Réalisation | Roman Polanski |
---|---|
Scénario |
Roman Polanski Olivier Assayas |
Musique | Alexandre Desplat |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | Wy Productions |
Pays de production |
France Belgique |
Genre | Thriller |
Durée | 110 minutes |
Sortie | 2017 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
D'après une histoire vraie est un thriller franco-belge coécrit et réalisé par Roman Polanski, sorti en 2017. Il s'agit d'une adaptation du roman D'après une histoire vraie de Delphine de Vigan[1].
Ce film a été présenté hors compétition au festival de Cannes 2017.
Delphine est l’auteur d’un roman à succès consacré à sa mère. Fatiguée par toutes les sollicitations et fragilisée par ses souvenirs, elle est davantage tourmentée quand elle commence à recevoir des lettres anonymes qui l'accusent d'avoir livré sa famille en pâture au public. Cela la bloque alors totalement, elle ne parvient plus à écrire. C'est alors qu'elle rencontre une jeune femme séduisante, intelligente, intuitive et qui comprend Delphine mieux que personne. Delphine se confie, s'abandonne et fait confiance à cette mystérieuse jeune femme.
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.
La production du film débute en novembre 2016[4].
Le tournage a eu lieu à Paris ainsi qu'en Eure-et-Loir (Chapelle-Royale et Les Autels-Villevillon)[5].
Pour sa présentation hors compétition au festival de Cannes 2017, le film reçoit des critiques mitigées. Lorenzo Codelli de Positif écrit : « Polanski se délecte à déjouer les pièges d'un “roman” évidemment imprévisible, et qui apparaît comme une version féminine de The Ghost Writer. » Pour Jacky Bornet de Culturebox, « Construit au rythme d’une progression minutée de plus en plus angoissante, fidèle à son élégance de cinéaste, Polanski ne signe pas une œuvre majeure, mais un thriller psychologique du meilleur cru[6]. » Pour Laura Terrazas du Figaro, « Roman Polanski se perd dans une mise en scène faussement virtuose. Il semble vouloir se jouer de fantômes qui n'en sont pas. Point de mystère, mais une accumulation d'incohérences. » Chris Huby de Écran Large écrit quant à lui : « Le long métrage ne propose en outre rien de neuf et empile clichés sur clichés au point que l'on se demande si le film n'a pas été volontairement bâclé au regard de sa fin abrupte et étrangement réalisée. » Dans Les Inrockuptibles, Emily Barnett écrit que « Le réalisateur se retranche davantage dans une parodie d’huis-clos anxiogène, un thriller au second degré, cédant sur l’épouvante au profit d’une tragi-comédie noire et dissonante. Les ressorts de la perversité, Polanski les connait si bien qu’il circule avec aisance et panache à travers ces dialogues tordus, ces prises de pouvoir et ses putschs intimes qui visent à annexer l’espace vital de l’autre jusqu’à son anéantissement. » Jérémy Mingot de Télé Loisirs décrit le film comme « un Polanski mineur, que l'on ne retiendra certainement pas dans la liste des chefs-d’œuvre du cinéaste ». Pour Robbie Collin du Daily Telegraph, « Ce n'est pas un territoire inconnu pour le réalisateur [...] mais comparé à Répulsion (1965), Cul-de-sac (1966) et Rosemary’s Baby (1968), cela semble comme une mauvaise contrefaçon de Ghost Writer[3] ».
Lors de sa sortie en France, l'accueil critique est mitigé : le site Allociné recense une moyenne des critiques presse de 2,4/5[7].