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La culture de Cuba, pays insulaire des Caraïbes, désigne d'abord les pratiques culturelles observables de ses habitants (11 239 000 estimation 2019)
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En , Miguel Díaz-Canel promulgue le décret 349 qui oblige les artistes à solliciter l’autorisation préalable du ministère de la Culture avant de se produire dans les espaces publics ou privés. Le décret 349 prévoit aussi l'interdiction de vendre des livres dont la teneur est « préjudiciable à l'éthique et aux valeurs culturelles » de Cuba. Des artistes s'organisent pour contester cette loi, notamment autour du Mouvement San Isidro[1],[2],[3].
la timba, rythme cubain né dans les années 1990, proche de la salsa, en plus moderne. En dehors des amateurs, c'est un genre qui reste méconnu. Groupe populaire : Los Van Van.
le cha-cha-cha, créé par Enrique Jorrín en 1954, a connu un grand succès avec des chansons comme Oye como va de Tito Puente en 1959, (repris par Carlos Santana en 1970) ou, en France, Pepito (mi corazon) par Los Machucambos. C'est une musique encore très vivante, représentée notamment par Marc Anthony (Ven Dimelo / I Need to Know)
le mambo, inventé par les frères Lopez vers les années 1940 et popularisé par des artistes comme Pérez Prado, Tito Puente, Machito, etc. Titres populaires : Perry Como (Papa Loves Mambo) et Rosemary Clooney (Mambo Italiano), repris par Dario Moreno.
la rumba, qui repose sur des chants (souvent en dialectes africains) et des percussions (congas, cajón, etc.). Ses principaux représentants sont Los Papines, Los muñequitos de Matanzas et Clave y Guaganco
la habanera, un genre ancien dont les morceaux les plus connus sont La paloma (composée vers 1860 par Sebastián Iradier) reprise, entre autres, par Mireille Mathieu avec La paloma adieu et Elvis Presley avec No more. Elle apparaît aussi dans des pièces classiques, comme L'Amour est un oiseau rebelle (La habanera) de l'opéra Carmen de Georges Bizet (1875)
Quelques artistes cubains chantent de la salsa, qui n'est pas un genre cubain seulement mais international et qui est apparu en fait dans le Spanish Harlem à New York, basé sur différents genres cubains mais également portoricains et colombiens entre autres.[réf. nécessaire]
En février 2021, cinq artistes cubains : Yotuel Romero, Descemer Bueno, le duo Gente de Zona et les rappeurs Maykel Osorbo et El Funky se réunissent et interprètent sur les réseaux sociaux Patria y vida. Ce titre prend le contrepied du slogan révolutionnaire Patria o Muerte pour dénoncer 60 ans de dictature communiste à Cuba. En 72 heures le clip fait un million de vues sur YouTube et devient viral sur les réseaux sociaux cubains [7],[8]. Patria y vida reçoit le Latin Grammy Award de la meilleure chanson de l'année 2021 [9] et le magazine Rolling Stone classe Patria y vida parmi les 50 meilleures chansons de l'année 2021[10].
Le 24 janvier 1897, le français Gabriel Veyre organise les premières projections publiques à Cuba. La même année, il tourne les premières prises de vues avec Simulacro de incendio.
Avant la révolution cubaine, la capitale possédait 135 salles de cinéma dont la plupart ont été fermées : il n’en reste plus qu’une vingtaine dans cette ville de 2,2 millions d’habitants[13].
Dans les années 1990, en particulier avec l'instauration par les États-Unis de la loi Helms-Burton, les sanctions rendent presque impossibles les échanges culturels entre artistes cubains et artistes internationaux. Washington interdit par ailleurs la commercialisation d’œuvres provenant de l'ile[14].
2013 : Collection de documents « La vie et l’œuvre d’Ernesto Che Guevara : des manuscrits originaux de son adolescence et sa jeunesse au Journal de campagne en Bolivie »[20].