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La culture de la Hongrie désigne d'abord les pratiques culturelles observables de ses habitants (10 000 000, estimation 2017). Sa culture est influencée par sa situation au carrefour de l’Europe centrale, orientale et du Sud-Est. Elle est également influencée par les origines orientales des tribus hongroises, et par la présence ottomane en Hongrie. La Hongrie possède une riche culture folklorique, affichée dans ses danses, sa musique, ses contes populaires, ses poteries, ses broderies et ses vêtements traditionnels.
L'espéranto : La Hongrie est l'un des rares pays où les candidats à des diplômes scolaires peuvent passer une épreuve d'espéranto comme langue étrangère[1].
Banat historique, dont la colonie de Tomnatic, anciennement Triebswetter (extrême-ouest de la Roumanie actuelle), composée d'immigrants de Lorraine, Alsace, Palatinat, Bade, Souabe, au 18e siècle[2].
La religion la plus importante en Hongrie est le catholicisme (67,5 %), ainsi qu'une minorité importante calviniste (20 %). Les autres religions minoritaires comprennent les luthériens (5 %), les juifs (0,5 %), les orthodoxes. Une autre source parle de 16 % d'athées.[réf. nécessaire]
La cuisine hongroise classique est, pour simplifier les choses, un mélange de cuisine française adaptée, par l’intermédiaire de l’Autriche, et de plats rustiques typiquement hongrois dont de nombreux proviennent d’Asie. Ce qui veut dire que chacun peut trouver un plat à son goût. En parlant de la cuisine hongroise, ce terme peut évoquer immédiatement le goulash qui est un ragoût, mais aussi la recette proche gulyásleves, qui elle est une soupe. La soupe de poisson, le poulet au paprika, les ragoûts de viande en tous genres sont aussi traditionnels. Les desserts les plus délicieux sont les « rétes » (gâteau, sorte de mille-feuille), les crêpes Gundel, le « somlói galuska » (biscuit avec de la crème à la vanille et au chocolat) et la purée de marrons.
Le vin de Tokay est de réputation mondiale. Louis XIV, le Roi-Soleil, l’a tellement aimé, qu’il l’a nommé « le vin des Rois, le roi des vins ». Les vins provenant des régions viticoles proches du lac Balaton (Badacsony, Balatonboglár, Balatonfüred-Csopak et Haut-Balaton), les vins corsés de Villany-Siklós et les vins d’Eger, comme le Egri Bikavér (le sang de taureau d'Eger), sont aussi de renommée internationale.
Les Hongrois fréquentent régulièrement, tout au long de leur vie, des établissements thermaux, ou spa. Cette pratique du bain est considérée comme répondant à un besoin thérapeutique par les médecins hongrois, qui en font des prescriptions pour de nombreuses indications (ORL, arthrose, stress, asthénie).
Les bains sont alimentés par des sources chaudes naturelles. Ces sources thermales découvertes par les romains, datent de l'antiquité et sont complètement intégrées dans la culture et la tradition du pays. Les Turcs les ont aménagées avec des bassins. Il n'est pas rare d'y voir les hongrois s'y rendre dès six heures du matin avant de rejoindre leur lieu de travail.
Les savoir-faire liés à l’artisanat traditionnel relèvent (pour partie) du patrimoine culturel immatériel de l'humanité. On parle alors de trésor humain vivant.
Mais une grande partie des techniques artisanales ont régressé, ou disparu, dès le début de la colonisation, et plus encore avec la globalisation, sans qu'elles aient été suffisamment recensées et documentées.
Les arts mineurs de scène, arts de la rue, arts forains, cirque, théâtre de rue, spectacles de rue, arts pluridisciplinaires, performances manquent encore de documentation pour le pays …
2012 : L’art populaire des Matyo, la broderie d’une communauté traditionnelle[5]
2012 : La fauconnerie, un patrimoine humain vivant (Émirats arabes unis, Autriche, Belgique, République tchèque, France, Hongrie, République de Corée, Mongolie, Maroc, Qatar, Arabie saoudite, Espagne, République arabe syrienne)[6]
2011 : La méthode Táncház : un modèle hongrois pour la transmission du patrimoine culturel immatériel[7]
2009 : Les festivités Busó de Mohács : une coutume de carnaval masqué marquant la fin de l’hiver[8]
Les héritiers de Liszt : l'école hongroise de piano, film de Janos Dorvas, avec Zoltan Kocsis, Bibliothèque publique d'information, Paris, 2009, 52 min (DVD)
Europe des écrivains : la Hongrie de Peter Esterhazy et Peter Nadas, film de Sylvain Bergère et Francesca Isidori, Arte vidéo, ADAV, 2013, 53 min (DVD)
↑Nadasdi, István, « De la puszta hongroise de Nagyus à la colonie franco-lorraine de Triebswetter (1769-1801) », Revue Géographique de l'Est, Persée - Portail des revues scientifiques en SHS, vol. 19, no 1, , p. 17–65 (DOI10.3406/rgest.1979.1377, lire en ligne, consulté le ).