Cèmuhî | |
Pays | Nouvelle-Calédonie |
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Région | Touho, Koné, Poindimié |
Nombre de locuteurs | 3 300 |
Classification par famille | |
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Statut officiel | |
Régi par | Académie des langues kanak |
Codes de langue | |
IETF | cam
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ISO 639-3 | cam
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Le cèmuhî (ou camuki) est une langue austronésienne qui fait partie des langues kanak, parlée par environ 3 300 locuteurs dans les communes de Touho, Koné et Poindimié (Province Nord) dans l’aire coutumière Paici-Camuki. C’est une langue régionale de France.
Le mot cèmuhî se prononce « tyèmouhî » ou « tyamoukî ». La langue était appelée tié, tyamuhi ou langue de Wagap par les Pères maristes installés à Wagap au XIXe siècle, notamment le P. Benoît Forestier et le P. Roussel qui connaissent la langue et en mettent au point les premières transcriptions[1]. Le terme de « tié » était encore récemment utilisé pour désigner la langue parlée au nord de la vallée de la Tiwaka.
C’est une langue à tons à trois registres. Le nombre des locuteurs est estimé à 3 300 dont 800 hors zone traditionnelle par Jean-Claude Rivierre.
[cam]
dans la base de données linguistique Ethnologue.