Cégep de Saint-Jérôme | ||
Devise : De cœur et de savoir[1] | ||
Coordonnées | ||
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Localisation | Saint-Jérôme, Québec Canada |
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Adresse | 455, rue Fournier, Saint-Jérôme, Québec | |
Coordonnées | 45° 46′ 43″ nord, 74° 00′ 04″ ouest | |
Site web | http://www.cstj.qc.ca/ | |
Informations | ||
Fondation | 1967 | |
Régime linguistique | Français | |
Président | Carmen-Gloria Sanchez | |
Directeur | Nadine Le Gal | |
Campus | Urbain | |
Équipe sportive | Cheminots | |
Chiffres clés | ||
Nombre d'étudiants | > 7 000 | |
Nombre de campus | 3 | |
Nombre de programmes offerts | 31 (secteur régulier) | |
Géolocalisation sur la carte : Québec
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Le Cégep de Saint-Jérôme (CSTJ) est un cégep dont le campus principal est situé à Saint-Jérôme, au Québec. Fondé en 1967 comme succursale du Collège Lionel-Groulx de Sainte-Thérèse[2], il devient indépendant en 1970[3]. Le cégep est logé depuis sa fondation dans le même bâtiment, lequel abritait auparavant l'École normale des Sœurs de Sainte-Anne[3]. Le pensionnat s’ajoute en 1966 qui est, lui aussi, une institution dirigée par les Sœurs de Sainte-Anne. Cependant, avec la réforme de l’éducation découlant du rapport parent, ou « commission royale d’enquête sur l’enseignement dans la province de Québec » de son nom complet, en 1967[4], le maire de la ville de Saint-Jérôme transforme ces deux bâtiments en un seul et unique cégep. Peu de temps après cette fusion, les premiers étudiants qui s’inscriront officiellement au Cégep de Saint-Jérôme. Le salaire des enseignants était d’environ 30 000$ par année en 1980, comparativement au salaire moyen d’un enseignant québécois de 47 000$ en 2024. Il y avait souvent trop d’étudiants pour le nombre d’enseignants et il manquait fréquemment de locaux.
À l'origine divisé en deux ailes, l'aile A et l'aile B, respectivement construites en 1929 et 1963, les ailes C, D, E et K ont été annexées au bâtiment principal[5].
Le Cégep de Saint-Jérôme inaugure ses portes en octobre 1970[5].
Plusieurs célébrations sont prévues pour fêter son ouverture, comme une visite des installations ainsi que des spectacles. C’est le programme de soins infirmiers en 1968 qui deviendra l’une des premières formations professionnelles au nouveau campus collégial de Saint-Jérôme. Il prend donc la relève de l’École des infirmières de l’hôpital à Saint-Jérôme[6]. Ce programme est toujours offert au cégep qui, depuis 50 ans, a formé plus de 3700 infirmières.
Au cours des années 1970, plusieurs contestations et revendications étudiantes[5] permettront de créer de nouveaux outils d’apprentissage et de réclamer des améliorations au programme de prêts et de bourses. Le conflit au journal étudiant L’Archange, crise des prêts et bourses, crise des philosophe, occupation du collège par les étudiants et les enseignants sont des exemples de revendications étudiantes qui ont eu lieu à Saint-Jérôme.
En 1994, la Fondation du Cégep de Saint-Jérôme[7] voit le jour avec l’objectif de s’assurer que les étudiants réussissent leur à obtenir leurs diplômes. Elle contribue à leur réussite à l’aide de bourses et de programmes spéciaux, pour leur donner plus des connaissances et des compétences qui leur permettront de se réaliser tant professionnellement que personnellement. Puis, en 2013, le cégep de Saint-Jérôme introduit, dans l’établissement, le restaurant pédagogique Neurones et papilles, qui est un laboratoire pédagogique où les étudiants du programme Gestion d’un établissement de restauration[8] expérimentent plusieurs activités de leur future profession. Il y a entre autres la gestion du personnel, la gestion des inventaires, la gestion des budgets, la gestion des pertes, la mise en marché, la cuisine et le service.
Il y a 4 nouvelles résidences[5] qui s’ajoutent autour du cégep, en 1980, et un nouveau pavillon, l’aile G[5], en 1992. Il va aussi permettre de contribuer encore plus au développement socioéconomique de la région. Le cégep existe depuis 50 ans et offre des programmes diversifiés à une communauté d’étudiant grandissante. Il y a en tout 28 programmes de formation préuniversitaire et technique et 14 programmes d'attestation d'études collégiales (AEC)[9].
Le bâtiment du Cégep de Saint-Jérôme était avant utilisé pour une autre forme d’éducation. En 1824, une chapelle est construite dans la ville. Cependant, avec l’augmentation du nombre d’habitants à Saint-Jérôme, ville en expansion culturelle et démographique, le seigneur Nicolas-Eustache Lambert Dumont propose la construction d’une nouvelle église plus luxueuse pour remplacer la petite chapelle[10]. Cette construction aura lieu de 1837 à 1839[10]. En 1864, le curé Groux propose aux Sœurs de Sainte-Anne d’utiliser l’ancienne chapelle, maintenant inutilisée, comme bâtiment afin d’offrir une éducation aux filles du village[10]. Peu après, cinq religieuses et leur supérieure, sœur Marie-Agnès, accueillent les premières élèves, le lieu étant aménagé en école et pensionnat (logement ou les étudiantes sont nourries et logées) pour accueillir les jeunes. En 1910 et 1929, le pensionnat et l’école s’agrandissent pour répondre à la demande croissante d’éducation des femmes dans la région[10].
En 1961, le Rapport Parent, sous le gouvernement de Jean Lesage et la présidence d’Alphonse-Marie Parent, est publié et mène à la création des Cégeps, collèges d’enseignement général et professionnel de leurs nom complet[11]. En 1967, l’ancien bâtiment des sœurs de Sainte-Anne est rénové et utilisé comme Cégep à Saint-Jérôme en tant que Cégep de Lionel Groux[12]. Trois ans plus tard, il devient indépendant et devient officiellement le Cégep de Saint-Jérôme. La même année, un bâtiment annexe est construit servant de salle de loisir et de gymnase. On le surnomme « la chienne à jacques » car il permet plusieurs types d’utilisation (épreuves ministérielles, fêtes, organisme et garderie). Ce bâtiment sera démoli en 2011[12].
En 1980, les maisons avoisinantes sont transformées en résidences pour accueillir des étudiants habitants à longue distance du Cégep[12]. En 1983, afin de répondre à la forte demande d’éducation collégiale dans les Laurentides, le Cégep de Saint-Jérôme ouvre une succursale à Mont-Laurier. En 2008, le collège ouvre son troisième campus dans la ville de Mont-Tremblant[12]. Finalement, après plusieurs rénovations et agrandissements au fil des ans dans le bâtiment principal, en 2018, 12,7 millions de dollars sont donnés au cégep pour subventionner la construction d’un tout nouveau bâtiment qui sera dédié à l’institut du véhicule innovant (dans le but de soutenir les recherches et l’éducation dans le domaine des véhicules électriques et intelligents)[12].
Le Cégep de Saint-Jérôme a organisé, auparavant, plusieurs activités pour divertir les étudiants. On[style à revoir] y retrouve, par exemple, le Festival de théâtre étudiant[5]. Cette rencontre regroupe des jeunes provenant de différents cégeps qui pendant une semaine, vont partager leur passion et leur connaissance en théâtre. Il va aussi accueillir en 1990, l’Expo-science qui présente les jeunes scientifiques issus de différentes écoles.
Le cégep a plusieurs clubs et comités accessibles aux élèves concernant des sujets divers (musique, sport électronique, photo, entrepreneuriat, etc.). La liste de ces organisations socioculturelles peut être retrouvée sur le site web officiel du cégep[12].
En plus de son établissement de Saint-Jérôme, le cégep de Saint-Jérôme proprement dit, le Collège possède deux autres campus : le Centre collégial de Mont-Laurier (CCML), ouvert en 1983[13], et le Centre collégial de Mont-Tremblant (CCMT), ouvert en 2008[14]. L'institution rassemble aussi deux centres collégiaux de transfert de technologie : le Centre de développement des composites du Québec (CDCQ) et l'Institut du véhicule innovant (IVI)[3].
Le Cégep de Saint-Jérôme accueille aujourd'hui plus de 7 000 élèves au secteur régulier et à la formation continue[3]. Au point de vue sportif, ses équipes se nomment les Cheminots[15].
Le Cégep de Saint-Jérôme offre plusieurs programmes de formation continue, dont la majorité mène à une attestation d’études collégiales (AEC) et certains sont offerts dans le cadre d'une reconnaissance des acquis et des compétences (RAC) :
La FCSEI du Cégep de Saint-Jérôme fait aussi passer des tests de classement en langues, en informatique et en comptabilité[23]. Elle offre aussi plusieurs ateliers ouverts à tous[23].