté par un chaudronnier qui va exploiter les matériaux, M. A. de Genoude rachète le domaine, (dont la ferme) en décembre 1826, pour la somme de 300 000 Frs, son épouse Léontine de Fleury y exploitera une ferme modèle et créera des jardins[35].
Les lavoirs de Cucharmoy et du Plessis aux Tournelles, de la fin du XIXe siècle, restaurés en 1996, possèdent un mécanisme en bois qui permettait aux lavandières de rester au niveau de l'eau.
André Hercule Marie Louis de Rosset de Rocozels de Fleury (1767-1810). Duc et pair de Fleury, premier gentilhomme de la Chambre du Roi, chevalier des Hôpitaux de sa Majesté, lieutenant général des armées, gouverneur de Lorraine et du Barrois, gouverneur particulier de la ville et de la citadelle de Nancy, gouverneur d'Aigues-Mortes, sénéchal de Carcassonne, Béziers et Limoux, seigneur de Ceilhes et Rocozels, de Lespignan… Fils d'André Hercule de Rosset de Rocozels de Fleury, duc et pair de Fleury (1715-1788), et de madame Anne de Montceaux d'Auxy, dame du Palais.
Antoine Eugène Genoud, dit abbé de Genoude, journaliste puis ecclésiastique au décès de son épouse Léontine de Fleury (propriétaires du château du Plessis aux tournelles le 30.12.1826), né le 9 février 1792 à Montélimar et mort le 19 avril 1849 à Hyères[réf. nécessaire].
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
↑« Deux intercommunalités fusionnent », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le ).
↑ a et bSébastien Blondé, « Chenoise et Cucharmoy fusionneront au 1er janvier : La réunion des deux communes permettra de faire des économies », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le ).
↑Cloche de l'église en bronze(18e) Dimensions : 80 d. Marque d'auteur, précision d'inscription : Magdelaine est le nom que m'a donné très haut et très puissant seigneur Mons. André Hercul de Rosset, duc de Fleury, pair de France, premier gentilhomme de la chambre du Roy, chevalier de ses ordres, lieutenant général des armées, gouverneur et lieutenant général de la Loraine et du Barois, baron de Plessis aux Tournelles et autre lieu, et très haute et puissante dame Anne Marie de Monceaux d'Auxy, duchesse de Fleury, ci-devant dame de Palais de la feue Reine, épouse de Mre le Duc de Fleury. A la plus grande gloire de Dieu, sainte Vierge priez pour nous. Marque des fondeurs : J'ai été fondu par les soins de Fr. Jean F. Michel curé de ce lieu Faite (...) par Simonnot et Nicolas Antoine Fer. Auteur(s) : Simonnot (fondeur de cloches) ; Nicolas Antoine (fondeur de cloches). Copyright : (c) Monuments historiques, 1994. Référence : PM77000517sources : base de données Mérimée ministère de la Culture et de la Communication - direction de l'Architecture et du Patrimoine